C’est un véritable séisme qui vient de secouer l’industrie automobile mondiale. Dimanche dernier, le conseil d’administration de Stellantis a annoncé le départ immédiat de son charismatique patron Carlos Tavares, un an avant l’échéance prévue de son mandat. Pour prendre les rênes du groupe dans l’intérim, c’est John Elkann, l’héritier de la dynastie Agnelli et actionnaire de référence, qui a été désigné.
Un Passage du Statut d’Actionnaire à Dirigeant Opérationnel
Jusqu’à présent cantonné à un rôle d’actionnaire influent, John Elkann va devoir se muer rapidement en dirigeant opérationnel pour rassurer des marchés inquiets. Lundi matin, l’action Stellantis dévissait de plus de 6% à l’ouverture, signe de la fébrilité des investisseurs face à ce changement brutal de gouvernance.
Dès l’annonce de sa nomination, l’héritier s’est envolé pour les États-Unis, terre de prédilection des marques américaines du groupe comme Jeep, Dodge ou Chrysler. L’objectif : mobiliser les troupes outre-Atlantique où se joue une grande partie du redressement commercial et financier de Stellantis.
Un Lourd Héritage et des Défis de Taille
À 47 ans, John Elkann n’est pas un novice en matière de gouvernance. Propulsé à la tête de la galaxie Agnelli à seulement 28 ans après le décès de son grand-père légendaire Gianni, il a su faire ses preuves à la tête d’Exor, la holding familiale qui chapeaute des participations dans de nombreux fleurons de l’industrie comme Ferrari, CNH Industrial ou PartnerRe.
Mais prendre directement les manettes opérationnelles d’un mastodonte comme Stellantis, né en 2021 de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler, représente un tout autre défi. John Elkann va devoir rapidement apprendre les rouages d’un groupe aux 14 marques, présent sur tous les continents, et qui traverse une passe difficile.
Redonner un cap à un Groupe qui Tangue
Car au-delà de la gestion de crise, John Elkann a une occasion unique de repenser en profondeur le modèle de Stellantis pour l’adapter aux enjeux du 21e siècle. Passer d’un empire tentaculaire et brouillon à un groupe plus intégré, innovant et durable, c’est la feuille de route qui se dessine.
John a toutes les qualités pour écrire une nouvelle page de l’histoire industrielle de notre famille.
Un proche de la famille Agnelli
Un proche du nouveau président confiait récemment que « John a toutes les qualités pour écrire une nouvelle page de l’histoire industrielle de notre famille ». Rien de moins. En prenant les rênes de Stellantis dans la tempête, John Elkann joue donc son destin et celui d’un géant de l’automobile. Actionnaire et héritier, le voilà promu capitaine d’industrie. Rendez-vous dans quelques mois pour les premiers enseignements de ce changement de donne.
Car au-delà de la gestion de crise, John Elkann a une occasion unique de repenser en profondeur le modèle de Stellantis pour l’adapter aux enjeux du 21e siècle. Passer d’un empire tentaculaire et brouillon à un groupe plus intégré, innovant et durable, c’est la feuille de route qui se dessine.
John a toutes les qualités pour écrire une nouvelle page de l’histoire industrielle de notre famille.
Un proche de la famille Agnelli
Un proche du nouveau président confiait récemment que « John a toutes les qualités pour écrire une nouvelle page de l’histoire industrielle de notre famille ». Rien de moins. En prenant les rênes de Stellantis dans la tempête, John Elkann joue donc son destin et celui d’un géant de l’automobile. Actionnaire et héritier, le voilà promu capitaine d’industrie. Rendez-vous dans quelques mois pour les premiers enseignements de ce changement de donne.
Car Stellantis est clairement dans la tourmente depuis plusieurs mois. Après des débuts en fanfare et des marges record grâce à la méthode Tavares, le navire tangue dangereusement. Les derniers résultats financiers ont déçu, avec des ventes en berne en Europe et aux États-Unis, des stocks à écouler et même des licenciements.
Le tout sur fond de virage forcé vers l’électrique, qui demande des investissements colossaux et crée des tensions sociales, comme l’a montré la récente grève géante en Italie. Sans parler de l’épineuse question des normes européennes de CO2, qui pourraient coûter très cher en amendes aux constructeurs d’ici 2030.
Seule la performance protège sur le long terme.
Carlos Tavares, ancien patron de Stellantis
C’est dans ce contexte pour le moins agité que John Elkann va devoir imprimer sa marque et redonner un cap. Pourtant, comme le soulignait Carlos Tavares lui-même, « seule la performance protège » face aux bouleversements du secteur. Un credo que le nouveau pilote devra faire sien s’il veut éviter que Stellantis ne décroche.
