Imaginez un instant la frustration de ne pas débuter une demi-finale de Champions Cup à domicile, dans un stade archi-comble. C’est le sentiment amer qu’a dû ressentir Thomas Ramos, l’arrière vedette du Stade Toulousain, écarté au profit de l’Écossais Blair Kinghorn lors de la rencontre face aux Harlequins.
Un choix difficile à accepter pour Ramos
Dans une interview accordée à Midi Olympique, le buteur toulousain est revenu sur ce statut inhabituel de remplaçant. «J’ai ressenti beaucoup de frustration de ne pas débuter un match de cette importance», confie-t-il sans détour. Pour un joueur de son calibre, habitué aux grands rendez-vous, c’est un véritable crève-cœur.
Tout joueur de rugby rêve d’être titulaire en demi-finale de Champions Cup à domicile, au Stadium, devant 35.000 personnes. Ce fut dur à encaisser sur le coup.
– Thomas Ramos
Faire abstraction de la déception
Malgré cette immense désillusion, Ramos a su faire preuve de professionnalisme. Il savait que son rôle de remplaçant serait crucial, comme souvent dans le rugby de haut niveau. «J’ai essayé de me concentrer là-dessus et de faire abstraction de ma déception personnelle», explique-t-il avec maturité.
Un avenir incertain en finale
La grande question qui se pose désormais est de savoir si Thomas Ramos retrouvera sa place de titulaire pour la finale face au Leinster ce samedi. Le suspense reste entier jusqu’à l’annonce de la composition d’équipe par Ugo Mola en fin de semaine.
Une chose est sûre, qu’il soit sur le terrain dès le coup d’envoi ou qu’il doive une nouvelle fois s’illustrer en sortie de banc, le Stade Toulousain aura plus que jamais besoin d’un grand Thomas Ramos pour espérer soulever un nouveau trophée européen.