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Soudan : 3 Civils Tués dans une Attaque de Drone Meurtrière au Darfour

CHOC - 3 civils tués et 20 blessés dans une frappe de drone meurtrier des paramilitaires au Darfour. Le conflit s'envenime entre l'armée et les FSR, plongeant le Soudan dans le chaos. Les détails de cette attaque sanglante qui a aussi visé un hôpital !

Le Soudan est plongé dans le chaos depuis avril 2023, ravagé par une guerre sanglante entre l’armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhane et les redoutables paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de Mohamed Hamdan Daglo. Les civils paient un lourd tribut dans ce conflit qui s’envenime de jour en jour.

Darfour Endeuillé par une Attaque Meurtrière

Ce samedi soir, la tragédie a de nouveau frappé la vaste région du Darfour dans l’ouest du pays. Selon des militants locaux, une attaque de drone menée par les paramilitaires des FSR a fait 3 morts et plus de 20 blessés parmi les civils à El-Facher, chef-lieu du Darfour-Nord.

D’après le comité local de résistance d’El-Facher, les FSR ont ciblé le quartier d’Awlad al-Rif en plein centre-ville avec 4 missiles, semant la mort et la dévastation parmi la population. Cette ville stratégique est depuis mai le théâtre d’affrontements parmi les plus violents entre l’armée et les paramilitaires qui l’assiègent.

Le Darfour aux Mains des Paramilitaires

Actuellement, la quasi-totalité du Darfour ainsi que de larges pans du Kordofan-Sud et du centre du pays sont passés sous le contrôle des redoutables FSR. L’armée régulière ne tient plus que le nord et l’est du Soudan. Les deux camps se livrent une lutte sans merci pour la capitale Khartoum.

Hôpital Bombardé : 9 Morts Supplémentaires

La veille de l’attaque contre les civils, les FSR avaient déjà frappé l’hôpital principal d’El-Facher avec un drone selon le ministère de la Santé, proche de l’armée. L’OMS a fait état de 9 morts et 20 blessés supplémentaires. L’établissement, dernier à fonctionner dans la zone, a dû suspendre ses activités, privant la population de soins.

Nous condamnons fermement le ciblage sans discrimination des civils et infrastructures médicales par les deux camps.

Une source onusienne à Khartoum

Une Catastrophe Humanitaire Sans Précédent

Depuis le début du conflit il y a plus de 3 mois, la guerre a fait des dizaines de milliers de morts et jeté sur les routes plus de 11 millions de déplacés. L’ONU parle d’une des pires catastrophes humanitaires de mémoire récente. L’armée comme les FSR sont accusées de bombarder délibérément zones résidentielles et hôpitaux.

Malgré les appels répétés de la communauté internationale, aucun cessez-le-feu durable n’a pu être établi entre les belligérants. Les négociations sont au point mort et les deux généraux rivaux semblent déterminés à l’emporter par les armes, quitte à réduire le pays à néant.

Face à cette tragédie, la population soudanaise se retrouve prise en étau, victime des ambitions et de la soif de pouvoir de chefs de guerre sans scrupules. Avec chaque jour qui passe, le bilan humain s’alourdit et les espoirs de paix s’amenuisent.

Un Avenir Bien Sombre pour le Soudan

Dans ce contexte, difficile de prédire quand et comment le Soudan pourra sortir de cette spirale infernale de violence. Le rêve d’une transition démocratique portée par le soulèvement populaire de 2019 semble plus lointain que jamais.

Le pays, déjà l’un des plus pauvres au monde avant la guerre, s’enfonce dans le chaos et la misère. Ses infrastructures sont dévastées, son économie exsangue. Il faudra des années, voire des décennies, pour reconstruire ce qui a été détruit.

Seule une pression accrue de la communauté internationale sur les deux camps pourrait peut-être mettre un terme aux combats et ramener les parties à la table des négociations. Mais en attendant, ce sont les civils qui continueront à payer le prix fort de cette guerre fratricide.

Le pays, déjà l’un des plus pauvres au monde avant la guerre, s’enfonce dans le chaos et la misère. Ses infrastructures sont dévastées, son économie exsangue. Il faudra des années, voire des décennies, pour reconstruire ce qui a été détruit.

Seule une pression accrue de la communauté internationale sur les deux camps pourrait peut-être mettre un terme aux combats et ramener les parties à la table des négociations. Mais en attendant, ce sont les civils qui continueront à payer le prix fort de cette guerre fratricide.

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