L’épidémie silencieuse du surpoids et de l’obésité ne cesse de gagner du terrain dans l’Hexagone. Selon les propos alarmants d’un député, près d’un Français sur deux serait aujourd’hui concerné par ce fléau sanitaire aux multiples conséquences. Mais que révèlent précisément les dernières données sur le sujet ? Tour d’horizon de la situation et des disparités qui se cachent derrière cette estimation choc.
47% des adultes en surpoids ou obèses
D’après une étude récente de l’Inserm portant sur près de 10 000 individus, 47,3% des adultes français présenteraient un Indice de Masse Corporelle (IMC) supérieur à 25, les classant en situation de surpoids ou d’obésité. Si la prévalence du surpoids semble stable par rapport aux données de 2012, la part des personnes souffrant d’obésité aurait quant à elle bondi, passant de 15 à 17% en l’espace de quelques années.
Pourtant, à l’échelle européenne, l’Hexagone fait plutôt figure de bon élève. La France affiche en effet des taux de surpoids et d’obésité parmi les plus faibles du continent, loin derrière des pays comme la Croatie ou Malte. Mais cette position relativement favorable ne doit pas masquer les profondes inégalités qui traversent le territoire.
De fortes disparités régionales et sociales
Car en matière d’obésité, tous les Français ne sont pas logés à la même enseigne. Selon un rapport sénatorial, les Hauts-de-France détiennent le triste record avec un taux avoisinant les 30%, contre seulement 15% en Île-de-France ou dans les Pays de la Loire. Un contraste saisissant qui témoigne de l’impact majeur des conditions de vie sur la corpulence.
Les inégalités sociales sont tout aussi frappantes. Alors que moins de 8% des cadres sont obèses, cette proportion grimpe à près de 18% chez les ouvriers. Des écarts qui s’expliquent en grande partie par un accès inégal à une alimentation équilibrée et à la pratique d’une activité physique régulière.
Agir sur l’environnement alimentaire
Face à cette situation préoccupante, des députés appellent à un renforcement de la fiscalité sur les produits trop gras, trop sucrés et ultra-transformés. Une mesure visant à rendre ces aliments moins attractifs et accessibles, en particulier pour les populations les plus vulnérables. Car comme le rappelle le rapporteur, la lutte contre l’obésité passe avant tout par un rééquilibrage de notre environnement alimentaire.
Il est grand temps de s’attaquer enfin aux racines du mal, en favorisant l’accès de tous à une nourriture saine et abordable.
Cyrille Isaac-Sibille, député MoDem
La sédentarité est l’autre grand facteur de risque sur lequel les pouvoirs publics entendent agir. Avec moins de la moitié des Français atteignant les recommandations en matière d’activité physique, les marges de progression sont importantes. D’où l’importance de déployer des politiques volontaristes pour encourager la pratique sportive, en particulier chez les jeunes et les publics éloignés.
Une prise de conscience collective nécessaire
Mais au-delà des mesures politiques, c’est bien une prise de conscience collective qui s’impose pour enrayer durablement l’épidémie de surpoids et d’obésité. Car si les chiffres ont de quoi inquiéter, ils traduisent aussi une certaine banalisation de l’excès de poids dans notre société. Un constat qui appelle chacun à interroger son rapport à l’alimentation et à l’activité physique, pour préserver sa santé et celle des générations futures.
Les inégalités sociales sont tout aussi frappantes. Alors que moins de 8% des cadres sont obèses, cette proportion grimpe à près de 18% chez les ouvriers. Des écarts qui s’expliquent en grande partie par un accès inégal à une alimentation équilibrée et à la pratique d’une activité physique régulière.
Agir sur l’environnement alimentaire
Face à cette situation préoccupante, des députés appellent à un renforcement de la fiscalité sur les produits trop gras, trop sucrés et ultra-transformés. Une mesure visant à rendre ces aliments moins attractifs et accessibles, en particulier pour les populations les plus vulnérables. Car comme le rappelle le rapporteur, la lutte contre l’obésité passe avant tout par un rééquilibrage de notre environnement alimentaire.
Il est grand temps de s’attaquer enfin aux racines du mal, en favorisant l’accès de tous à une nourriture saine et abordable.
Cyrille Isaac-Sibille, député MoDem
La sédentarité est l’autre grand facteur de risque sur lequel les pouvoirs publics entendent agir. Avec moins de la moitié des Français atteignant les recommandations en matière d’activité physique, les marges de progression sont importantes. D’où l’importance de déployer des politiques volontaristes pour encourager la pratique sportive, en particulier chez les jeunes et les publics éloignés.
Une prise de conscience collective nécessaire
Mais au-delà des mesures politiques, c’est bien une prise de conscience collective qui s’impose pour enrayer durablement l’épidémie de surpoids et d’obésité. Car si les chiffres ont de quoi inquiéter, ils traduisent aussi une certaine banalisation de l’excès de poids dans notre société. Un constat qui appelle chacun à interroger son rapport à l’alimentation et à l’activité physique, pour préserver sa santé et celle des générations futures.