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Tour de France Femmes 2025 : Étape 7, un Tournant Alpin

La 7e étape du Tour de France Femmes 2025 s’annonce explosive entre Bourg-en-Bresse et Chambéry. Qui dominera le col du Granier et la descente finale ? Découvrez les moments clés...

Le soleil brille sur les routes de l’Ain, et l’excitation est à son comble. Ce vendredi 1er août 2025, la 7e étape du Tour de France Femmes s’élance de Bourg-en-Bresse pour rejoindre Chambéry, un parcours de 159,7 km qui marque l’entrée du peloton dans les majestueuses Alpes. Avec ses routes planes dans la première moitié et ses ascensions redoutables dans la seconde, cette étape promet des rebondissements. Qui saura tirer son épingle du jeu dans cette journée décisive ?

Un Parcours à Deux Visages

Le tracé de cette 7e étape est un savant mélange de plat et de montagne, une transition parfaite avant les grandes ascensions des jours suivants. Depuis le départ à Bourg-en-Bresse, les coureuses traversent les plaines de la Dombes, longeant le Rhône sur près de 108 km. Cette première partie, relativement calme, est une aubaine pour les sprinteuses et les baroudeuses cherchant à former une échappée. Mais attention, tout change dans les 50 derniers kilomètres, où le peloton affronte trois ascensions répertoriées.

Les clés du parcours :

  • Longueur : 159,7 km, un défi d’endurance.
  • Dénivelé : 1953 mètres, concentrés dans la seconde moitié.
  • Ascensions : Côte de Saint-Franc (3,8 km à 6,9 %), côte de Berland (1,2 km à 7,2 %), et le col du Granier (8,9 km à 5,4 %).
  • Descente finale : 17,7 km de plongée technique vers Chambéry.

Une Étape pour les Audacieuses

Les premières heures de course sont souvent le théâtre d’attaques audacieuses. Dès les premiers kilomètres, une coureuse française, Maëva Squiban, a tenté sa chance en s’échappant seule. Rapidement rejointe par Lucinda Brand, ancienne championne du monde de cyclo-cross, elle a formé un duo éphémère avant que le peloton ne réagisse. Mais c’est un groupe de 17 coureuses, incluant des noms comme Lotte Kopecky, championne du monde, et Chloé Dygert, qui a pris les devants, creusant un écart de plus de trois minutes.

« Cette étape est ouverte. Les difficultés des 50 derniers kilomètres, avec le col du Granier, peuvent créer des écarts significatifs. »

Franck Perque, directeur de l’épreuve

Ce groupe d’échappées, composé de coureuses polyvalentes et de grimpeuses, a su exploiter le terrain plat pour prendre de l’avance. Mais avec des noms comme Kopecky, habituée aux grandes courses, la question reste : pourront-elles résister au retour des favorites dans les ascensions ?

Le Col du Granier : Juge de Paix

Le col du Granier, situé à 17,7 km de l’arrivée, est le point culminant de cette étape, tant au sens propre qu’au figuré. Avec ses 8,9 km à 5,4 % de pente moyenne, et des passages à plus de 9 %, cette ascension est un véritable test pour les prétendantes au classement général. Les grimpeuses comme Demi Vollering ou Katarzyna Niewiadoma pourraient y lancer des attaques décisives, cherchant à distancer leurs rivales avant la descente technique vers Chambéry.

La descente, rapide et sinueuse, ajoute une couche de suspense. Une coureuse offensive, bien placée au sommet, pourrait creuser un écart définitif. Mais une erreur dans les virages serrés pourrait aussi coûter cher. Ce final exige un savant mélange de puissance, de technique et de sang-froid.

Ascension Distance Pente moyenne Catégorie
Côte de Saint-Franc 3,8 km 6,9 % 2e catégorie
Côte de Berland 1,2 km 7,2 % 4e catégorie
Col du Granier 8,9 km 5,4 % 2e catégorie

Les Favorites sous les Projecteurs

Les regards se tournent vers les grandes figures de ce peloton. Parmi les favorites, Demi Vollering, leader de l’équipe SD Worx-Protime, est une candidate sérieuse pour la victoire d’étape. Sa coéquipière Lotte Kopecky, déjà dans l’échappée, pourrait jouer un rôle stratégique. Katarzyna Niewiadoma, connue pour sa ténacité en montagne, et Pauline Ferrand-Prévôt, championne olympique, sont également à surveiller.

Des outsiders comme Cédrine Kerbaol ou Anna van der Breggen, de retour à la compétition, pourraient créer la surprise. Sur les réseaux sociaux, les pronostics vont bon train, avec des noms comme Kim Le Court ou Sarah Gigante cités parmi les possibles révélations.

Les coureuses à suivre :

  • Demi Vollering : Favorite pour le général, experte en montagne.
  • Lotte Kopecky : Championne du monde, dans l’échappée du jour.
  • Katarzyna Niewiadoma : Grimpeuse redoutable.
  • Pauline Ferrand-Prévôt : Polyvalente et offensive.
  • Cédrine Kerbaol : Jeune talent à surveiller.

