Pendant que chaque camp joue la carte du déni et de la contre-attaque, la guerre continue de broyer les civils soudanais, faisant à ce jour des dizaines de milliers de victimes et plus de 11 millions de déplacés selon l’ONU. Une catastrophe humanitaire qui a poussé le Conseil de sécurité à plancher sur une résolution visant à obtenir un arrêt immédiat des hostilités.
Alors que le texte, préparé par le Royaume-Uni et la Sierra Leone, doit être soumis au vote dans les prochaines heures, la question est de savoir si les belligérants accepteront cette fois de rentrer dans un vrai processus de désescalade et de dialogue, alors que les précédentes initiatives de paix ont toutes échoué. Un scepticisme renforcé par les propos d’Ezzadden Elsafi, conseiller des FSR, pour qui l’autre camp ne cesse de « saper tous les efforts » en ce sens.
Pour la population soudanaise, prise entre le marteau de l’armée et l’enclume des paramilitaires, l’urgence est pourtant là. Urgence d’un cessez-le-feu durable permettant l’acheminement de l’aide, urgence de la fin des exactions et des atrocités, urgence d’un retour à la paix et à la stabilité. Reste à savoir si la pression internationale sera cette fois suffisante pour faire entendre raison aux seigneurs de guerre.
Là encore, les représentants paramilitaires ont balayé d’un revers de la main ces allégations. « Nous ne recevons aucune aide, d’aucun pays » a ainsi déclaré le général Omar Hamdan Ahmed, accusant en retour l’Égypte de fournir un appui conséquent aux forces loyalistes, ce que Le Caire s’est empressé de réfuter.
L’ONU peut-elle faire taire les armes ?
Pendant que chaque camp joue la carte du déni et de la contre-attaque, la guerre continue de broyer les civils soudanais, faisant à ce jour des dizaines de milliers de victimes et plus de 11 millions de déplacés selon l’ONU. Une catastrophe humanitaire qui a poussé le Conseil de sécurité à plancher sur une résolution visant à obtenir un arrêt immédiat des hostilités.
Alors que le texte, préparé par le Royaume-Uni et la Sierra Leone, doit être soumis au vote dans les prochaines heures, la question est de savoir si les belligérants accepteront cette fois de rentrer dans un vrai processus de désescalade et de dialogue, alors que les précédentes initiatives de paix ont toutes échoué. Un scepticisme renforcé par les propos d’Ezzadden Elsafi, conseiller des FSR, pour qui l’autre camp ne cesse de « saper tous les efforts » en ce sens.
Pour la population soudanaise, prise entre le marteau de l’armée et l’enclume des paramilitaires, l’urgence est pourtant là. Urgence d’un cessez-le-feu durable permettant l’acheminement de l’aide, urgence de la fin des exactions et des atrocités, urgence d’un retour à la paix et à la stabilité. Reste à savoir si la pression internationale sera cette fois suffisante pour faire entendre raison aux seigneurs de guerre.
Là encore, les représentants paramilitaires ont balayé d’un revers de la main ces allégations. « Nous ne recevons aucune aide, d’aucun pays » a ainsi déclaré le général Omar Hamdan Ahmed, accusant en retour l’Égypte de fournir un appui conséquent aux forces loyalistes, ce que Le Caire s’est empressé de réfuter.
L’ONU peut-elle faire taire les armes ?
Pendant que chaque camp joue la carte du déni et de la contre-attaque, la guerre continue de broyer les civils soudanais, faisant à ce jour des dizaines de milliers de victimes et plus de 11 millions de déplacés selon l’ONU. Une catastrophe humanitaire qui a poussé le Conseil de sécurité à plancher sur une résolution visant à obtenir un arrêt immédiat des hostilités.
