Depuis dimanche, le Soudan est à nouveau plongé dans l’horreur et le chaos. Selon des militants prodémocratie, plus de 50 personnes ont perdu la vie dans les combats acharnés qui opposent l’armée régulière aux redoutables paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Un bilan humain très lourd qui ne cesse de s’alourdir, alors que les affrontements se poursuivent avec une violence inouïe.
Une frappe aérienne meurtrière sur une mosquée
L’attaque la plus meurtrière s’est produite dimanche soir dans la ville de Wad Madani, située dans l’Etat d’Al-Jazira au sud de Khartoum. D’après le Comité de résistance local, une frappe aérienne de l’armée sur une mosquée a fait au moins 31 morts parmi les fidèles qui venaient d’achever la prière. L’armée est accusée d’avoir utilisé des barils remplis d’explosifs, causant un véritable carnage.
Les secouristes sont confrontés à une tâche extrêmement difficile pour identifier les victimes, nombre d’entre elles ayant été carbonisées et mutilées par la puissance de la déflagration. Une tragédie de plus dans ce conflit fratricide qui n’épargne même pas les lieux de culte.
Les paramilitaires accusés de représailles contre les civils
Les FSR, qui contrôlent l’Etat agricole d’Al-Jazira depuis fin 2023, sont pointées du doigt pour des attaques ciblant délibérément la population civile. Dans la région de Rufaa, au moins 20 personnes ont été tuées depuis dimanche dans plusieurs villages, victimes de la furie vengeresse des paramilitaires selon le Comité de résistance local.
Ces attaques interviennent après l’annonce par l’armée de la défection de hauts gradés des FSR, dont le commandant de la région d’Al-Jazira, ralliant le camp adverse. Les témoins décrivent des paramilitaires “déchaînés”, ouvrant le feu au hasard et obligeant les habitants à transporter le fruit de leurs pillages.
Des crimes de guerre dénoncés par les défenseurs des droits humains
Des groupes de défense des droits humains accusent les belligérants de commettre des crimes de guerre en s’attaquant intentionnellement aux populations civiles. Ils dénoncent également le blocage de l’aide humanitaire, en totale violation du droit international.
Au moins sept villes et villages ont été touchés par des attaques vengeresses, en violation de tous les accords visant à protéger les civils et du droit international humanitaire.
L’Observatoire central des droits humains
Depuis le début du conflit en avril 2023, des sources humanitaires estiment que les violences ont causé des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 10 millions de personnes. Un désastre humanitaire d’une ampleur considérable, qui semble malheureusement parti pour durer.
Malgré les appels répétés de la communauté internationale, les combats continuent de faire rage, plongeant le Soudan dans un cycle infernal de violences. La population civile se retrouve prise en étau, victime d’exactions de plus en plus barbares de la part des forces en présence qui semblent avoir perdu tout sens de l’humanité. Une situation catastrophique qui nécessite une réaction urgente et concertée pour mettre fin à ce bain de sang.
Ces attaques interviennent après l’annonce par l’armée de la défection de hauts gradés des FSR, dont le commandant de la région d’Al-Jazira, ralliant le camp adverse. Les témoins décrivent des paramilitaires “déchaînés”, ouvrant le feu au hasard et obligeant les habitants à transporter le fruit de leurs pillages.
Des crimes de guerre dénoncés par les défenseurs des droits humains
Des groupes de défense des droits humains accusent les belligérants de commettre des crimes de guerre en s’attaquant intentionnellement aux populations civiles. Ils dénoncent également le blocage de l’aide humanitaire, en totale violation du droit international.
Au moins sept villes et villages ont été touchés par des attaques vengeresses, en violation de tous les accords visant à protéger les civils et du droit international humanitaire.
L’Observatoire central des droits humains
Depuis le début du conflit en avril 2023, des sources humanitaires estiment que les violences ont causé des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 10 millions de personnes. Un désastre humanitaire d’une ampleur considérable, qui semble malheureusement parti pour durer.
Malgré les appels répétés de la communauté internationale, les combats continuent de faire rage, plongeant le Soudan dans un cycle infernal de violences. La population civile se retrouve prise en étau, victime d’exactions de plus en plus barbares de la part des forces en présence qui semblent avoir perdu tout sens de l’humanité. Une situation catastrophique qui nécessite une réaction urgente et concertée pour mettre fin à ce bain de sang.