Un Contexte Festif à Bourg-en-Bresse et Chambéry

Le départ à Bourg-en-Bresse s’est déroulé dans une ambiance festive, avec des animations autour du monastère royal de Brou. La ville, connue pour sa volaille de Bresse et son patrimoine riche, a accueilli les 132 coureuses avec chaleur, malgré les trois abandons enregistrés la veille. À Chambéry, l’arrivée promet d’être tout aussi animée, avec des spectateurs massés au Chambéry Savoie Stadium, bercés par des airs entraînants comme Enola Gay.

Les conditions météorologiques, avec 26°C à Bourg-en-Bresse et un ciel dégagé, favorisent une course rapide. Cependant, quelques gouttes pourraient rendre la descente du Granier encore plus piégeuse. Les organisateurs ont d’ailleurs insisté sur la sécurité, rappelant aux spectateurs de ne pas prendre de selfies lors du passage des coureuses.

« Cela peut nous donner un supplément de motivation, mais attention aux rappels de sécurité. »

Cédrine Kerbaol, coureuse française

Stratégies et Enjeux pour le Classement Général

Cette étape est cruciale pour le classement général. Avec seulement deux étapes restantes après celle-ci, les favorites doivent se positionner. Une échappée bien gérée pourrait permettre à une outsider de grappiller des secondes précieuses, tandis qu’une attaque dans le col du Granier pourrait redistribuer les cartes. Les équipes comme SD Worx-Protime ou FDJ-Suez jouent gros, avec plusieurs coureuses placées dans le top 10.

Le sprint intermédiaire à Groslée-Saint-Benoît, prévu vers 15h18, a déjà donné un aperçu des ambitions des sprinteuses. Mais c’est dans les ascensions que les grimpeuses prendront la parole. La côte de Saint-Franc, à 16h14, et la côte de Berland, à 16h27, serviront de tremplin avant le Granier.

Les moments clés de l’étape :

  • 13h40 : Départ réel depuis Bourg-en-Bresse.
  • 15h18 : Sprint intermédiaire à Groslée-Saint-Benoît.
  • 16h14 : Côte de Saint-Franc, première difficulté majeure.
  • 16h27 : Côte de Berland, montée courte mais intense.
  • 16h53 : Sommet du col du Granier, moment décisif.
  • 17h30-17h55 : Arrivée estimée à Chambéry.

Un Tournant pour le Tour de France Femmes

Cette 7e étape marque un tournant dans cette édition 2025. Après des étapes de transition, le peloton entre dans le vif du sujet avec les Alpes. Les coureuses devront non seulement gérer leur effort sur les 159,7 km, mais aussi anticiper les deux étapes montagneuses à venir, notamment l’étape reine vers le col de la Madeleine. Une mauvaise journée aujourd’hui pourrait coûter cher aux ambitions de victoire finale.

Les spectateurs, massés le long des routes, attendent un spectacle à la hauteur. Les gorges du Guiers Vif, la cascade de Glandieu et le cadre majestueux des Préalpes offrent un décor grandiose à cette bataille sportive. Les coureuses, elles, savent que chaque coup de pédale compte.

Un Héritage Cycliste en Pleine Évolution

Le Tour de France Femmes, dans sa quatrième édition, continue de gagner en popularité. Avec 22 équipes de 7 coureuses, la compétition affiche un niveau relevé, mêlant jeunes talents et championnes établies. Cette étape, avec son arrivée inédite en descente, illustre l’évolution du cyclisme féminin, qui ose des parcours audacieux et techniques.

Les performances de coureuses comme Maëva Squiban, victorieuse la veille, ou Cédrine Kerbaol, qui rêve de briller dans les Alpes, montrent l’émergence d’une nouvelle génération. Leur audace, combinée à l’expérience des vétéranes, fait de ce Tour un événement incontournable.

« Le Tour de France Femmes 2025 montre une diversité de parcours qui met en valeur toutes les qualités des coureuses. »

Commentaire d’un observateur sur les réseaux sociaux

Et Après ?

Après cette étape, les coureuses n’auront que peu de répit. Dès le lendemain, elles affronteront l’étape reine vers le col de la Madeleine, un monstre de 18,6 km à 8,1 % de pente. Cette 7e étape, avec son col du Granier et sa descente technique, sert donc de répétition générale. Les équipes devront affiner leurs stratégies, préserver leurs leaders et gérer les efforts des coéquipières.

Pour les spectateurs, l’aventure continue. Chambéry vibrera jusqu’au samedi 2 août, avec des festivités prévues autour du départ de la 8e étape. Les Alpes, avec leur décor à couper le souffle, promettent un final haletant pour ce Tour de France Femmes 2025.

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Avec un peloton aussi talentueux et un parcours aussi exigeant, cette 7e étape s’annonce comme un moment clé de la compétition. Entre les échappées audacieuses, les ascensions explosives et une descente à couper le souffle, le suspense est garanti jusqu’à la ligne d’arrivée. Qui inscrira son nom au palmarès de cette journée alpine ?

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