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Thierry Breton : Les Révélations Suite à Sa Démission Fracassante

Thierry Breton révèle enfin les dessous de sa démission fracassante de la Commission Européenne ! Problèmes de gouvernance, pressions politiques, nominations douteuses... L'ancien Commissaire ne mâche pas ses mots et lève le voile sur les coulisses de Bruxelles. Un témoignage explosif à ne pas manquer pour comprendre la crise qui secoue l'Europe.

Une semaine après avoir claqué la porte de la Commission Européenne, Thierry Breton sort enfin du silence. Dans un entretien exclusif accordé à France Inter ce dimanche, l’ex-Commissaire Européen au Marché Intérieur a levé le voile sur les raisons profondes de sa démission choc, révélant au passage l’existence de graves dysfonctionnements au sein de l’exécutif européen. Des révélations explosives qui risquent de secouer Bruxelles et d’alimenter les doutes sur l’avenir du projet européen.

Des “problèmes de gouvernance” à Bruxelles

C’est le cœur du message de Thierry Breton : il y a un sérieux problème dans le fonctionnement de la Commission Européenne. “Si j’estime que je ne suis pas à l’aise avec la gouvernance, j’en tire les conséquences. Et ça a été fait !”, a-t-il lâché, sans prendre de gants. Pour lui, la nouvelle organisation “un peu plus verticalisée” mise en place par Ursula von der Leyen, avec moins de commissaires expérimentés et certains “rétrogradés”, est un “symbole assez inédit dans l’histoire de l’institution”. Une prise en main autoritaire qui semble avoir été la goutte d’eau pour Thierry Breton.

Le rôle trouble d’Ursula von der Leyen

Car au-delà des questions d’organisation, c’est bien la Présidente de la Commission elle-même qui est dans le viseur de l’ancien ministre français. Quelques jours avant l’annonce des nouveaux portefeuilles, alors que Paris soutenait encore la reconduction de Thierry Breton, cette dernière aurait mis Emmanuel Macron face à un choix cornélien : “ou bien c’est Thierry Breton mais avec un plus petit portefeuille, ou bien c’est un autre mais avec un plus gros portefeuille”. Un véritable ultimatum qui illustre les relations notoirement difficiles entre Ursula von der Leyen et celui qui fut un temps pressenti pour lui succéder à la tête de la Commission.

Un choix impossible pour Paris

Face à ce qui s’apparente à un chantage en bonne et due forme, Emmanuel Macron a dû trancher. Et Thierry Breton de préciser, avec une once d’amertume : “j’ai estimé que dans ces conditions, je n’avais plus ma place dans ce collège”. Une décision radicale mais “pas un grief” selon lui, même s’il admet que Paris aurait pu faire un autre choix et ne pas céder face à l’intransigeance allemande.

Stéphane Séjourné, un choix par défaut ?

Pour remplacer Thierry Breton, Emmanuel Macron a finalement proposé Stéphane Séjourné, actuel Président du groupe Renew au Parlement Européen. Un choix par défaut selon certains, même si l’intéressé a assuré “ne pas faire grief de cette situation” à son successeur désigné. Il n’en reste pas moins que le casting de la nouvelle Commission Européenne suscite des interrogations, tant sur la méthode que sur le fond.

Un “départ fracassant” qui interroge

Au final, ce départ surprise d’un des poids lourds français à Bruxelles pose question. Si Thierry Breton affirme avoir démissionné de lui-même, son “départ fracassant” comme il le qualifie lui-même ne manquera pas d’alimenter les spéculations sur les tensions et les luttes d’influence qui agitent les couloirs du Berlaymont. Des tensions qui semblent avoir atteint un point de rupture et qui ne présagent rien de bon pour l’avenir du projet européen, au moment où l’Union fait face à de multiples crises.

Une Europe en panne de leadership ?

Car au-delà du cas Breton, c’est bien la question du leadership européen qui est posée. Avec une Commission affaiblie, une présidente contestée et des États membres plus divisés que jamais, l’Union Européenne donne une image préoccupante, bien loin des ambitions affichées. Si rien ne change, c’est tout l’édifice européen qui pourrait vaciller, faute de pilotes capables de tenir le cap dans la tempête. Un constat alarmant qui appelle à une profonde remise en question des méthodes et du fonctionnement des institutions européennes.

L’Europe traverse une crise existentielle majeure. Sans un sursaut, sans un réel leadership, le projet européen pourrait bien dérailler.

– Un diplomate européen

Les révélations de Thierry Breton sont donc un signal d’alarme qu’il convient de prendre très au sérieux. Elles illustrent le malaise profond qui ronge les institutions européennes et la nécessité d’une réforme en profondeur de leur mode de fonctionnement. Faute de quoi, c’est l’avenir même de l’Union qui pourrait être remis en cause, avec toutes les conséquences que cela implique pour les citoyens européens. Un enjeu crucial qui mérite un vrai débat et une vraie prise de conscience de la part des dirigeants européens. En espérant qu’il ne soit pas déjà trop tard.

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