Le Moyen-Orient est une nouvelle fois secoué par une flambée de violence opposant Israël au Hezbollah libanais. Ce week-end, les échanges de tirs se sont intensifiés des deux côtés de la frontière, ravivant les craintes d’une escalade incontrôlable dans cette région en proie à de fortes tensions. Retour sur les derniers développements d’une crise explosive qui menace la stabilité régionale.
Le Hezbollah vise le Golan occupé en réponse aux frappes israéliennes
Dimanche, le Hezbollah a annoncé avoir bombardé à deux reprises le plateau du Golan occupé par Israël. Cette action militaire intervient en représailles à des frappes israéliennes menées dans l’est du Liban, loin de la frontière. Selon le mouvement chiite, des dizaines de roquettes Katioucha ont visé un quartier général de l’armée israélienne.
Quelques heures plus tôt, le Hezbollah avait déjà revendiqué l’envoi de plusieurs drones d’attaque contre une position militaire dans le Golan occupé. Cette nouvelle escalade marque un tournant dans les affrontements qui opposent régulièrement les deux ennemis depuis le début de la guerre à Gaza en octobre dernier.
Deux civils tués dans le sud du Liban
La population libanaise paie un lourd tribut dans ce regain de tensions. Selon l’agence officielle libanaise ANI, deux civils ont été tués dans une frappe israélienne ayant visé leur maison dans le village de Houla, proche de la frontière. Un responsable local a précisé qu’il s’agissait de deux frères, des bergers, dont l’habitation a été détruite.
Depuis vendredi, l’artillerie israélienne pilonne plusieurs villages du sud du Liban. Quatre personnes avaient déjà perdu la vie lors des bombardements de vendredi : une femme, un secouriste affilié au Hezbollah et deux combattants du parti islamiste.
Une escalade militaire qui semble sans fin
Face à la multiplication des frappes israéliennes, le Hezbollah a intensifié ses actions militaires. Samedi, le mouvement chiite a revendiqué une série d’attaques contre des positions de Tsahal et affirmé avoir abattu un drone israélien de type Hermes 900.
C’est sans fin. Comment un plan de paix peut-il être appliqué ? À supposer que les Israéliens acceptent d’arrêter les combats et recherchent la paix avec la reconnaissance d’un État palestinien, une partie des Palestiniens, le Hezbollah et l’Iran veulent la disparition d’Israël.
– Un internaute réagissant à l’article
Cette nouvelle escalade militaire s’inscrit dans un contexte plus large de fortes tensions dans la région. Le soutien du Hezbollah à son allié du Hamas dans la bande de Gaza attise la confrontation avec l’État hébreu. Malgré les appels internationaux au calme, aucune des deux parties ne semble prête à baisser la garde.
La spirale de violence qui s’est enclenchée ces derniers jours fait craindre une aggravation de la situation sécuritaire, déjà très précaire au Moyen-Orient. Les victimes civiles s’accumulent des deux côtés de la frontière, prises en étau entre les belligérants. Sans une véritable volonté de dialogue, le risque d’embrasement généralisé plane sur la région, déjà fragilisée par de multiples conflits.
Face à ce nouveau pic de tensions, la communauté internationale multiplie les appels au calme et à la retenue. Mais dans cette poudrière du Moyen-Orient, où les rancœurs sont tenaces et les équilibres précaires, la voie de l’apaisement semble encore bien lointaine. Les prochains jours seront décisifs pour savoir si ce énième accès de fièvre peut être jugulé ou si la région basculera un peu plus dans le chaos.
Depuis vendredi, l’artillerie israélienne pilonne plusieurs villages du sud du Liban. Quatre personnes avaient déjà perdu la vie lors des bombardements de vendredi : une femme, un secouriste affilié au Hezbollah et deux combattants du parti islamiste.
Une escalade militaire qui semble sans fin
Face à la multiplication des frappes israéliennes, le Hezbollah a intensifié ses actions militaires. Samedi, le mouvement chiite a revendiqué une série d’attaques contre des positions de Tsahal et affirmé avoir abattu un drone israélien de type Hermes 900.
C’est sans fin. Comment un plan de paix peut-il être appliqué ? À supposer que les Israéliens acceptent d’arrêter les combats et recherchent la paix avec la reconnaissance d’un État palestinien, une partie des Palestiniens, le Hezbollah et l’Iran veulent la disparition d’Israël.
– Un internaute réagissant à l’article
Cette nouvelle escalade militaire s’inscrit dans un contexte plus large de fortes tensions dans la région. Le soutien du Hezbollah à son allié du Hamas dans la bande de Gaza attise la confrontation avec l’État hébreu. Malgré les appels internationaux au calme, aucune des deux parties ne semble prête à baisser la garde.
La spirale de violence qui s’est enclenchée ces derniers jours fait craindre une aggravation de la situation sécuritaire, déjà très précaire au Moyen-Orient. Les victimes civiles s’accumulent des deux côtés de la frontière, prises en étau entre les belligérants. Sans une véritable volonté de dialogue, le risque d’embrasement généralisé plane sur la région, déjà fragilisée par de multiples conflits.
Face à ce nouveau pic de tensions, la communauté internationale multiplie les appels au calme et à la retenue. Mais dans cette poudrière du Moyen-Orient, où les rancœurs sont tenaces et les équilibres précaires, la voie de l’apaisement semble encore bien lointaine. Les prochains jours seront décisifs pour savoir si ce énième accès de fièvre peut être jugulé ou si la région basculera un peu plus dans le chaos.
