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Tensions Entre les États-Unis et le Panama Suite aux Déclarations de Trump

Le Panama s'alarme auprès de l'ONU suite aux propos chocs de Donald Trump lors de son investiture, menaçant de reprendre le contrôle du canal interocéanique. Une nouvelle crise diplomatique en vue entre les deux pays ? La tension monte...

Lors de sa cérémonie d’investiture lundi, le président américain Donald Trump a provoqué l’inquiétude du Panama en affirmant vouloir reprendre le contrôle du canal de Panama. Une déclaration qui n’a pas manqué de faire réagir le gouvernement panaméen, qui s’est empressé d’exprimer ses préoccupations auprès du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.

Le Panama interpelle l’ONU face aux menaces de Trump

Dans une lettre officielle transmise mardi à Guterres, la mission diplomatique du Panama auprès de l’ONU a qualifié les propos tenus par Trump de « préoccupants ». Le pays, qui siège actuellement au Conseil de sécurité, a sollicité les « bons offices » du secrétaire général pour relayer cette missive aux 15 membres de l’instance onusienne.

Trump réitère sa volonté de reprendre le contrôle du canal

Lors de son discours d’investiture, Donald Trump est revenu sur sa menace de s’emparer à nouveau de cette voie navigable stratégique reliant l’Atlantique au Pacifique, construite par les États-Unis au début du 20e siècle et rétrocédée au Panama en 1999. Selon lui, les navires américains y seraient « gravement surtaxés » et la Chine exploiterait le canal au détriment de son pays.

« Nous avons été très maltraités par ce cadeau insensé qui n’aurait jamais dû être fait. […] Et surtout, la Chine exploite le canal de Panama, et nous ne l’avons pas donné à la Chine, nous l’avons donné au Panama. Et nous allons le reprendre. »

– Donald Trump, président des États-Unis

Un symbole de la souveraineté panaméenne menacé

Le canal de Panama revêt une importance cruciale pour le pays d’Amérique centrale. Outre son rôle clé dans le commerce maritime international, il est devenu un véritable symbole de la souveraineté nationale depuis sa rétrocession il y a plus de deux décennies. Les velléités expansionnistes affichées par Trump heurtent donc de plein fouet la fierté panaméenne.

D’après une source proche du gouvernement, les autorités du Panama craignent que les États-Unis ne cherchent à profiter de leur position de force pour imposer un nouveau rapport de force concernant la gestion et les revenus générés par le canal. Une inquiétude renforcée par le tempérament imprévisible et les déclarations fracassantes dont est coutumier le locataire de la Maison Blanche.

Une crise diplomatique en perspective

Si Donald Trump venait à concrétiser sa menace, nul doute qu’une grave crise diplomatique éclaterait entre les deux pays. Le Panama, qui entretient des relations historiquement étroites mais complexes avec son puissant voisin du nord, pourrait chercher des appuis auprès de la communauté internationale pour contrer les ambitions américaines et préserver sa souveraineté sur cet actif stratégique.

Reste à savoir jusqu’où ira le président américain dans sa rhétorique musclée et s’il osera défier le droit international en tentant de mettre la main sur le canal de Panama. Une chose est sûre, ses déclarations ont d’ores et déjà ravivé les tensions et la méfiance entre Washington et Panama City.

La Chine, l’autre acteur clé du dossier

En arrière-plan de ce différend se dessine l’ombre de la Chine, dont la montée en puissance dans la région inquiète les États-Unis. Pékin a considérablement accru ces dernières années ses investissements en Amérique centrale et notamment au Panama, y voyant un point d’ancrage stratégique pour développer son influence et ses échanges commerciaux.

L’usage que fait Donald Trump de la « carte chinoise » pour justifier ses visées sur le canal illustre la rivalité croissante entre les deux superpuissances. Un bras de fer géopolitique dont le Panama se retrouve malgré lui l’un des théâtres et qui pourrait l’obliger à un délicat jeu d’équilibriste diplomatique pour défendre ses intérêts.

Dans ce contexte, l’appel du Panama à la médiation onusienne vise à internationaliser le dossier et à s’assurer des soutiens face à l’imprévisible président américain. Mais il est peu probable que la Chine, elle aussi membre permanent du Conseil de sécurité, s’implique en faveur de Panama City au risque d’affronter directement Washington.

Un dossier explosif à suivre de près

Au final, les déclarations intempestives de Donald Trump sur le canal de Panama augurent de nouvelles turbulences dans les relations déjà agitées entre les deux pays. Si le dirigeant américain devait aller au bout de sa logique interventionniste, le risque d’une crise diplomatique majeure se profilerait, obligeant la communauté internationale à sortir de sa réserve.

Une chose est sûre, ce dossier hautement sensible est à suivre de très près tant il cristallise les enjeux de souveraineté, les rapports de force géopolitiques et la volonté de puissance américaine incarnée par Donald Trump. Et le Panama, plus que jamais, aura besoin de faire preuve d’habileté et de fermeté pour défendre son joyau national convoité.

Si Donald Trump venait à concrétiser sa menace, nul doute qu’une grave crise diplomatique éclaterait entre les deux pays. Le Panama, qui entretient des relations historiquement étroites mais complexes avec son puissant voisin du nord, pourrait chercher des appuis auprès de la communauté internationale pour contrer les ambitions américaines et préserver sa souveraineté sur cet actif stratégique.

Reste à savoir jusqu’où ira le président américain dans sa rhétorique musclée et s’il osera défier le droit international en tentant de mettre la main sur le canal de Panama. Une chose est sûre, ses déclarations ont d’ores et déjà ravivé les tensions et la méfiance entre Washington et Panama City.

La Chine, l’autre acteur clé du dossier

En arrière-plan de ce différend se dessine l’ombre de la Chine, dont la montée en puissance dans la région inquiète les États-Unis. Pékin a considérablement accru ces dernières années ses investissements en Amérique centrale et notamment au Panama, y voyant un point d’ancrage stratégique pour développer son influence et ses échanges commerciaux.

L’usage que fait Donald Trump de la « carte chinoise » pour justifier ses visées sur le canal illustre la rivalité croissante entre les deux superpuissances. Un bras de fer géopolitique dont le Panama se retrouve malgré lui l’un des théâtres et qui pourrait l’obliger à un délicat jeu d’équilibriste diplomatique pour défendre ses intérêts.

Dans ce contexte, l’appel du Panama à la médiation onusienne vise à internationaliser le dossier et à s’assurer des soutiens face à l’imprévisible président américain. Mais il est peu probable que la Chine, elle aussi membre permanent du Conseil de sécurité, s’implique en faveur de Panama City au risque d’affronter directement Washington.

Un dossier explosif à suivre de près

Au final, les déclarations intempestives de Donald Trump sur le canal de Panama augurent de nouvelles turbulences dans les relations déjà agitées entre les deux pays. Si le dirigeant américain devait aller au bout de sa logique interventionniste, le risque d’une crise diplomatique majeure se profilerait, obligeant la communauté internationale à sortir de sa réserve.

Une chose est sûre, ce dossier hautement sensible est à suivre de très près tant il cristallise les enjeux de souveraineté, les rapports de force géopolitiques et la volonté de puissance américaine incarnée par Donald Trump. Et le Panama, plus que jamais, aura besoin de faire preuve d’habileté et de fermeté pour défendre son joyau national convoité.

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