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Tex Dézingue la Nouvelle Intervilles : Tout Faux ?

Tex n'y va pas avec le dos de la cuillère : pour lui, la nouvelle version d'Intervilles est un fiasco total. "Tout faux" lance-t-il, regrettant surtout l'absence des mythiques vachettes. Mais pourquoi ce retour n'a-t-il pas convaincu ? Et qu'est-ce qui manque vraiment à ce jeu culte ?

Vous souvenez-vous de ces soirées d’été où toute la famille se rassemblait devant le petit écran pour encourager sa ville préférée ? Les cris, les rires, les chutes spectaculaires et, bien sûr, ces fameuses vachettes qui semaient la pagaille sur le plateau. Intervilles, c’était ça : un cocktail explosif de compétition bon enfant et de folie pure. Mais quand l’émission a tenté un retour en 2025, beaucoup ont déchanté. Et parmi les voix les plus critiques, celle de Tex résonne particulièrement fort.

Le retour d’Intervilles : une tentative qui divise

L’été 2025 a vu le grand jeu culte reprendre du service sur France 2. Nagui aux commandes, entouré d’une équipe pétillante avec Bruno Guillon, Camille Cerf ou encore Valérie Bègue. Sur le papier, tout semblait réuni pour un succès. Pourtant, les audiences n’ont pas suivi et les réactions ont été mitigées. Certains téléspectateurs ont apprécié ce vent de nostalgie, tandis que d’autres ont trouvé que l’âme du programme s’était évaporée.

Parmi ces déçus, Tex n’a pas mâché ses mots. Invité dans une émission YouTube animée par Jordan de Luxe, l’ancien complice de Patrice Laffont et Olivier Chiabodo a livré une analyse sans filtre. Pour lui, cette nouvelle version rate complètement sa cible.

« Tout faux » : les mots cash de Tex

Quand on lui demande s’il a regardé les nouveaux épisodes, Tex ironise d’abord : il n’était « pas puni ». Puis il tempère, reconnaissant que l’équipe s’est amusée. Mais très vite, il passe à l’offensive : « Il y a tout faux par rapport à ce qu’on avait fait tout bien ».

Ces mots sont lourds de sens. Tex, qui a marqué l’histoire du jeu en rejoignant l’aventure en 1997, sait de quoi il parle. Il a vécu les grandes heures d’Intervilles, celles où les arènes débordaient d’énergie et où les téléspectateurs étaient au rendez-vous par millions.

« Nous, c’était une autre époque, une autre période et une autre économie »

Tex

Cette phrase résume bien le fossé qui sépare les versions. À l’époque, le budget permettait des moyens conséquents, des décors impressionnants et une liberté créative plus grande. Aujourd’hui, les contraintes sont différentes, et cela se ressent.

Les vachettes : l’élément culte qui manque cruellement

Si Tex pointe un manque majeur, c’est bien celui des fameuses vachettes. Ces animaux espiègles qui poursuivaient les candidats ont marqué des générations. Pour lui, sans elles, le jeu perd son identité.

« Intervilles sans les vachettes, c’est comme si tu allais visiter Disney sans les manèges »

Tex

L’image est forte et parlante. Les vachettes n’étaient pas qu’un gag, elles symbolisaient le chaos joyeux, l’imprévisible qui rendait chaque épreuve unique. Leur absence s’explique probablement par les préoccupations actuelles sur le bien-être animal, un sujet sensible qui a beaucoup évolué depuis les années 90.

Mais pour les nostalgiques, c’est une perte immense. Le jeu devient plus sage, plus policé, et perd cette dose d’adrénaline qui faisait son charme. Tex n’est d’ailleurs pas le seul à le regretter : de nombreux téléspectateurs ont exprimé la même déception sur les réseaux.

Un succès passé qui contraste avec l’échec actuel

Tex rappelle avec fierté les années fastes. Quand il a repris l’émission avec Philippe Lepers dans les années 2010, le programme a cartonné pendant trois étés consécutifs. Les audiences étaient au beau fixe, prouvant que le concept avait encore un public fidèle.

Pourquoi ce retour-là a fonctionné et pas le récent ? Plusieurs facteurs entrent en jeu. D’abord, la présence des éléments cultes comme les vachettes. Ensuite, une production qui respectait l’esprit originel sans trop le moderniser. Enfin, un timing parfait en période estivale.

Au contraire, la version 2025 semble avoir voulu trop en faire ou pas assez. Les épreuves paraissent édulcorées, l’humour moins mordant. Et les audiences en ont souffert, loin des scores d’antan.

Des désaccords qui ont marqué la carrière de Tex

Tex évoque aussi ses propres expériences avec les producteurs. À l’époque du revival des années 2010, il a choisi de ne pas poursuivre l’aventure. La raison ? Des divergences sur la direction artistique.

La production voulait intégrer des segments avec des enfants et des seniors. Tex n’était pas convaincu. Pour lui, cela diluait l’essence du jeu, qui reposait sur l’énergie des adultes en compétition débridée.

