En ce début de saison marqué par les doublons internationaux, le Stade Toulousain a dû faire sans plusieurs de ses cadres habituels pour affronter Perpignan à domicile. Mais les jeunes pousses toulousaines ont su saisir leur chance pour mener le double champion de France en titre vers une victoire bonifiée (41-9).
Une première mi-temps poussive
Malgré le retour de Romain Ntamack à l’ouverture, les Rouge et Noir ont peiné à imposer leur rythme en première période face à des Catalans accrocheurs. Paul Graou, le demi de mêlée toulousain, reconnaît des approximations :
C’était un peu poussif, il y a eu des approximations et on ne s’est pas rendu la tâche facile.
L’éclosion des jeunes en seconde période
Mais les Toulousains ont su rectifier le tir au retour des vestiaires. L’entrée des jeunes Simon Daroque à la mêlée et Matias Remue à l’arrière a dynamisé le jeu des locaux. Paul Graou souligne l’importance de les mettre dans les meilleures dispositions :
Le job était de gagner et rendre la tâche facile aux jeunes qui rentraient. Je pense à Simon (Daroque) qui est rentré en 9, Matias (Remue) qui faisait sa première à l’arrière. J’espère qu’ils ont pris du plaisir et que le public aussi, surtout en seconde période.
Un banc qui fait la différence
C’est en effet en seconde mi-temps que les Stadistes ont fait la différence, inscrivant 4 essais pour décrocher le point de bonus offensif. Un succès qui doit beaucoup à l’apport du banc et à la fraîcheur des jeunes joueurs lancés dans le grand bain.
Un constat encourageant à l’heure où le club doit gérer les absences de ses internationaux. Ugo Mola et son staff peuvent s’appuyer sur un vivier riche qui assure le spectacle à Ernest-Wallon.
Des signaux positifs pour la suite
Cette victoire convaincante face à Perpignan confirme la dynamique positive du Stade Toulousain malgré un effectif remanié. Les automatismes gagnants restent bien en place et la relève montre déjà de belles promesses. De quoi voir venir la suite de la saison avec ambition dans la Ville rose.