La Grande Boucle n’en finit plus de perdre ses protagonistes. Alors que le peloton s’apprête à entrer dans le vif du sujet avec des étapes montagneuses qui s’annoncent décisives pour le classement général, les abandons se multiplient de jour en jour. Dernier en date, Alexey Lutsenko, vainqueur d’étape en 2020, qui a mis pied à terre ce mercredi lors de la 17ème étape reliant Saint-Gervais Mont-Blanc à Courchevel.
Un Tour sans pitié pour les organismes
S’il paraît logique de voir des sprinteurs comme Fernando Gaviria (Movistar) ou Sam Bennett (Decathlon-AG2R) jeter l’éponge à l’approche des étapes alpestres, l’abandon de Lutsenko interpelle davantage. Le Kazakh d’Astana, 7ème du classement général en 2021, n’avait abandonné qu’une seule fois en 9 participations.
Mais la répétition des efforts, la chaleur étouffante et le rythme infernal imposé depuis le départ de Bilbao ont eu raison des organismes, y compris des plus solides. Les coureurs payent au prix fort l’accumulation des kilomètres et des dénivelés dans les jambes.
Une hécatombe sans précédent
Depuis le départ, pas moins de 30 coureurs ont déjà dû abandonner le Tour 2024, un chiffre considérable à ce stade de la course. Certains pour blessure comme Enric Mas, d’autres par fatigue extrême à l’image de Caleb Ewan. Un véritable coup dur pour leurs équipes respectives, qui voient leurs ambitions s’envoler.
Je suis très déçu de devoir quitter le Tour, mais mon corps ne répond plus. Il faut savoir être raisonnable dans ces moments-là.
– Alexey Lutsenko
Le Tour perd en densité
Si cette hécatombe n’impacte pas (encore) les premiers du classement général, elle prive néanmoins la course de plusieurs de ses acteurs majeurs. Wout van Aert, Mathieu van der Poel ou Julian Alaphilippe auraient été des animateurs précieux dans la dernière semaine.
Leur absence, couplée à celle de grimpeurs de renom comme Lutsenko, risque de déboucher sur des étapes de montagne moins débridées qu’espéré. Un coup dur pour le spectacle, même si les duels entre les favoris Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard promettent des étincelles.
Un avant-goût du cyclisme de demain ?
Plus que jamais, ce Tour de France est celui de la jeunesse triomphante. Dans un peloton décimé, les trentenaires ne sont plus que des figurants loin derrière les prodiges slovène et danois. Les abandons en cascade d’anciens vainqueurs d’étapes comme Lutsenko (36 ans) ou Nibali (38 ans) en sont le symbole.
Le cyclisme mondial vit un changement d’ère, avec des jeunes toujours plus précoces et dominateurs. Tant athlétiquement que tactiquement. La rude sélection naturelle opérée par ce Tour 2024 acte le passage de témoin d’une génération à une autre.
Depuis le départ, pas moins de 30 coureurs ont déjà dû abandonner le Tour 2024, un chiffre considérable à ce stade de la course. Certains pour blessure comme Enric Mas, d’autres par fatigue extrême à l’image de Caleb Ewan. Un véritable coup dur pour leurs équipes respectives, qui voient leurs ambitions s’envoler.
Je suis très déçu de devoir quitter le Tour, mais mon corps ne répond plus. Il faut savoir être raisonnable dans ces moments-là.
– Alexey Lutsenko
Le Tour perd en densité
Si cette hécatombe n’impacte pas (encore) les premiers du classement général, elle prive néanmoins la course de plusieurs de ses acteurs majeurs. Wout van Aert, Mathieu van der Poel ou Julian Alaphilippe auraient été des animateurs précieux dans la dernière semaine.
Leur absence, couplée à celle de grimpeurs de renom comme Lutsenko, risque de déboucher sur des étapes de montagne moins débridées qu’espéré. Un coup dur pour le spectacle, même si les duels entre les favoris Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard promettent des étincelles.
Un avant-goût du cyclisme de demain ?
Plus que jamais, ce Tour de France est celui de la jeunesse triomphante. Dans un peloton décimé, les trentenaires ne sont plus que des figurants loin derrière les prodiges slovène et danois. Les abandons en cascade d’anciens vainqueurs d’étapes comme Lutsenko (36 ans) ou Nibali (38 ans) en sont le symbole.
Le cyclisme mondial vit un changement d’ère, avec des jeunes toujours plus précoces et dominateurs. Tant athlétiquement que tactiquement. La rude sélection naturelle opérée par ce Tour 2024 acte le passage de témoin d’une génération à une autre.