Ces choix montrent à quel point il est attaché à la formule originelle. Il préfère une version authentique, même risquée, plutôt qu’une adaptation trop lisse qui perd son âme.

Intervilles : une émission mythique à travers les décennies

Pour bien comprendre la critique de Tex, il faut remonter aux sources. Créée en 1962 par Guy Lux, l’émission opposait des villes françaises dans des épreuves physiques et ludiques. Le succès fut immédiat et dura jusqu’en 2004, avec quelques pauses.

Les animateurs se sont succédé : Guy Lux bien sûr, puis Léon Zitrone, Simone Garnier, et plus tard Olivier Chiabodo, Nathalie Simon, Patrice Laffont. Chaque époque avait son style, mais l’esprit restait le même : fête populaire, rivalité amicale, spectacle total.

  • Années 60-70 : l’âge d’or avec des moyens énormes et une audience massive.
  • Années 80-90 : l’arrivée de Tex et des vachettes qui deviennent iconiques.
  • Années 2000 : tentatives de modernisation qui peinent à convaincre.
  • Années 2010 : le carton avec Lepers et Tex.
  • 2024-2025 : les retours timides sous Nagui.

Cette chronologie montre que le succès dépend souvent du respect de la recette initiale. Quand on s’en éloigne trop, le public boude.

Pourquoi les retours modernes peinent à convaincre ?

Au-delà d’Intervilles, de nombreuses émissions cultes ont tenté le comeback ces dernières années. Certaines réussissent, d’autres non. Qu’est-ce qui fait la différence ?

D’abord, le contexte sociétal. Ce qui faisait rire hier peut choquer aujourd’hui. Les questions de sécurité, de bien-être animal, d’inclusivité changent la donne. Les producteurs doivent adapter, mais sans dénaturer.

Ensuite, la concurrence. Avec les plateformes de streaming, les réseaux sociaux, l’attention des téléspectateurs est fragmentée. Un jeu estival doit être exceptionnel pour capter l’audience.

Enfin, la nostalgie joue un double rôle. Elle attire les anciens fans, mais les jeunes générations n’ont pas le même attachement. Il faut donc séduire tout le monde.

Dans le cas d’Intervilles, l’absence des vachettes symbolise tous ces compromis. Le jeu devient plus familial, mais perd son côté transgressif qui faisait son sel.

Les réactions du public et des autres personnalités

Tex n’est pas une voix isolée. D’autres figures de la télévision ont exprimé des réserves. Certains regrettent une mise en scène trop propre, des épreuves moins spectaculaires.

Sur les réseaux, les avis sont partagés. Les plus jeunes apprécient parfois cette version modernisée, tandis que les quarantenaires et plus soupirent après l’époque bénie des vachettes.

Même des proches historiques du concept ont critiqué certaines choices. Preuve que le débat dépasse la simple opinion personnelle de Tex.

L’avenir d’Intervilles : un nouveau retour possible ?

Malgré les critiques, l’émission conserve un capital sympathie énorme. France 2 pourrait retenter l’expérience, peut-être avec des ajustements. Intégrer plus d’humour, retrouver des épreuves iconiques adaptées aux normes actuelles ?

Ou alors accepter que certaines émissions appartiennent à leur époque. Comme les grandes variétés du samedi soir, Intervilles incarne une télévision disparue, plus libre, plus déjantée.

Tex, lui, semble résigné. Il garde une tendresse pour ce qu’il a vécu, mais ne croit plus au miracle d’un retour triomphal.

Ce que cette polémique dit de la télévision actuelle

Au fond, les mots de Tex dépassent Intervilles. Ils interrogent sur l’évolution du paysage audiovisuel français. Entre contraintes budgétaires, normes éthiques et concurrence féroce, produire du divertissement populaire devient un défi.

Les succès récents comme les jeux quotidiens ou certaines téléréalités montrent qu’on peut encore rassembler. Mais pour les grands formats estivaux, la recette est plus compliquée.

Cette critique invite aussi à la réflexion : doit-on ressusciter tous les classiques ? Ou vaut-il mieux créer de nouveaux concepts qui parlent à la génération actuelle ?

Une chose est sûre : Intervilles reste gravé dans la mémoire collective. Et les déclarations de Tex ravivent cette flamme nostalgique chez beaucoup de Français. Peut-être que c’est déjà une forme de victoire.

En résumé : Tex pointe du doigt ce que beaucoup pensent tout bas. Sans ses éléments les plus fous, Intervilles perd son identité. Le retour de 2025, malgré les efforts, n’a pas recréé la magie d’antan. Reste une question : le jeu culte refera-t-il un jour surface dans sa version la plus débridée ? L’avenir nous le dira.

En attendant, les rediffusions des anciennes saisons continuent de faire le bonheur des plateformes et chaînes thématiques. Preuve que la vraie Intervilles, celle des vachettes et des éclats de rire incontrôlables, reste irremplaçable.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Le jeu méritait-il ce retour édulcoré, ou faut-il laisser les souvenirs intacts ? Le débat est ouvert.

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