Incarner une Nouvelle Ère
Mais John Elkann a peut-être aussi une carte à jouer en incarnant un changement d’époque. Face à un Carlos Tavares usé par son management à l’ancienne, fait de réduction des coûts à tout va et de pression permanente sur les équipes, l’héritier pourrait insuffler un nouveau style, plus en phase avec les aspirations actuelles.
Déjà, plusieurs sources internes saluent son écoute, son esprit de dialogue social et sa volonté de mieux partager la valeur. Des qualités qui pourraient faire la différence, à l’heure où les constructeurs cherchent à attirer et fidéliser les meilleurs talents pour réussir leur mue technologique et environnementale.
Bien sûr, John Elkann devra aussi faire vite pour rassurer sur la gouvernance et nommer un nouveau directeur général capable de prendre le relais opérationnel sur le long terme. Plusieurs noms circulent déjà, en interne comme à l’extérieur. Mais l’essentiel n’est pas là : c’est bien sa capacité à impulser un nouvel élan et une vision stratégique qui sera scrutée.
Car au-delà de la gestion de crise, John Elkann a une occasion unique de repenser en profondeur le modèle de Stellantis pour l’adapter aux enjeux du 21e siècle. Passer d’un empire tentaculaire et brouillon à un groupe plus intégré, innovant et durable, c’est la feuille de route qui se dessine.
John a toutes les qualités pour écrire une nouvelle page de l’histoire industrielle de notre famille.
Un proche de la famille Agnelli
Un proche du nouveau président confiait récemment que « John a toutes les qualités pour écrire une nouvelle page de l’histoire industrielle de notre famille ». Rien de moins. En prenant les rênes de Stellantis dans la tempête, John Elkann joue donc son destin et celui d’un géant de l’automobile. Actionnaire et héritier, le voilà promu capitaine d’industrie. Rendez-vous dans quelques mois pour les premiers enseignements de ce changement de donne.
Car Stellantis est clairement dans la tourmente depuis plusieurs mois. Après des débuts en fanfare et des marges record grâce à la méthode Tavares, le navire tangue dangereusement. Les derniers résultats financiers ont déçu, avec des ventes en berne en Europe et aux États-Unis, des stocks à écouler et même des licenciements.
Le tout sur fond de virage forcé vers l’électrique, qui demande des investissements colossaux et crée des tensions sociales, comme l’a montré la récente grève géante en Italie. Sans parler de l’épineuse question des normes européennes de CO2, qui pourraient coûter très cher en amendes aux constructeurs d’ici 2030.
Seule la performance protège sur le long terme.
Carlos Tavares, ancien patron de Stellantis
C’est dans ce contexte pour le moins agité que John Elkann va devoir imprimer sa marque et redonner un cap. Pourtant, comme le soulignait Carlos Tavares lui-même, « seule la performance protège » face aux bouleversements du secteur. Un credo que le nouveau pilote devra faire sien s’il veut éviter que Stellantis ne décroche.
Incarner une Nouvelle Ère
Mais John Elkann a peut-être aussi une carte à jouer en incarnant un changement d’époque. Face à un Carlos Tavares usé par son management à l’ancienne, fait de réduction des coûts à tout va et de pression permanente sur les équipes, l’héritier pourrait insuffler un nouveau style, plus en phase avec les aspirations actuelles.
Déjà, plusieurs sources internes saluent son écoute, son esprit de dialogue social et sa volonté de mieux partager la valeur. Des qualités qui pourraient faire la différence, à l’heure où les constructeurs cherchent à attirer et fidéliser les meilleurs talents pour réussir leur mue technologique et environnementale.
Bien sûr, John Elkann devra aussi faire vite pour rassurer sur la gouvernance et nommer un nouveau directeur général capable de prendre le relais opérationnel sur le long terme. Plusieurs noms circulent déjà, en interne comme à l’extérieur. Mais l’essentiel n’est pas là : c’est bien sa capacité à impulser un nouvel élan et une vision stratégique qui sera scrutée.
Car au-delà de la gestion de crise, John Elkann a une occasion unique de repenser en profondeur le modèle de Stellantis pour l’adapter aux enjeux du 21e siècle. Passer d’un empire tentaculaire et brouillon à un groupe plus intégré, innovant et durable, c’est la feuille de route qui se dessine.
John a toutes les qualités pour écrire une nouvelle page de l’histoire industrielle de notre famille.
Un proche de la famille Agnelli
Un proche du nouveau président confiait récemment que « John a toutes les qualités pour écrire une nouvelle page de l’histoire industrielle de notre famille ». Rien de moins. En prenant les rênes de Stellantis dans la tempête, John Elkann joue donc son destin et celui d’un géant de l’automobile. Actionnaire et héritier, le voilà promu capitaine d’industrie. Rendez-vous dans quelques mois pour les premiers enseignements de ce changement de donne.