Alors que la Nouvelle-Calédonie traverse une période de fortes tensions suite à la mort de deux hommes lors d’une opération des forces de l’ordre, le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé ce mardi son intention de porter plainte contre le député LFI Raphaël Arnault. En cause, les propos de l’Insoumis accusant la police et la gendarmerie d’« assassinats de Kanaks » dans l’archipel du Pacifique.
Une plainte pour des propos juges inacceptables
Dès sa prise de fonctions lundi, Bruno Retailleau avait donné le ton, affirmant qu’il ne tolèrerait « aucune offense physique et verbale contre les forces de l’ordre ». Fidèle à cette ligne, il a estimé les accusations de Raphaël Arnault inacceptables, surtout venant d’un député :
On ne peut pas se ceindre d’une écharpe bleu blanc rouge pour avoir de tels comportements. Ce genre de comportements est une violence qui est inacceptable.
Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur
Le ministre a assuré qu’il saisirait le procureur de la République dans la journée et porterait plainte contre le député LFI. Il a par ailleurs indiqué qu’il agirait systématiquement de la sorte contre toute personne tenant des propos dénigrads envers la police.
Une situation très tendue en Nouvelle-Calédonie
Les propos de Raphaël Arnault faisaient suite à la mort de deux hommes, tués par balle lors d’une opération de la gendarmerie à Saint-Louis dans la nuit du 18 au 19 septembre. Ces décès portent à 13 le nombre de personnes ayant perdu la vie depuis le début des troubles en Nouvelle-Calédonie.
La tribu de Saint-Louis, communauté indépendantiste, est au cœur des tensions qui secouent l’archipel. De nombreux affrontements et incidents y ont éclaté ces dernières semaines, sur fond de revendications politiques et sociales.
Une situation scrutée par le gouvernement
Face à cette situation explosive, le gouvernement multiplie les appels au calme et affirme suivre la situation de près. Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer se rendra sur place prochainement pour rencontrer les différents acteurs.
De leur côté, les autorités locales tentent de reprendre le dialogue avec les représentants indépendantistes, dans l’espoir d’apaiser les tensions. Mais la mort des deux hommes à Saint-Louis risque de compliquer encore davantage les discussions.
Une île sous haute tension
La Nouvelle-Calédonie, collectivité française du Pacifique, est en proie à de fortes tensions depuis plusieurs mois maintenant :
- Revendications indépendantistes qui s’accentuent
- Violences et affrontements récurrents
- Blocages et barrages sur les routes
- Bâtiments publics dégradés
Le référendum sur l’indépendance de 2021, boycotté par les indépendantistes, n’a pas permis d’apaiser la situation. Au contraire, beaucoup estiment qu’il a attisé les braises d’un feu qui couvait depuis longtemps.
Les récents événements tragiques risquent d’envenimer encore davantage un climat déjà délétère. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour l’avenir de ce territoire meurtri. Le gouvernement, les élus locaux et l’ensemble des forces vives devront faire preuve de responsabilité et de retenue pour tenter de ramener le calme et la sérénité sur « le Caillou ».
La tribu de Saint-Louis, communauté indépendantiste, est au cœur des tensions qui secouent l’archipel. De nombreux affrontements et incidents y ont éclaté ces dernières semaines, sur fond de revendications politiques et sociales.
Une situation scrutée par le gouvernement
Face à cette situation explosive, le gouvernement multiplie les appels au calme et affirme suivre la situation de près. Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer se rendra sur place prochainement pour rencontrer les différents acteurs.
De leur côté, les autorités locales tentent de reprendre le dialogue avec les représentants indépendantistes, dans l’espoir d’apaiser les tensions. Mais la mort des deux hommes à Saint-Louis risque de compliquer encore davantage les discussions.
Une île sous haute tension
La Nouvelle-Calédonie, collectivité française du Pacifique, est en proie à de fortes tensions depuis plusieurs mois maintenant :
- Revendications indépendantistes qui s’accentuent
- Violences et affrontements récurrents
- Blocages et barrages sur les routes
- Bâtiments publics dégradés
Le référendum sur l’indépendance de 2021, boycotté par les indépendantistes, n’a pas permis d’apaiser la situation. Au contraire, beaucoup estiment qu’il a attisé les braises d’un feu qui couvait depuis longtemps.
Les récents événements tragiques risquent d’envenimer encore davantage un climat déjà délétère. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour l’avenir de ce territoire meurtri. Le gouvernement, les élus locaux et l’ensemble des forces vives devront faire preuve de responsabilité et de retenue pour tenter de ramener le calme et la sérénité sur « le Caillou ».