Le match opposant Nice à Rennes ce mercredi soir a tenu toutes ses promesses en termes de spectacle et de rebondissements. Les deux équipes se sont livrées une bataille acharnée qui s’est soldée par un score de 3 buts à 2 en faveur des Aiglons. Au-delà du résultat, certains joueurs ont particulièrement brillé tandis que d’autres sont passés à côté. Découvrez notre analyse des tops et des flops de cette rencontre riche en émotions.
Un Evan Guessand flamboyant
L’attaquant niçois a été incontestablement l’homme du match. Déjà très en vue en ce début d’année 2025, Evan Guessand a porté son équipe vers la victoire avec un but inscrit dès la 12e minute. Toujours disponible et dangereux balle au pied, il a fait vivre un véritable calvaire à la défense rennaise. Son excellente vision du jeu lui a même permis de délivrer une passe décisive à Laborde juste avant la pause. Une prestation XXL à mettre au crédit du jeune prodige de 21 ans.
Tanguy Ndombélé, chef d’orchestre
Au milieu de terrain, c’est un Tanguy Ndombélé des grands soirs qui s’est illustré. De retour en forme après quelques pépins physiques, l’international français a régné en maître dans l’entrejeu. Insaisissable, il a délivré sa 2e passe décisive de la saison sur l’ouverture du score. Au four et au moulin, il a su se montrer précieux aussi bien offensivement que défensivement. Une performance XXL de l’ancien Lyonnais qui confirme son excellent début de saison.
Nice intraitable à domicile
Depuis le début de cet exercice 2024-2025, Nice est invaincu dans son antre de l’Allianz Riviera. Une statistique qui force le respect et qui permet aux hommes de Didier Digard de pointer à une belle 4e place avec 27 points au compteur. Éliminés en Coupe d’Europe, les Aiglons peuvent désormais se concentrer sur le championnat où ils apparaissent comme de sérieux prétendants à la Ligue des Champions. La victoire de ce soir face à un concurrent direct conforte leurs ambitions.
Steve Mandanda, le maillon faible
Le portier rennais aurait sans doute préféré rester sur le banc ce soir. Titularisé à la surprise générale, Steve Mandanda n’a pas répondu présent. S’il a d’abord bien débuté son match avec quelques parades, il a complètement craqué sur l’ouverture du score. Une grossière erreur qui coûte cher dans ce type de rencontres. Malgré une deuxième période plus solide, le mal était fait. Un match à oublier pour l’ancien marseillais dont l’avenir en Bretagne semble s’obscurcir.
Jorge Sampaoli, pari perdant
Sur le banc rennais, les choix de Jorge Sampaoli n’ont pas payé. Certes, l’attitude de ses joueurs est meilleure depuis son arrivée mais les résultats ne suivent pas vraiment. Seules deux victoires en 5 matchs, dont une laborieuse face aux amateurs de Bordeaux en Coupe. Avec cette 12e place provisoire, l’Argentin va devoir trouver rapidement la bonne formule s’il veut redresser la barre. Ses sauts d’humeur à répétition ne suffisent pas à masquer le manque de fond de jeu de son équipe. La mission s’annonce ardue.
Pablo Rosario voit rouge
Entré en cours de jeu côté niçois, Pablo Rosario aurait mieux fait de rester sur le banc. À peine 20 minutes après avoir foulé la pelouse, le milieu néerlandais a été exclu pour un geste dangereux. En essuyant ses crampons sur le thorax de Kalimuendo, il aurait pu coûter cher aux siens dans une fin de match sous haute tension. Un geste incompréhensible de la part du joueur de 27 ans qui ternit quelque peu cette belle victoire des Aiglons.
Au final, ce Nice-Rennes a tenu toutes ses promesses avec son lot de tops et de flops. Si les hommes de Didier Digard peuvent savourer cette précieuse victoire, ceux de Jorge Sampaoli vont devoir se remettre rapidement en question pour ne pas vivre une saison cauchemardesque. Les enseignements sont nombreux et les deux équipes n’ont pas fini de faire parler d’elles.