C’est le soulagement pour une trentaine de vacanciers qui ont pu être évacués du centre de vacances du Muy, après trois jours d’attente angoissante suite à l’effondrement d’un pont causé par les violentes intempéries qui frappent le Var. Un véritable cauchemar qui a commencé le week-end dernier pour les quelques 600 résidents de ce lieu de villégiature, brutalement coupés du monde.
Une évacuation périlleuse mais réussie
Grâce à l’intervention des militaires et de leurs véhicules adaptés aux terrains les plus difficiles, une trentaine de vacanciers ont enfin pu rejoindre la terre ferme ce mardi, au terme d’un périple de deux heures sur des sentiers forestiers à peine praticables.
Parmi eux, ce couple qui devait impérativement rentrer pour une opération chirurgicale imminente. “On est soulagés d’être descendus”, confient-ils, encore ébranlés. Une autre rescapée témoigne : “Bravo les militaires, parce que c’était très, très dangereux. On a cru tomber dans le précipice, on était embourbés de partout. C’était terrible”.
L’armée déployée pour une opération délicate
Pour mener à bien cette évacuation à haut risque, l’armée a dépêché sur place des véhicules spécialisés capables d’emprunter des chemins escarpés et boueux. Une opération rendue particulièrement ardue en raison des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région. Tous les vacanciers secourus ont dû abandonner leurs voitures sur place.
On a décidé de partir car mon mari doit se faire opérer d’une main. On a déboursé 110 euros pour rentrer en train jusqu’à Lyon, on n’avait pas le choix.
– Un couple de vacanciers évacués
Course contre la montre pour construire un pont provisoire
Pendant ce temps, sur le site du pont effondré, les engins de chantier s’activent depuis lundi matin pour sécuriser les abords et bâtir en un temps record un pont provisoire. Une structure submersible reposant sur des pieux en béton, capable de résister aux flots tumultueux de la rivière.
“Ça permettra d’écouler les flux en permanence. Tout sera stabilisé avec les blocs de pierre qu’on vient d’acheminer”, explique le responsable des travaux. L’ouvrage devrait être accessible aux piétons dès mercredi soir, avant une ouverture aux véhicules la semaine prochaine. Le coût de l’opération, à la charge du domaine privé, s’élèverait à plusieurs centaines de milliers d’euros.
L’angoisse des vacanciers toujours bloqués
Pour les centaines d’autres résidents toujours isolés à l’intérieur du centre, l’attente et l’incertitude demeurent. “On a hâte que le pont soit construit pour pouvoir enfin rentrer chez nous”, confie une vacancière jointe par téléphone. “Nos réserves de nourriture diminuent, l’ambiance devient pesante…”, raconte un autre.
La construction rapide de cette passerelle est donc un enjeu crucial. Une fois achevé, l’ouvrage devrait permettre de mettre fin au calvaire des vacanciers et de clore ce dramatique épisode causé par les terribles intempéries qui ont balayé le département.
Un épisode qui rappelle, une fois de plus, la violence des phénomènes météorologiques auxquels nos régions sont de plus en plus souvent confrontées. Il souligne aussi l’importance d’infrastructures solides et adaptées pour y faire face. Une leçon que les autorités devront retenir pour prévenir de futurs drames.
Parmi eux, ce couple qui devait impérativement rentrer pour une opération chirurgicale imminente. “On est soulagés d’être descendus”, confient-ils, encore ébranlés. Une autre rescapée témoigne : “Bravo les militaires, parce que c’était très, très dangereux. On a cru tomber dans le précipice, on était embourbés de partout. C’était terrible”.
L’armée déployée pour une opération délicate
Pour mener à bien cette évacuation à haut risque, l’armée a dépêché sur place des véhicules spécialisés capables d’emprunter des chemins escarpés et boueux. Une opération rendue particulièrement ardue en raison des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région. Tous les vacanciers secourus ont dû abandonner leurs voitures sur place.
On a décidé de partir car mon mari doit se faire opérer d’une main. On a déboursé 110 euros pour rentrer en train jusqu’à Lyon, on n’avait pas le choix.
– Un couple de vacanciers évacués
Course contre la montre pour construire un pont provisoire
Pendant ce temps, sur le site du pont effondré, les engins de chantier s’activent depuis lundi matin pour sécuriser les abords et bâtir en un temps record un pont provisoire. Une structure submersible reposant sur des pieux en béton, capable de résister aux flots tumultueux de la rivière.
“Ça permettra d’écouler les flux en permanence. Tout sera stabilisé avec les blocs de pierre qu’on vient d’acheminer”, explique le responsable des travaux. L’ouvrage devrait être accessible aux piétons dès mercredi soir, avant une ouverture aux véhicules la semaine prochaine. Le coût de l’opération, à la charge du domaine privé, s’élèverait à plusieurs centaines de milliers d’euros.
L’angoisse des vacanciers toujours bloqués
Pour les centaines d’autres résidents toujours isolés à l’intérieur du centre, l’attente et l’incertitude demeurent. “On a hâte que le pont soit construit pour pouvoir enfin rentrer chez nous”, confie une vacancière jointe par téléphone. “Nos réserves de nourriture diminuent, l’ambiance devient pesante…”, raconte un autre.
La construction rapide de cette passerelle est donc un enjeu crucial. Une fois achevé, l’ouvrage devrait permettre de mettre fin au calvaire des vacanciers et de clore ce dramatique épisode causé par les terribles intempéries qui ont balayé le département.
Un épisode qui rappelle, une fois de plus, la violence des phénomènes météorologiques auxquels nos régions sont de plus en plus souvent confrontées. Il souligne aussi l’importance d’infrastructures solides et adaptées pour y faire face. Une leçon que les autorités devront retenir pour prévenir de futurs drames.