Alors que le débat sur les transitions de genre chez les mineurs fait rage, des voix féminines s’élèvent avec courage pour dénoncer les dérives du militantisme trans-affirmatif. Écrivaines, militantes, professionnelles de santé… Ces femmes engagées, à l’instar de J.K. Rowling, refusent de s’écraser face à la pression idéologique et aux menaces. Leur combat ? Protéger les enfants et adolescents vulnérables des risques liés aux traitements hormonaux et chirurgicaux irréversibles.
Le cri d’alarme de J.K. Rowling
Depuis plusieurs années, J.K. Rowling, célèbre autrice de la saga Harry Potter, met sa notoriété au service de cette cause. Sur les réseaux sociaux, elle alerte inlassablement sur les dangers du militantisme trans pour les mineurs fragiles. En juin dernier, elle a salué la décision britannique d’interdire la prescription des bloqueurs de puberté aux enfants, s’appuyant sur un rapport pointant leurs effets délétères sur la santé.
Les enfants méritent qu’on les protège des expérimentations médicales irréfléchies et des diktats idéologiques.
J.K. Rowling
Marguerite Stern et Dora Moutot, la relève féministe
En France aussi, des militantes féministes comme Marguerite Stern et Dora Moutot prennent le relais. Dans leur livre-enquête Transmania, elles dénoncent “une idéologie qui porte atteinte aux droits des femmes et met en danger les enfants”. Pour elles, un homme déclaré femme n’a rien à faire chez un gynécologue. Elles pointent les pressions subies par les professionnels de santé sommés de valider des transitions hâtives.
Caroline Eliacheff, une pédopsychiatre en première ligne
La pédopsychiatre Caroline Eliacheff est elle aussi régulièrement attaquée pour son engagement contre les transitions précoces. Selon elle, les troubles de l’identité sont fréquents à l’adolescence et ne doivent pas systématiquement conduire à un parcours de transition. Elle plaide pour une approche prudente et un accompagnement psychologique des jeunes en questionnement, plutôt que des traitements lourds et définitifs.
- Les bloqueurs de puberté ne sont pas anodins et peuvent avoir des conséquences graves sur la croissance et la fertilité.
- Une sexualité encore immature ne permet pas de prendre des décisions définitives sur son identité de genre.
- Les parcours de détransition se multiplient, signe que de nombreux jeunes ont été orientés à tort vers des transitions.
Protéger les enfants vulnérables avant tout
Pour toutes ces femmes engagées, la priorité est de protéger les mineurs fragiles d’erreurs médicales irréversibles. Car derrière la vitrine progressiste du militantisme trans se cache une réalité inquiétante : des adolescents en souffrance poussés vers des trajectoires de transition sans garde-fous, avec des conséquences potentiellement dévastatrices sur leur équilibre futur.
On sacrifie la santé mentale et physique de toute une génération sur l’autel des lubies idéologiques. Il est temps de revenir à la raison et de faire primer l’intérêt supérieur de l’enfant.
Marguerite Stern
Elles ne nient pas la souffrance réelle de certains jeunes transgenres et la nécessité de les accompagner. Mais autoriser des traitements lourds sur des corps et des psychés en construction leur semble une folie. Avant d’entériner une transition, il est impératif d’explorer toutes les pistes, de prendre le temps de la réflexion. Car une fois les dés jetés, le retour en arrière est souvent impossible ou semé d’embûches.
Courageuses et déterminées malgré les attaques et les menaces, ces femmes font figure de lanceuses d’alerte. Leur combat pour la protection de l’enfance face à la déferlante transactiviste est plus que jamais nécessaire. Il en va de la santé physique et psychique de milliers de jeunes en plein questionnement identitaire. Puisse leur voix être entendue avant qu’il ne soit trop tard.