C’est un drame qui vient de frapper le Soudan, déjà en proie à un violent conflit armé depuis avril 2023. Trois employés du Programme Alimentaire Mondial (PAM) de l’ONU ont perdu la vie jeudi dans une frappe aérienne alors qu’ils luttaient pour sauver des vies dans ce pays au bord du gouffre. L’agence onusienne n’a pas tardé à exprimer son indignation suite à cet événement tragique.
Un bombardement meurtrier au cœur de la crise soudanaise
Selon les informations communiquées par le PAM, l’attaque a eu lieu jeudi 19 décembre et a visé un bureau de campagne situé à Yabus, dans l’État du Nil Bleu au sud-est du Soudan. Parmi les victimes figurent un responsable opérationnel ainsi qu’un garde de sécurité qui étaient en première ligne pour tenter d’endiguer l’une des plus graves crises alimentaires dans le monde. Une troisième personne a également perdu la vie dans ce bombardement.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit « scandalisé » par cette attaque, tandis que Cindy McCain, directrice exécutive du PAM, a fait part de son choc et de sa tristesse face à ce drame. Elle a réclamé « une enquête minutieuse » pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce bombardement mortel.
Le PAM reste mobilisé malgré les dangers
En dépit de ce tragique événement, le Programme Alimentaire Mondial a réaffirmé sa détermination à poursuivre sa mission humanitaire au Soudan, y compris dans la région du Nil Bleu particulièrement touchée par les combats. L’agence a souligné l’importance vitale de son action alors que le pays fait face à une situation humanitaire catastrophique.
Selon l’ONU, environ 26 millions de Soudanais sont déjà confrontés à une grave insécurité alimentaire, et le risque d’une famine d’ampleur inédite dans l’histoire récente se profile. Les États-Unis ont annoncé jeudi une aide supplémentaire de 200 millions de dollars pour tenter de faire face à l’urgence.
Un conflit meurtrier qui s’enlise
Depuis avril 2023, le Soudan est le théâtre d’une guerre sanglante opposant l’armée régulière, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo. Les affrontements ont déjà fait des dizaines de milliers de morts et contraint plus de 11 millions de personnes à fuir leur foyer.
Malgré les appels répétés de la communauté internationale, aucune issue ne semble se dessiner à court terme. Et ce sont les civils qui paient le plus lourd tribut de ce conflit fratricide. L’attaque contre le PAM en est une nouvelle et terrible illustration.
Face à cette tragédie, la priorité est aujourd’hui de tout mettre en œuvre pour protéger les travailleurs humanitaires et leur permettre de poursuivre leur mission essentielle auprès des populations soudanaises prises en étau. Car sans une action d’urgence, c’est une véritable hécatombe qui menace ce pays d’Afrique de l’Est déjà meurtri par des décennies de guerre et d’instabilité.
En dépit de ce tragique événement, le Programme Alimentaire Mondial a réaffirmé sa détermination à poursuivre sa mission humanitaire au Soudan, y compris dans la région du Nil Bleu particulièrement touchée par les combats. L’agence a souligné l’importance vitale de son action alors que le pays fait face à une situation humanitaire catastrophique.
Selon l’ONU, environ 26 millions de Soudanais sont déjà confrontés à une grave insécurité alimentaire, et le risque d’une famine d’ampleur inédite dans l’histoire récente se profile. Les États-Unis ont annoncé jeudi une aide supplémentaire de 200 millions de dollars pour tenter de faire face à l’urgence.
Un conflit meurtrier qui s’enlise
Depuis avril 2023, le Soudan est le théâtre d’une guerre sanglante opposant l’armée régulière, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo. Les affrontements ont déjà fait des dizaines de milliers de morts et contraint plus de 11 millions de personnes à fuir leur foyer.
Malgré les appels répétés de la communauté internationale, aucune issue ne semble se dessiner à court terme. Et ce sont les civils qui paient le plus lourd tribut de ce conflit fratricide. L’attaque contre le PAM en est une nouvelle et terrible illustration.
Face à cette tragédie, la priorité est aujourd’hui de tout mettre en œuvre pour protéger les travailleurs humanitaires et leur permettre de poursuivre leur mission essentielle auprès des populations soudanaises prises en étau. Car sans une action d’urgence, c’est une véritable hécatombe qui menace ce pays d’Afrique de l’Est déjà meurtri par des décennies de guerre et d’instabilité.