Alors que le texte, préparé par le Royaume-Uni et la Sierra Leone, doit être soumis au vote dans les prochaines heures, la question est de savoir si les belligérants accepteront cette fois de rentrer dans un vrai processus de désescalade et de dialogue, alors que les précédentes initiatives de paix ont toutes échoué. Un scepticisme renforcé par les propos d’Ezzadden Elsafi, conseiller des FSR, pour qui l’autre camp ne cesse de « saper tous les efforts » en ce sens.
Pour la population soudanaise, prise entre le marteau de l’armée et l’enclume des paramilitaires, l’urgence est pourtant là. Urgence d’un cessez-le-feu durable permettant l’acheminement de l’aide, urgence de la fin des exactions et des atrocités, urgence d’un retour à la paix et à la stabilité. Reste à savoir si la pression internationale sera cette fois suffisante pour faire entendre raison aux seigneurs de guerre.
Au Soudan, le conflit qui oppose depuis 19 mois l’armée régulière aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) continue de faire rage, avec son lot d’accusations croisées de violations des droits humains. Alors que la communauté internationale s’active pour tenter d’imposer un cessez-le-feu, les FSR ont tenu ce lundi à Nairobi une conférence de presse pour réfuter en bloc les graves allégations portées à leur encontre.
Les FSR sur le banc des accusés
Selon un rapport d’enquête onusien publié fin octobre, les forces paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo seraient responsables de « violences sexuelles à grande échelle » dans les zones sous leur contrôle, en plus de s’être rendues coupables, au même titre que l’armée régulière, de nombreux crimes de guerre comme le bombardement de zones résidentielles, le blocage et le pillage de l’aide humanitaire.
Face à ces accusations, la délégation des FSR venue s’exprimer dans la capitale kényane a fermement nié toute exaction de grande ampleur sur les populations. D’après Mohamad Mokhtar, membre du groupe paramilitaire, les rares cas de violations des droits humains seraient le fait « d’autres parties », les accusations visant les FSR relevant selon lui de la « propagande ».
La question épineuse du soutien émirati
Autre sujet brûlant abordé lors de cette conférence de presse : celui du soutien militaire que les Émirats Arabes Unis apporteraient secrètement aux FSR. Une aide qu’Abu Dhabi a toujours officiellement démentie mais qui, si elle était avérée, constituerait une ingérence étrangère majeure dans le conflit.
Là encore, les représentants paramilitaires ont balayé d’un revers de la main ces allégations. « Nous ne recevons aucune aide, d’aucun pays » a ainsi déclaré le général Omar Hamdan Ahmed, accusant en retour l’Égypte de fournir un appui conséquent aux forces loyalistes, ce que Le Caire s’est empressé de réfuter.
L’ONU peut-elle faire taire les armes ?
Pendant que chaque camp joue la carte du déni et de la contre-attaque, la guerre continue de broyer les civils soudanais, faisant à ce jour des dizaines de milliers de victimes et plus de 11 millions de déplacés selon l’ONU. Une catastrophe humanitaire qui a poussé le Conseil de sécurité à plancher sur une résolution visant à obtenir un arrêt immédiat des hostilités.
Alors que le texte, préparé par le Royaume-Uni et la Sierra Leone, doit être soumis au vote dans les prochaines heures, la question est de savoir si les belligérants accepteront cette fois de rentrer dans un vrai processus de désescalade et de dialogue, alors que les précédentes initiatives de paix ont toutes échoué. Un scepticisme renforcé par les propos d’Ezzadden Elsafi, conseiller des FSR, pour qui l’autre camp ne cesse de « saper tous les efforts » en ce sens.
Pour la population soudanaise, prise entre le marteau de l’armée et l’enclume des paramilitaires, l’urgence est pourtant là. Urgence d’un cessez-le-feu durable permettant l’acheminement de l’aide, urgence de la fin des exactions et des atrocités, urgence d’un retour à la paix et à la stabilité. Reste à savoir si la pression internationale sera cette fois suffisante pour faire entendre raison aux seigneurs de guerre.