C’est dans une Amérique en pleine ébullition que Donald Trump a prononcé son discours d’investiture pour son second mandat présidentiel, ce lundi 20 janvier 2025. Devant une foule de supporters enthousiastes réunis dans la rotonde du Capitole à Washington, le 45ème président des États-Unis a dévoilé une feuille de route ambitieuse, promettant de mener une « révolution du bon sens » et d’ouvrir un nouvel « âge d’or » pour le pays.
Un programme centré sur l’immigration et la politique étrangère
Fidèle à ses engagements de campagne, Donald Trump a placé la lutte contre l’immigration clandestine au cœur de son programme. Il a réaffirmé sa volonté de renforcer la sécurité aux frontières, notamment en achevant la construction du mur à la frontière mexicaine, projet phare de son premier mandat. Le président a également annoncé son intention de mettre fin aux politiques « woke » et de « genre » qu’il juge néfastes pour le pays.
Sur le plan économique, Donald Trump a promis de relancer la production nationale en instaurant de nouvelles taxes sur les importations et en encourageant les entreprises américaines à rapatrier leurs usines sur le sol américain. Il a aussi affiché sa volonté de stimuler l’exploitation des ressources énergétiques du pays, notamment via une relance des forages pétroliers.
Taxes d’importation et annexions territoriales
Mais c’est sur le plan de la politique étrangère que les annonces de Donald Trump ont été les plus fracassantes. Selon des sources proches de son administration, le président envisagerait sérieusement d’annexer le Canada ainsi que le Groenland, afin d’étendre le territoire américain et de sécuriser de nouvelles ressources naturelles. Il aurait également des visées sur le canal de Panama, jugé stratégique pour le commerce international.
Nous allons reconquérir ce qui nous appartient de droit. L’Amérique d’abord, l’Amérique toujours !
Donald Trump, 45ème président des États-Unis
Cap sur Mars
Mais le clou du discours présidentiel a sans doute été l’annonce d’un projet d’expédition habitée vers Mars d’ici la fin de la décennie. Donald Trump a affirmé vouloir faire des États-Unis la première nation à poser le pied sur la planète rouge et à y établir une colonie permanente.
Si les contours exacts de ce programme spatial restent à définir, il témoigne de l’ambition intacte d’un président qui entend bien marquer l’histoire lors de son second mandat. Reste à savoir comment ces projets seront accueillis, tant par l’opposition démocrate que par la communauté internationale, déjà échaudée par quatre années de trumpisme triomphant.
Une chose est sûre : avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, l’Amérique et le monde s’apprêtent à vivre quatre nouvelles années aussi intenses qu’imprévisibles. Le locataire du Bureau Ovale parviendra-t-il à tenir ses promesses et à relever les défis immenses qui l’attendent ? Réponse dans les prochains mois, qui s’annoncent d’ores et déjà décisifs.