Imaginez-vous confortablement installé devant votre écran, en train de suivre la nouvelle saison de la Star Academy, quand soudain une rumeur commence à circuler sur les réseaux. Un candidat que tout le monde voit comme un pur autodidacte, un garçon simple qui travaille en boulangerie le jour et chante la nuit, cacherait en réalité un passé déjà bien ancré dans l’univers de la musique professionnelle. Et pas n’importe quelle musique : celle des années 90, celle qui a fait danser toute une génération. Cette histoire semble trop belle pour être vraie… et pourtant, elle l’est.
Victor, le phénomène qui ne sort pas vraiment de nulle part
Dès les premiers primes, Victor s’est imposé comme l’un des profils les plus touchants et les plus prometteurs de cette promotion 2025. Son timbre chaud, sa sensibilité à fleur de peau, son look assumé et coloré, tout chez lui respire l’authenticité. Originaire de Paris, il raconte travailler en boulangerie, se lever tôt pour pétrir la pâte avant de venir répéter au château. L’image parfaite du rêve accessible, non ? Sauf que, comme souvent dans la Star Academy, la réalité est un peu plus nuancée.
Avant même d’entrer dans l’aventure, Victor avait déjà sorti un single baptisé Amour de Nuit en duo avec son amie Nina Rose. Un titre prometteur qui montrait qu’il savait déjà se placer derrière un micro en studio. Mais là où l’histoire devient carrément dingue, c’est quand on découvre qu’il a participé à un projet d’envergure… sans que personne ne s’en rende vraiment compte à l’époque.
Une voix fantôme pour une série événement
Vous avez forcément entendu parler de la série CULTE diffusée sur Prime Video. Cette fiction qui retrace, saison après saison, l’histoire des plus grands phénomènes musicaux français. Après une première saison dédiée à un autre groupe mythique, la saison 2 s’attaque à un monument : les 2Be3. Oui, Filip, Adel et Franck, ceux de Partir un jour, Toujours là pour toi et des chorégraphies qui ont traumatisé (dans le bon sens) toute une génération.
Dans la série, les acteurs incarnent parfaitement les membres du boys band, mais – comme c’est souvent le cas dans les biopics musicaux – ils ne chantent pas eux-mêmes les tubes. La production a donc fait appel à de véritables voix professionnelles pour doubler les parties chantées. Et devinez qui a été choisi pour incarner vocalement Franck Delay ? Victor. Oui, le même Victor qui pleure devant Pierre de Maere au château et qui nous fait fondre chaque samedi soir.
« J’ai enregistré toutes les parties de Franck. C’était un travail hyper précis, il fallait coller parfaitement au timbre original tout en apportant ma propre couleur. »
Une confidence qu’il a glissée discrètement lors d’une interview, mais qui a mis le feu aux réseaux dès que les fans ont fait le lien. Parce que le timing est complètement fou : la saison 2 de CULTE dédiée aux 2Be3 est sortie… le jour exact du lancement de la Star Academy 2025. Coïncidence cosmique ou signe du destin ? Les internautes, eux, ont déjà tranché : c’est écrit.
Quand les fans deviennent détectives
Il aura suffi de quelques heures pour que la toile s’enflamme. Des captures d’écran des crédits de la série, des comparaisons vocales minutieuses sur TikTok, des montages où l’on superpose la voix de Victor dans CULTE et ses performances à la Star Academy… Tout y est passé. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est bluffant.
On redécouvre alors certaines scènes de la série sous un nouveau jour. Cette reprise de Partir un jour qui semblait si fidèle à l’originale ? C’était lui. Ce solo déchirant sur Donne qui donnait des frissons ? Toujours lui. Pendant que des millions de spectateurs binge-watchaient la série sans se douter de rien, Victor posait déjà les bases de ce qui allait devenir sa signature vocale.
Le timing parfait en quelques dates :
- Octobre 2025 : sortie de la saison 2 de CULTE consacrée aux 2Be3
- Octobre 2025 : lancement de la Star Academy 2025
- Décembre 2025 : la rumeur éclate, les fans valident à 100%
Un parcours qui prend tout son sens
Avec le recul, tout devient plus clair. Cette aisance scénique qui surprenait tout le monde dès le premier prime ? Elle ne sort pas de nulle part. Cette capacité à moduler sa voix, à passer d’une émotion à l’autre en un fragment de seconde ? C’est le fruit d’un vrai travail de studio, d’heures passées à calquer son timbre sur celui d’une icône tout en gardant sa personnalité.
Et puis il y a cette connexion émotionnelle avec les années 90 qui semblait évidente dès qu’on l’entendait chanter du Mylène Farmer ou du Patrick Bruel. Désormais, on comprend mieux pourquoi. Victor n’a pas seulement écouté ces artistes : il a littéralement marché dans les pas vocaux de l’un des plus grands boys bands français. C’est comme si le destin lui avait fait un clin d’œil géant.
Que vont devenir les 2Be3 dans l’aventure Star Academy ?
Depuis que la nouvelle est tombée, les spéculations vont bon train. Les fans rêvent déjà d’un prime spécial années 90 avec la venue surprise de Filip Nikolic (en hommage), Adel Kachermi et Franck Delay lui-même. Imaginez la tête de Victor s’il devait chanter en duo avec celui dont il a été la voix fantôme pendant des mois… Ce serait sans doute l’un des moments les plus forts de l’histoire récente de l’émission.
En attendant, cette révélation a déjà changé le regard que l’on porte sur lui. On ne voit plus seulement le candidat attachant et autodidacte. On voit un artiste qui a déjà prouvé, dans l’ombre, qu’il avait le niveau. Un artiste qui a su saisir les opportunités avant même que la lumière des projecteurs ne se pose pleinement sur lui.
Victor, plus qu’un candidat : un pont entre deux époques
Ce qui rend cette histoire si belle, c’est qu’elle symbolise parfaitement le renouveau de la Star Academy. Une émission qui a toujours su détecter les talents, mais qui, cette année, semble avoir trouvé des profils capables de relier le passé et l’avenir de la musique française. Victor incarne ce pont. Il porte en lui l’héritage des années 90 tout en proposant une esthétique moderne, queer, libre et décomplexée.
Chaque semaine, quand il monte sur scène, ce n’est plus seulement sa voix qu’on entend. C’est un peu celle de toute une génération qui revient nous hanter doucement, mixée avec la fraîcheur d’une nouvelle vague d’artistes qui n’ont plus peur de rien. Et ça, franchement, c’est magique.
Au château, ses camarades commencent à le chambrer gentiment. « Alors Franck, on répète Partir un jour ou pas ? » lance l’un d’eux dans la quotidienne. Victor rit, rougit un peu, mais on sent qu’il est fier. Fier d’avoir gardé ce secret aussi longtemps. Fier que ça éclate maintenant, au moment où il commence à toucher son rêve du bout des doigts.
Une chose est sûre : avec cette révélation, Victor vient de passer dans une autre dimension. Il n’est plus seulement le chouchou du public. Il est devenu le lien vivant entre deux époques de la pop française. Et quelque chose nous dit que ce n’est que le début d’une très, très belle histoire.
Alors la prochaine fois que vous l’entendrez chanter, fermez les yeux une seconde. Vous entendrez peut-être, en fond, l’écho des années 90 qui applaudissent leur successeur inattendu.
