Quand les tensions diplomatiques s’invitent sur le terrain sportif, cela peut donner lieu à des scènes surréalistes. C’est exactement ce qui s’est produit samedi soir lors d’un match de hockey sur glace entre le Canada et les États-Unis à Montréal. Bagarres, huées du public… L’ambiance était électrique dans un contexte de vives tensions entre les deux pays voisins depuis le retour aux affaires du président américain Donald Trump.
Un hymne américain hué et des bagarres à répétition
Les supporters de Montréal étaient venus en nombre pour soutenir leur équipe lors de ce premier match contre les États-Unis depuis neuf ans. Mais le bras de fer diplomatique entre les deux nations a rapidement pris le dessus. Dès les premières notes de « The Star-Spangled Banner », l’hymne national américain, des huées se sont élevées des tribunes, comme c’est devenu la norme depuis janvier lors des matchs de NHL et NBA au Canada.
Sur la glace, les choses ont également dégénéré très vite avec pas moins de trois bagarres en seulement neuf secondes. Le Canadien Brandon Hagel et l’Américain Matthew Tkachuk ont commencé à échanger des coups de poing, rapidement imités par leurs coéquipiers dans un pugilat général nécessitant l’intervention des officiels. Un nouveau duel a eu lieu peu après entre J.T. Miller et Colton Parayko.
« C’était probablement, je suppose, 10 ans de hockey international exhalés en une minute et demie »
Jon Cooper, entraîneur du Canada
Trump veut-il vraiment « absorber » le Canada ?
Si le hockey est parfois le théâtre de débordements, rarement la tension n’avait été aussi palpable. En cause notamment, les récentes déclarations de Donald Trump évoquant sa volonté de faire du Canada le 51ème État américain. Le président a menacé de faire usage de la « force économique » pour annexer ce pays dont les États-Unis « subventionnent » la protection selon lui.
Des propos d’abord pris à la légère par les élus canadiens avant qu’ils ne durcissent le ton. En janvier, le Premier ministre Justin Trudeau assurait que « jamais, au grand jamais, le Canada ne fera partie des États-Unis ». Avant de reconnaître il y a quelques jours que le président américain souhaitait bel et bien « absorber » son voisin du nord.
Entre sanctions économiques et incertitude
Entre menaces économiques, critiques et provocations, le président américain a pris pour cible son voisin du nord à de multiples reprises. Un renversement surprenant quand on sait que les deux pays sont traditionnellement des alliés proches, tant sur le plan diplomatique que militaire via l’OTAN. Le Canada est désormais sur ses gardes.
Le match de samedi soir, avec ses débordements et son ambiance hostile, restera comme un symbole fort de la dégradation des relations entre les deux pays. Un avertissement aussi sur la capacité du sport à cristalliser les tensions politiques et à les rendre palpables aux yeux de tous. Loin des enceintes feutrées de la diplomatie, c’est cette fois sur la glace que la rivalité canado-américaine s’est donné en spectacle.
Entre menaces économiques, critiques et provocations, le président américain a pris pour cible son voisin du nord à de multiples reprises. Un renversement surprenant quand on sait que les deux pays sont traditionnellement des alliés proches, tant sur le plan diplomatique que militaire via l’OTAN. Le Canada est désormais sur ses gardes.
Le match de samedi soir, avec ses débordements et son ambiance hostile, restera comme un symbole fort de la dégradation des relations entre les deux pays. Un avertissement aussi sur la capacité du sport à cristalliser les tensions politiques et à les rendre palpables aux yeux de tous. Loin des enceintes feutrées de la diplomatie, c’est cette fois sur la glace que la rivalité canado-américaine s’est donné en spectacle.
Au-delà des effets d’annonce, la politique de Donald Trump envers le Canada semble pour le moins fluctuante. Début février, des droits de douane de 25% devaient être imposés sur tous les produits canadiens avant un sursis de 30 jours accordé in extremis. Puis quelques jours plus tard, le président annonçait finalement des taxes sur les importations d’acier et d’aluminium en provenance de tous les pays.
Cette valse-hésitation suscite colère et incertitude au Canada, désormais suspendu aux décisions imprévisibles de son imposant voisin. Un climat de tension qui semble avoir déteint sur les relations sportives entre les deux pays si l’on en croit les scènes observées samedi soir à Montréal. Reste à savoir si le match n’était que le reflet ponctuel de ce bras de fer diplomatique ou le présage de relations durablement dégradées.
