C’est une nomination qui ne manquera pas de faire réagir. Selon des sources proches de la Maison Blanche, le président Donald Trump aurait choisi Lee Zeldin, un ancien élu républicain au Congrès, pour prendre les rênes de l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Un choix stratégique qui soulève déjà de nombreuses questions sur l’orientation que prendra la politique environnementale américaine dans les prochaines années.
Un équilibre délicat entre écologie et économie
Lors de son audition devant une commission du Sénat, Lee Zeldin a clairement affiché ses priorités : « Nous devons protéger notre précieux environnement sans asphyxier l’économie », a-t-il déclaré. Une position qui fait écho à celle de Donald Trump, pour qui les restrictions sur l’exploitation des ressources pétrolières aux États-Unis sont un non-sens économique.
Mais contrairement au président, qui a qualifié par le passé le changement climatique de « canular », Lee Zeldin a reconnu que celui-ci était bien « réel » et qu’il fallait « en urgence, répondre à ces problèmes ». Une prise de position saluée par certains observateurs, qui y voient un premier pas vers une approche plus nuancée de la question environnementale.
Protéger l’air et l’eau, une priorité affichée
Parmi les chantiers prioritaires de la future EPA version Zeldin, la lutte contre la pollution de l’air et de l’eau arrive en tête. « Je veux que chaque enfant dans ce pays, y compris mes filles et vos enfants, hérite d’un monde avec un air pur, une eau pure, et une économie florissante », a-t-il martelé lors de son audition.
Reste à savoir comment ces objectifs seront conciliés avec la volonté affichée par Donald Trump de relancer massivement la production d’hydrocarbures aux États-Unis. Selon certains experts, cette équation s’annonce d’ores et déjà compliquée à résoudre.
Vers une sortie de l’Accord de Paris ?
L’autre grand défi qui attend Lee Zeldin concerne l’avenir de l’engagement américain dans la lutte contre le réchauffement climatique. Durant son premier mandat, Donald Trump avait retiré les États-Unis de l’Accord de Paris, avant que Joe Biden ne réintègre le pays dans ce traité international dès son arrivée à la Maison Blanche.
Mais avec le retour des Républicains au pouvoir, un nouveau retrait semble se profiler. Donald Trump a en effet promis de réenclencher le processus de sortie de l’accord, ouvrant une période d’incertitude sur le rôle que joueront les États-Unis dans les efforts mondiaux pour limiter le réchauffement.
2024, année record pour les températures et les incendies
Cette nomination intervient alors que les États-Unis viennent de connaître leur année la plus chaude jamais enregistrée en 2024. En parallèle, les pompiers californiens luttent depuis plusieurs jours contre des incendies dévastateurs dans la région de Los Angeles, des événements qui illustrent l’urgence climatique à laquelle le pays est confronté.
Dans ce contexte, tous les regards seront tournés vers la future EPA et son nouveau directeur pour évaluer la capacité de l’administration Trump à apporter des réponses concrètes à ces défis environnementaux majeurs. Entre volonté de relance économique et impératif écologique, Lee Zeldin devra plus que jamais jouer les équilibristes pour imposer sa marque.
Vers une sortie de l’Accord de Paris ?
L’autre grand défi qui attend Lee Zeldin concerne l’avenir de l’engagement américain dans la lutte contre le réchauffement climatique. Durant son premier mandat, Donald Trump avait retiré les États-Unis de l’Accord de Paris, avant que Joe Biden ne réintègre le pays dans ce traité international dès son arrivée à la Maison Blanche.
Mais avec le retour des Républicains au pouvoir, un nouveau retrait semble se profiler. Donald Trump a en effet promis de réenclencher le processus de sortie de l’accord, ouvrant une période d’incertitude sur le rôle que joueront les États-Unis dans les efforts mondiaux pour limiter le réchauffement.
2024, année record pour les températures et les incendies
Cette nomination intervient alors que les États-Unis viennent de connaître leur année la plus chaude jamais enregistrée en 2024. En parallèle, les pompiers californiens luttent depuis plusieurs jours contre des incendies dévastateurs dans la région de Los Angeles, des événements qui illustrent l’urgence climatique à laquelle le pays est confronté.
Dans ce contexte, tous les regards seront tournés vers la future EPA et son nouveau directeur pour évaluer la capacité de l’administration Trump à apporter des réponses concrètes à ces défis environnementaux majeurs. Entre volonté de relance économique et impératif écologique, Lee Zeldin devra plus que jamais jouer les équilibristes pour imposer sa marque.