L’année tennis 2024 restera dans les mémoires comme une saison de tous les bouleversements. Entre passations de pouvoir, retraites de légendes et éclosion de nouveaux talents, ces douze derniers mois ont été riches en émotions et en rebondissements. Revivez avec nous les temps forts d’un millésime exceptionnel !
Le règne sans partage de Jannik Sinner
S’il y a bien un homme qui a marqué cette saison, c’est Jannik Sinner. À seulement 22 ans, le prodige italien a écrasé la concurrence, raflant pas moins de 9 titres dont deux Grands Chelems (Open d’Australie et US Open) et le Masters. Numéro 1 mondial avec une confortable avance, Sinner a affiché un niveau de jeu sidérant et une régularité déconcertante, compilant 92,4% de victoires. Un bilan digne des plus grands !
Sabalenka nouvelle reine du circuit féminin
Chez les dames, la hiérarchie a aussi été chamboulée. Si Iga Swiatek a poursuivi sa domination sur terre battue avec un 4e sacre à Roland-Garros, la Polonaise a dû céder son trône de numéro 1 mondiale à la Bélarusse Aryna Sabalenka. Vainqueur à Wimbledon et aux Masters, cette dernière est devenue le 21 octobre la nouvelle patronne du circuit à la faveur d’une deuxième partie de saison tonitruante.
Nadal et la der des ders
2024 aura aussi été l’année des adieux pour certaines légendes du tennis mondial. Si Andy Murray et Dominic Thiem ont raccroché en toute discrétion, le départ le plus marquant est celui de Rafael Nadal. Diminué par les blessures, le « Taureau de Manacor » a tiré sa révérence sur une ultime défaite en Coupe Davis face au Néerlandais Botic van de Zandschulp. Une sortie de scène cruelle pour l’Espagnol de 38 ans, privé de la cérémonie grandiose que sa carrière exceptionnelle méritait.
J’aurais aimé terminer sur une autre note mais c’est la vie. Je suis fier de tout ce que j’ai accompli et j’ai tout donné sur le court pendant près de 20 ans.
Rafael Nadal, après son dernier match
Djokovic entre dans la légende à Paris
Novak Djokovic n’a peut-être glané aucun titre majeur cette saison, mais le Serbe a réalisé un de ses rêves les plus fous : décrocher l’or olympique. En s’imposant en finale des Jeux de Paris face à Carlos Alcaraz, « Nole » est devenu à 37 ans le premier joueur de l’histoire à avoir tout gagné : les 4 Grands Chelems, le Masters, la Coupe Davis et donc le titre olympique. Un exploit monumental qui scelle un peu plus son statut de « GOAT ».
La relève tricolore au rendez-vous
Dans l’Hexagone aussi, le vent du renouveau a soufflé sur les courts. Alors que la génération des Mousquetaires vit ses dernières heures, la relève tricolore a brillé tout au long de la saison. Ugo Humbert et Arthur Fils, respectivement 14e et 20e mondiaux en fin d’année, se sont illustrés sur le circuit ATP en glanant trois titres (Dubaï pour Humbert, Hambourg et Tokyo pour Fils). Le tout ponctué par une finale 100% française à Tokyo, une première à ce niveau depuis l’époque dorée de Noah et Leconte !
Qui aurait parié il y a un an sur un tel scénario ? La saison 2024 a complètement rebattu les cartes, redistribuant les rôles entre anciennes gloires et jeunes loups affamés. Avec ce vent de fraîcheur et cette dynamique nouvelle, nul doute que les prochaines années s’annoncent palpitantes sur le circuit. Un seul mot d’ordre pour 2025 : confirmation !
