Dans l’univers des réseaux sociaux, une nouvelle star a fait une entrée fracassante ces derniers mois. Thibaud Delapart, plus connu sous le pseudonyme Tibo InShape, est devenu en mai dernier le youtubeur français numéro 1 en termes d’abonnés, dépassant des figures emblématiques comme Squeezie et Cyprien. Mais qui se cache derrière ce phénomène qui divise autant qu’il fascine ?
L’ascension fulgurante d’un trublion des réseaux
Tout commence il y a quelques années quand Thibaud, passionné de musculation, se lance sur YouTube avec des vidéos de conseils sportifs. Très vite, sa personnalité explosive et son ton décalé séduisent une communauté grandissante. Fort de ce premier succès, il diversifie ses contenus et aborde des sujets plus larges, souvent avec humour et provocation.
La véritable accélération intervient début 2024 quand il se met à exploiter à fond le format court des «YouTube Shorts». Ces vidéos ultra-rythmées, sans paroles et sous-titrées en anglais lui permettent de conquérir un public international. Une stratégie payante qui lui fait franchir la barre symbolique des 10 millions d’abonnés.
Un positionnement ambigu qui suscite la polémique
Mais cette ascension s’accompagne aussi de critiques de plus en plus vives sur le fond de ses vidéos. Beaucoup lui reprochent de diffuser des idées réactionnaires sous couvert d’humour potache. Des commentateurs s’inquiètent de sa proximité assumée avec certaines figures médiatiques de la droite identitaire.
Tibo InShape assume un côté politically incorrect et une liberté de ton à contre-courant de la bien-pensance. Un positionnement qui séduit une partie de la jeunesse mais en rebute une autre. Il revendique le droit de s’engager sans pour autant faire de la politique sa priorité.
Je suis un mec de droite, et alors ? Je ne force personne à regarder mes vidéos !
Thibaud Delapart dans une interview au Parisien
Un succès qui interroge l’évolution des médias
Au-delà de la polémique, le phénomène Tibo InShape est révélateur des nouvelles dynamiques à l’œuvre dans les médias et réseaux sociaux. Il incarne cette nouvelle génération d’influenceurs, à la croisée du divertissement et de l’engagement, qui bousculent les codes.
Son parcours montre que les frontières entre anciennes et nouvelles célébrités sont de plus en plus poreuses. Sa capacité à s’imposer face aux acteurs établis (médias, politiques…) pose question. Beaucoup s’inquiètent du poids grandissant de ces nouvelles voix peu régulées.
Finalement, le cas Tibo InShape cristallise les enjeux liés à l’émergence des influenceurs comme centres de pouvoir. Un phénomène auquel nos sociétés vont devoir s’adapter, en trouvant le bon équilibre entre liberté d’expression et responsabilité.
Les secrets de la réussite façon Tibo
- Un sens du marketing digital aiguisé pour maximiser son audience
- Une personnalité clivante mais attachante, des contenus accrocheurs
- Un mélange d’humour et de prises de position décomplexées
- Des formats adaptés aux nouveaux usages (vidéo courte, sous-titrage…)
Nul doute que ce succès va faire des émules tant la recette a démontré son efficacité. Reste à savoir si ce modèle est durable et quelles en seront les implications sur le long terme pour nos sociétés.
En attendant, Tibo InShape peut savourer sa pole position et surfer sur son image de trublion des réseaux. Non sans continuer de susciter le débat par des coups d’éclat dont il a le secret. Le dernier en date : une possible candidature aux prochaines élections. Vraie ambition ou coup de com’ ? L’avenir nous le dira.
Mais cette ascension s’accompagne aussi de critiques de plus en plus vives sur le fond de ses vidéos. Beaucoup lui reprochent de diffuser des idées réactionnaires sous couvert d’humour potache. Des commentateurs s’inquiètent de sa proximité assumée avec certaines figures médiatiques de la droite identitaire.
Tibo InShape assume un côté politically incorrect et une liberté de ton à contre-courant de la bien-pensance. Un positionnement qui séduit une partie de la jeunesse mais en rebute une autre. Il revendique le droit de s’engager sans pour autant faire de la politique sa priorité.
Je suis un mec de droite, et alors ? Je ne force personne à regarder mes vidéos !
Thibaud Delapart dans une interview au Parisien
Un succès qui interroge l’évolution des médias
Au-delà de la polémique, le phénomène Tibo InShape est révélateur des nouvelles dynamiques à l’œuvre dans les médias et réseaux sociaux. Il incarne cette nouvelle génération d’influenceurs, à la croisée du divertissement et de l’engagement, qui bousculent les codes.
Son parcours montre que les frontières entre anciennes et nouvelles célébrités sont de plus en plus poreuses. Sa capacité à s’imposer face aux acteurs établis (médias, politiques…) pose question. Beaucoup s’inquiètent du poids grandissant de ces nouvelles voix peu régulées.
Finalement, le cas Tibo InShape cristallise les enjeux liés à l’émergence des influenceurs comme centres de pouvoir. Un phénomène auquel nos sociétés vont devoir s’adapter, en trouvant le bon équilibre entre liberté d’expression et responsabilité.
Les secrets de la réussite façon Tibo
- Un sens du marketing digital aiguisé pour maximiser son audience
- Une personnalité clivante mais attachante, des contenus accrocheurs
- Un mélange d’humour et de prises de position décomplexées
- Des formats adaptés aux nouveaux usages (vidéo courte, sous-titrage…)
Nul doute que ce succès va faire des émules tant la recette a démontré son efficacité. Reste à savoir si ce modèle est durable et quelles en seront les implications sur le long terme pour nos sociétés.
En attendant, Tibo InShape peut savourer sa pole position et surfer sur son image de trublion des réseaux. Non sans continuer de susciter le débat par des coups d’éclat dont il a le secret. Le dernier en date : une possible candidature aux prochaines élections. Vraie ambition ou coup de com’ ? L’avenir nous le dira.