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Tir mortel d’une policière sur un jeune homme : le récit choc

🚨 Révélations chocs sur la fusillade mortelle de Cherbourg. Une policière témoigne : "Je n'ai pas eu d'autre choix, c'était mon instinct de survie". Mais l'IGPN ne retient ni légitime défense ni état de nécessité... Que s'est-il réellement passé cette nuit du 9 juin ?

C’est un récit bouleversant que livre Valérie B., gardienne de la paix âgée de 47 ans. Lors d’une intervention le 9 juin dernier à Octeville, près de Cherbourg, elle a fait usage de son arme de service, tuant Sulivan S., un jeune homme de 19 ans qui tentait de prendre la fuite. Mise en examen pour “homicide volontaire” et placée sous contrôle judiciaire, la policière s’est confiée sur les circonstances dramatiques qui l’ont conduite à presser la détente, cette nuit qui a basculé en quelques secondes.

“Je me suis vraiment sentie menacée par une arme”

Face aux enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et au juge d’instruction, Valérie B. a livré un témoignage poignant. Connue de ses collègues pour sa fragilité psychologique, elle affirme avoir agi par “instinct de survie”, persuadée que le fuyard était armé et représentait un danger imminent.

“Je n’ai pas eu d’autre choix, je me suis vraiment sentie menacée par une arme”

Valérie B., gardienne de la paix

Son avocat, Me Thomas Baudry, plaide les circonstances particulières de cette intervention sous haute tension : “Elle a agi en quelques secondes dans l’adrénaline d’une course-poursuite. Valérie n’est pas un cow-boy, elle a vu son collègue sortir son taser alors elle s’est dit qu’elle devait sortir son arme”. Pourtant, à l’issue de ses investigations, l’IGPN n’a retenu ni l’état de nécessité, ni la légitime défense.

Une affaire qui soulève la question des violences policières

Au-delà du drame humain, cette affaire remet sur le devant de la scène l’épineuse question des violences policières et du recours à la force, particulièrement dans le cadre des refus d’obtempérer. Depuis le début de l’année 2023, pas moins de 13 personnes ont été tuées lors de ce type d’interventions en France, suscitant l’émoi et la colère des proches des victimes.

La mère de Sulivan a d’ailleurs décidé de porter plainte contre la policière pour “homicide volontaire”, ne comprenant pas les circonstances ayant mené à la mort de son fils, qui selon elle n’était pas armé. L’avocat de la famille dénonce un usage disproportionné de la force et réclame toute la lumière sur cette affaire.

Cherbourg sous tension depuis le drame

Depuis la mort du jeune homme, l’atmosphère est particulièrement tendue à Cherbourg et dans sa périphérie. Des heurts ont éclaté à plusieurs reprises entre habitants et forces de l’ordre, des voitures ont été incendiées et des tirs de mortiers effectués en direction de la police.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a dépêché des renforts sur place pour tenter de ramener le calme, appelant à l’apaisement des esprits. Une marche blanche en hommage à Sulivan a rassemblé plusieurs centaines de personnes le week-end dernier, dans une ambiance à la fois recueillie et chargée d’émotion.

Une enquête qui s’annonce longue et complexe

L’enquête ouverte par le parquet devra faire toute la lumière sur le déroulé exact des événements et les responsabilités de chacun. Des zones d’ombre demeurent, notamment sur la question de savoir si Sulivan était armé ou non au moment des faits.

Les images de vidéosurveillance, les témoignages des policiers et des riverains ainsi que les expertises balistiques seront déterminants pour comprendre ce qui s’est joué en l’espace de quelques secondes cette nuit-là. La policière, elle, devra répondre de son tir mortel devant la justice et convaincre qu’elle a agi de manière proportionnée et absolument nécessaire.

Une affaire tragique supplémentaire qui vient questionner les pratiques policières et le maintien de l’ordre en France. Au-delà du choc et de l’émotion, il faudra tirer les leçons de ce drame pour qu’un tel scénario ne se reproduise plus.

L’enquête ouverte par le parquet devra faire toute la lumière sur le déroulé exact des événements et les responsabilités de chacun. Des zones d’ombre demeurent, notamment sur la question de savoir si Sulivan était armé ou non au moment des faits.

Les images de vidéosurveillance, les témoignages des policiers et des riverains ainsi que les expertises balistiques seront déterminants pour comprendre ce qui s’est joué en l’espace de quelques secondes cette nuit-là. La policière, elle, devra répondre de son tir mortel devant la justice et convaincre qu’elle a agi de manière proportionnée et absolument nécessaire.

Une affaire tragique supplémentaire qui vient questionner les pratiques policières et le maintien de l’ordre en France. Au-delà du choc et de l’émotion, il faudra tirer les leçons de ce drame pour qu’un tel scénario ne se reproduise plus.

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