Un match aux allures de règlement de comptes
Au final, ce sont les États-Unis qui se sont imposés 3 buts à 1, décrochant ainsi leur billet pour la finale de la Confrontation des quatre nations, jeudi prochain à Boston. Mais plus que le résultat sportif, c’est bien l’ambiance délétère et l’omniprésence des enjeux politiques qui auront marqué les esprits.
Le hockey, sport roi au Canada et populaire aux États-Unis, s’est retrouvé au coeur des vives tensions entre les deux pays. Les hockeyeurs ont joué le jeu de cette rivalité exacerbée, n’hésitant pas à en venir aux mains à de multiples reprises pour « régler leurs comptes » sur la glace. Un spectacle déconcertant pour les amateurs de sport.
Un symbole fort des relations canado-américaines
Au-delà du cas du hockey, les relations entre le Canada et les États-Unis sont un sujet sensible et complexe. Les deux pays partagent la plus longue frontière terrestre du monde et sont des partenaires économiques majeurs avec des liens étroits. Mais l’arrivée au pouvoir de Donald Trump a bousculé cet équilibre.
Entre menaces économiques, critiques et provocations, le président américain a pris pour cible son voisin du nord à de multiples reprises. Un renversement surprenant quand on sait que les deux pays sont traditionnellement des alliés proches, tant sur le plan diplomatique que militaire via l’OTAN. Le Canada est désormais sur ses gardes.
Le match de samedi soir, avec ses débordements et son ambiance hostile, restera comme un symbole fort de la dégradation des relations entre les deux pays. Un avertissement aussi sur la capacité du sport à cristalliser les tensions politiques et à les rendre palpables aux yeux de tous. Loin des enceintes feutrées de la diplomatie, c’est cette fois sur la glace que la rivalité canado-américaine s’est donné en spectacle.
Au-delà des effets d’annonce, la politique de Donald Trump envers le Canada semble pour le moins fluctuante. Début février, des droits de douane de 25% devaient être imposés sur tous les produits canadiens avant un sursis de 30 jours accordé in extremis. Puis quelques jours plus tard, le président annonçait finalement des taxes sur les importations d’acier et d’aluminium en provenance de tous les pays.
Cette valse-hésitation suscite colère et incertitude au Canada, désormais suspendu aux décisions imprévisibles de son imposant voisin. Un climat de tension qui semble avoir déteint sur les relations sportives entre les deux pays si l’on en croit les scènes observées samedi soir à Montréal. Reste à savoir si le match n’était que le reflet ponctuel de ce bras de fer diplomatique ou le présage de relations durablement dégradées.
Un match aux allures de règlement de comptes
Au final, ce sont les États-Unis qui se sont imposés 3 buts à 1, décrochant ainsi leur billet pour la finale de la Confrontation des quatre nations, jeudi prochain à Boston. Mais plus que le résultat sportif, c’est bien l’ambiance délétère et l’omniprésence des enjeux politiques qui auront marqué les esprits.
Le hockey, sport roi au Canada et populaire aux États-Unis, s’est retrouvé au coeur des vives tensions entre les deux pays. Les hockeyeurs ont joué le jeu de cette rivalité exacerbée, n’hésitant pas à en venir aux mains à de multiples reprises pour « régler leurs comptes » sur la glace. Un spectacle déconcertant pour les amateurs de sport.
Un symbole fort des relations canado-américaines
Au-delà du cas du hockey, les relations entre le Canada et les États-Unis sont un sujet sensible et complexe. Les deux pays partagent la plus longue frontière terrestre du monde et sont des partenaires économiques majeurs avec des liens étroits. Mais l’arrivée au pouvoir de Donald Trump a bousculé cet équilibre.
Entre menaces économiques, critiques et provocations, le président américain a pris pour cible son voisin du nord à de multiples reprises. Un renversement surprenant quand on sait que les deux pays sont traditionnellement des alliés proches, tant sur le plan diplomatique que militaire via l’OTAN. Le Canada est désormais sur ses gardes.
Le match de samedi soir, avec ses débordements et son ambiance hostile, restera comme un symbole fort de la dégradation des relations entre les deux pays. Un avertissement aussi sur la capacité du sport à cristalliser les tensions politiques et à les rendre palpables aux yeux de tous. Loin des enceintes feutrées de la diplomatie, c’est cette fois sur la glace que la rivalité canado-américaine s’est donné en spectacle.