L’écrivain voyageur Sylvain Tesson entretient une relation toute particulière avec la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il en a fait la troublante confidence lors d’un entretien accordé au Figaro, à l’occasion de la réouverture de l’édifice au culte et à la visite après l’incendie dévastateur d’avril 2019. Une immense émotion affleure dans ses propos quand il évoque ce lien intime qui le relie à la « reine des cathédrales ».
Des escapades adolescentes pleines de sens
Sylvain Tesson raconte que, adolescent, il avait pris l’habitude d’escalader les tours de Notre-Dame. Un geste intrépide et risqué, certes, mais qui revêtait pour lui une signification bien particulière. Loin d’être une simple bravade d’adolescent en quête de sensations fortes, c’était une démarche empreinte d’un véritable questionnement existentiel et spirituel :
Quand j’escaladais Notre-Dame, il y avait quelque chose qui ressemblait à la recherche de Dieu.
Sylvain Tesson
À travers cette confession surprenante, l’écrivain baroudeur nous dévoile une facette plus secrète et plus mystique de sa personnalité. Lui qui est connu pour ses périples aux confins du monde, pour sa soif d’aventure et de grands espaces, laisse entrevoir ici une quête intérieure, une aspiration à quelque chose qui le dépasse.
Les cathédrales, des « vaisseaux encalminés »
Pour Sylvain Tesson, les cathédrales sont bien plus que de simples monuments historiques ou religieux. Il les perçoit comme des « vaisseaux encalminés depuis des siècles au cœur des villes », des havres de paix et de spiritualité au milieu du tumulte urbain. Notre-Dame et ses consœurs lui sont apparues dans sa jeunesse comme « une couvée blanche », un refuge lumineux propice à l’élévation de l’âme.
Cette vision poétique et symbolique illustre le rapport charnel, presque fusionnel, que l’écrivain voyageur entretient avec ces édifices sacrés. Loin d’être de froids amas de pierres, ils sont pour lui des êtres vivants, vibrants, habités d’une présence qui le touche au plus profond.
Un lien viscéral ravivé par l’incendie
L’incendie qui a ravagé Notre-Dame en 2019 a profondément bouleversé Sylvain Tesson, comme en témoigne son livre poignant « Notre-Dame de Paris, ô reine de douleur ». Cet événement tragique a ravivé en lui ce lien si particulier, en lui faisant prendre conscience de la place essentielle qu’occupait la cathédrale dans sa vie et son imaginaire.
Voir ce vaisseau de pierres, qu’il avait l’habitude d’étreindre au sens propre comme au sens figuré, ainsi meurtri par les flammes a été pour lui un véritable crève-cœur. Comme si une part de lui-même, de son histoire intime, partait en fumée. Mais au-delà de la peine immense, cet attachement viscéral s’est mué en un ardent désir de voir Notre-Dame renaître de ses cendres.
Une renaissance porteuse d’espoir
La réouverture de Notre-Dame est donc pour Sylvain Tesson un moment chargé d’émotion et de symbolique. Elle marque le début d’une renaissance, non seulement pour la cathédrale elle-même, mais aussi pour tous ceux qui, comme lui, y sont profondément attachés. C’est le signe que, malgré les épreuves et les blessures, la beauté et la spiritualité finissent toujours par triompher.
À travers son témoignage émouvant, Sylvain Tesson nous invite à porter un regard neuf sur ces vaisseaux de pierres que sont les cathédrales. Au-delà de leur dimension historique ou artistique, elles sont des passerelles vers l’invisible, des appels à l’élévation et à la transcendance. En escaladant les tours de Notre-Dame, adolescent, il ne cherchait pas seulement à toucher le ciel avec les mains. C’était son âme toute entière qui s’élançait vers les hauteurs.
Cette quête spirituelle, chevillée au corps et au cœur, continue manifestement d’animer l’écrivain voyageur. Et il n’est pas le seul. À travers Notre-Dame et les autres joyaux de l’architecture sacrée, c’est toute une part de notre héritage, de notre identité profonde qui vibre et aspire à quelque chose de plus grand. Une leçon de vie et d’espérance que Sylvain Tesson, à sa manière singulière, nous invite à méditer.
Un lien viscéral ravivé par l’incendie
L’incendie qui a ravagé Notre-Dame en 2019 a profondément bouleversé Sylvain Tesson, comme en témoigne son livre poignant « Notre-Dame de Paris, ô reine de douleur ». Cet événement tragique a ravivé en lui ce lien si particulier, en lui faisant prendre conscience de la place essentielle qu’occupait la cathédrale dans sa vie et son imaginaire.
Voir ce vaisseau de pierres, qu’il avait l’habitude d’étreindre au sens propre comme au sens figuré, ainsi meurtri par les flammes a été pour lui un véritable crève-cœur. Comme si une part de lui-même, de son histoire intime, partait en fumée. Mais au-delà de la peine immense, cet attachement viscéral s’est mué en un ardent désir de voir Notre-Dame renaître de ses cendres.
Une renaissance porteuse d’espoir
La réouverture de Notre-Dame est donc pour Sylvain Tesson un moment chargé d’émotion et de symbolique. Elle marque le début d’une renaissance, non seulement pour la cathédrale elle-même, mais aussi pour tous ceux qui, comme lui, y sont profondément attachés. C’est le signe que, malgré les épreuves et les blessures, la beauté et la spiritualité finissent toujours par triompher.
À travers son témoignage émouvant, Sylvain Tesson nous invite à porter un regard neuf sur ces vaisseaux de pierres que sont les cathédrales. Au-delà de leur dimension historique ou artistique, elles sont des passerelles vers l’invisible, des appels à l’élévation et à la transcendance. En escaladant les tours de Notre-Dame, adolescent, il ne cherchait pas seulement à toucher le ciel avec les mains. C’était son âme toute entière qui s’élançait vers les hauteurs.
Cette quête spirituelle, chevillée au corps et au cœur, continue manifestement d’animer l’écrivain voyageur. Et il n’est pas le seul. À travers Notre-Dame et les autres joyaux de l’architecture sacrée, c’est toute une part de notre héritage, de notre identité profonde qui vibre et aspire à quelque chose de plus grand. Une leçon de vie et d’espérance que Sylvain Tesson, à sa manière singulière, nous invite à méditer.