Pendant que l’Europe peine à gérer la crise migratoire, le nouveau président américain Donald Trump semble déterminé à tenir ses promesses de campagne les plus controversées. Comme un pavé dans la mare, l’administration Trump a en effet annoncé, seulement trois jours après l’investiture, avoir procédé à l’arrestation de centaines de migrants clandestins en situation irrégulière, dont certains présentant un casier judiciaire.
Une vague d’expulsions massives par avions militaires
D’après un communiqué de la Maison Blanche relayé par la porte-parole Karoline Leavitt, pas moins de 538 « migrants criminels illégaux » auraient été interpellés lors d’une opération coup de poing menée sur l’ensemble du territoire. « Des centaines d’entre eux ont déjà été expulsés à bord d’avions de l’armée », a-t-elle précisé, soulignant l’ampleur et la rapidité de cette action.
L’administration Trump a arrêté 538 migrants criminels illégaux.
– Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche
Trump tient ses engagements de fermeté
Fidèle à ses propos de campagne, Donald Trump semble donc déterminé à mener une politique migratoire intransigeante, ciblant en priorité les clandestins ayant eu maille à partir avec la justice. Cette vague d’expulsions, d’une ampleur inédite et utilisant des moyens militaires, marque un tournant radical par rapport à l’administration Obama.
Reste à savoir si le rythme effréné de ces premiers jours se maintiendra, et surtout quels seront les effets à moyen et long terme d’une telle politique sur le puzzle migratoire américain. Une chose est sûre : Donald Trump a d’ores et déjà marqué les esprits, envoyant un signal fort quant à sa volonté de reprendre le contrôle des frontières.
L’Europe spectatrice, l’Amérique en action
Alors que l’Union Européenne peine à parler d’une seule voix sur la question brûlante des migrants, oscillant entre fermeté et humanisme, les États-Unis de Donald Trump semblent avoir choisi leur cap. Une approche musclée qui tranche avec l’apparente passivité du vieux continent, incapable de s’accorder sur une ligne directrice commune.
Certains y verront un électrochoc salutaire, d’autres une dérive inquiétante. Une chose est sûre: le contraste est saisissant entre une Europe empêtrée dans ses atermoiements et une Amérique qui, pour le meilleur ou pour le pire, avance désormais au pas de charge. Les prochains mois nous diront si la méthode Trump fera des émules de ce côté-ci de l’Atlantique.
