Dans les tréfonds de la Thaïlande, un réseau souterrain de fermes de minage de bitcoin vient d’être démantelé par les autorités. Neuf installations clandestines sont accusées d’avoir détourné l’équivalent de plus de 270.000 euros d’électricité pour alimenter leurs opérations illicites. Une affaire qui met en lumière les dérives d’une industrie en plein essor, à l’heure où le cours du bitcoin flambe à nouveau.
Une Dénonciation Citoyenne à l’Origine de l’Enquête
C’est grâce à la vigilance d’un habitant de la province de Surat Thani, dans le sud de la Thaïlande, que l’affaire a éclaté au grand jour. Intrigué par la présence de caméras de surveillance sur une maison inoccupée, il a alerté les autorités. Le Central Investigation Bureau (CIB) et l’Autorité provinciale de l’électricité (PEA) ont alors mené l’enquête, découvrant sur place de mystérieux équipements servant au minage de bitcoin.
Les perquisitions se sont ensuite enchaînées, révélant l’existence de huit autres «fermes» similaires dans la région. Deux individus de 30 ans ont été interpellés et inculpés pour leur implication présumée dans ce vaste réseau de fraude à l’électricité.
Le Minage de Bitcoin, une Activité Énergivore
Mais comment fonctionne exactement le minage de bitcoin, et pourquoi nécessite-t-il autant d’énergie ? Pour créer de nouveaux bitcoins, des «mineurs» mettent à disposition la puissance de calcul de machines surpuissantes pour valider des blocs de transactions. En échange, ils sont récompensés en bitcoins fraîchement émis. Un procédé gourmand en électricité, qui soulève de plus en plus de questions sur son impact environnemental.
L’infrastructure bitcoin a besoin d’une puissance de calcul colossale, fournie par des particuliers et des entreprises appelés “mineurs”. Leur objectif : récolter de nouveaux bitcoins en validant des blocs de données.
Pongsak Meemusik, officier de police en charge de l’opération
En Thaïlande, l’Essor des Fermes Clandestines
Si le minage de cryptomonnaies est légal en Thaïlande, il est soumis à une réglementation stricte et à des taxes spécifiques. Une situation qui favorise le développement d’activités souterraines cherchant à échapper au fisc et aux coûts élevés de l’énergie. En 2024, les descentes de police se multiplient pour démanteler ces fermes illégales qui se jouent des autorités.
Le Bitcoin, Toujours plus Haut
Pendant ce temps, le cours du bitcoin continue son ascension fulgurante. La cryptomonnaie star a frôlé les 90.000 dollars dans la nuit de mardi à mercredi, portée par l’élan de la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine. Un record qui ravive les passions et les spéculations autour de cet actif décentralisé et non régulé.
Mais le bitcoin reste une ressource limitée. Son créateur mystérieux, connu sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, a fixé son volume total à 21 millions d’unités. Un plafond qui devrait être atteint aux alentours de 2140, alors que plus de 19 millions de bitcoins sont déjà en circulation. Pour contrôler le rythme d’émission, le réseau a institué un mécanisme baptisé «halving», qui divise périodiquement la récompense des mineurs.
Vers une Régulation du Minage ?
Face à la flambée du bitcoin et à la multiplication des dérives, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer un encadrement plus strict du minage. Les révélations sur les fermes clandestines de Thaïlande rappellent l’urgence de la situation. Entre fraude fiscale, gaspillage énergétique et risques spéculatifs, l’industrie des cryptomonnaies semble avoir atteint un point de bascule. Les autorités parviendront-elles à reprendre la main, ou assiste-t-on aux prémices d’un Far West numérique ? L’avenir du bitcoin est plus que jamais suspendu à ces questions.
Mais comment fonctionne exactement le minage de bitcoin, et pourquoi nécessite-t-il autant d’énergie ? Pour créer de nouveaux bitcoins, des «mineurs» mettent à disposition la puissance de calcul de machines surpuissantes pour valider des blocs de transactions. En échange, ils sont récompensés en bitcoins fraîchement émis. Un procédé gourmand en électricité, qui soulève de plus en plus de questions sur son impact environnemental.
L’infrastructure bitcoin a besoin d’une puissance de calcul colossale, fournie par des particuliers et des entreprises appelés “mineurs”. Leur objectif : récolter de nouveaux bitcoins en validant des blocs de données.
Pongsak Meemusik, officier de police en charge de l’opération
En Thaïlande, l’Essor des Fermes Clandestines
Si le minage de cryptomonnaies est légal en Thaïlande, il est soumis à une réglementation stricte et à des taxes spécifiques. Une situation qui favorise le développement d’activités souterraines cherchant à échapper au fisc et aux coûts élevés de l’énergie. En 2024, les descentes de police se multiplient pour démanteler ces fermes illégales qui se jouent des autorités.
Le Bitcoin, Toujours plus Haut
Pendant ce temps, le cours du bitcoin continue son ascension fulgurante. La cryptomonnaie star a frôlé les 90.000 dollars dans la nuit de mardi à mercredi, portée par l’élan de la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine. Un record qui ravive les passions et les spéculations autour de cet actif décentralisé et non régulé.
Mais le bitcoin reste une ressource limitée. Son créateur mystérieux, connu sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, a fixé son volume total à 21 millions d’unités. Un plafond qui devrait être atteint aux alentours de 2140, alors que plus de 19 millions de bitcoins sont déjà en circulation. Pour contrôler le rythme d’émission, le réseau a institué un mécanisme baptisé «halving», qui divise périodiquement la récompense des mineurs.
Vers une Régulation du Minage ?
Face à la flambée du bitcoin et à la multiplication des dérives, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer un encadrement plus strict du minage. Les révélations sur les fermes clandestines de Thaïlande rappellent l’urgence de la situation. Entre fraude fiscale, gaspillage énergétique et risques spéculatifs, l’industrie des cryptomonnaies semble avoir atteint un point de bascule. Les autorités parviendront-elles à reprendre la main, ou assiste-t-on aux prémices d’un Far West numérique ? L’avenir du bitcoin est plus que jamais suspendu à ces questions.