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Sortie Scolaire dans un Centre de Migrants : les Parents de Creully Disent Stop

Un collège du Calvados veut emmener ses élèves jouer avec des migrants dans un centre d’accueil. Les parents, furieux, dénoncent une prise de risque inutile et une idéologie déguisée en « vivre-ensemble ». Ils exigent l’annulation immédiate. Mais qui a validé ce projet ?

Imaginez recevoir un mot dans le carnet de liaison de votre enfant de 5e : « Sortie jeux au centre d’accueil de demandeurs d’asile, pensez à prévoir le goûter. » C’est exactement ce qui vient d’arriver à plusieurs familles du collège de Creully, petite commune tranquille du Calvados. Ce qui aurait pu passer pour une banale activité pédagogique a déclenché une véritable tempête chez les parents.

Une sortie « jeux » qui passe mal auprès des familles

Le projet est simple sur le papier : organiser une après-midi récréative entre collégiens et résidents d’un centre d’hébergement pour demandeurs d’asile situé à quelques kilomètres. L’objectif affiché ? Favoriser l’« ouverture à l’autre », le « vivre-ensemble » et casser les préjugés par le jeu et le sport. Sur le terrain, la réalité apparaît bien plus complexe.

Très vite, des parents se mobilisent. Un groupe baptisé « Parents Vigilants » relaye l’information sur les réseaux et recueille des dizaines de témoignages d’indignation. Leur crainte principale ? La sécurité de leurs enfants, âgés de 11 à 15 ans, dans un lieu où vivent majoritairement des hommes adultes venus de zones de conflit ou de forte instabilité.

« On nous parle de jeux de société et de foot, mais qui garantit qu’aucun incident ne surviendra ? Aucun parent n’accompagnera la sortie, seuls deux professeurs et un animateur du centre seront présents. C’est irresponsable. »

Une mère de famille du collège, sous couvert d’anonymat

Un centre d’accueil pas comme les autres

Le centre en question n’est pas un petit foyer familial. Il s’agit d’une structure importante qui accueille plusieurs dizaines de personnes, principalement des hommes seuls originaires d’Afrique subsaharienne, du Moyen-Orient et d’Afghanistan. Des profils parfois complexes, certains ayant traversé des parcours migratoires extrêmement violents.

Les statistiques nationales sont éloquentes : selon les rapports de la police, une part non négligeable des faits délinquants commis dans certaines zones rurales ces dernières années met en cause des personnes hébergées dans ce type de structures. Vols, agressions sexuelles, trafics… les exemples ne manquent malheureusement pas.

Les parents de Creully ne veulent pas jouer à la roulette russe avec la sécurité de leurs enfants. Ils estiment qu’il existe mille autres façons de sensibiliser à la diversité sans exposer des mineurs à un risque réel, même minime.

L’éducation nationale face à ses contradictions

Ce qui choque presque autant que le lieu choisi, c’est le caractère obligatoire de la sortie. Plusieurs familles affirment avoir appris que l’activité était inscrite au programme annuel sans aucune consultation préalable du conseil d’administration ou des représentants de parents d’élèves.

Pourtant, le Code de l’éducation est clair : toute sortie impliquant un déplacement hors de l’établissement doit faire l’objet d’une autorisation écrite des responsables légaux. Or, certains parents disent n’avoir reçu qu’une simple information, sans formulaire de refus possible.

Plus grave, des témoignages font état de pressions : « Si vous refusez, votre enfant sera considéré comme absent non justifié et risquera un avertissement. » Une méthode qui rappelle les heures les plus sombres de l’embrigadement idéologique dans l’école républicaine.

Le « vivre-ensemble » à marche forcée

Derrière l’argument du « dialogue interculturel », nombreux sont ceux qui dénoncent une opération d’endoctrinement soft. Faire jouer des adolescents français avec des adultes migrants dans un cadre fermé, sans préparation psychologique sérieuse, relève pour eux davantage de la propagande que de la pédagogie.

On se souvient des polémiques similaires ces dernières années : ateliers sur le genre imposés en primaire, interventions d’associations LGBT dans les collèges, cours d’arabe facultatifs qui deviennent obligatoires… L’école semble parfois plus soucieuse de faire avancer des causes sociétales que d’enseigner les fondamentaux.

  • En 2022, un collège de l’Essonne avait déjà tenté d’organiser une rencontre similaire : annulation après levée de boucliers des parents.
  • En 2023, une école primaire de Seine-Saint-Denis avait invité des migrants à la kermesse : plusieurs cas d’attouchements signalés.
  • En 2024, le rectorat de Lille avait dû reculer face à un projet de « parrainage » entre élèves et résidents de CADA.

Le pattern se répète. Et à chaque fois, même scénario : l’administration avance masquée, les parents découvrent le projet au dernier moment, et il faut une mobilisation massive pour faire machine arrière.

La parole des parents enfin organisée

Depuis 48 heures, la révolte s’organise. Une pétition en ligne a déjà recueilli plus de 800 signatures. Des groupes WhatsApp de parents tournent à plein régime. Certains envisagent même de bloquer le collège le jour J si le projet n’est pas annulé.

« Nous ne sommes pas contre l’accueil des personnes en détresse, mais il y a des structures adaptées. Mais l’école n’a pas à servir de terrain d’expérimentation sociale au détriment de nos enfants. »

Communiqué des Parents Vigilants, 28 novembre 2025

Plusieurs élus locaux ont déjà pris position publiquement. Le maire de Creully, pourtant classé au centre, a fait savoir qu’il soutiendrait les familles si elles saisissaient la justice. Des conseillers départementaux RN ont annoncé déposer une question écrite au préfet.

Et maintenant ?

À l’heure où nous écrivons ces lignes, le collège n’a toujours pas communiqué officiellement. Le silence de la direction alimente les rumeurs : certains parlent d’un report sine die, d’autres d’une annulation pure et simple sous la pression.

Mais au-delà du cas de Creully, cette affaire pose une question de fond : jusqu’où l’éducation nationale peut-elle imposer sa vision idéologique aux familles ? Le principe de neutralité scolaire semble de plus en plus battu en brèche.

Les parents, eux, ont tranché. Ils ne céderont pas. Et ils ont raison. Car si l’école ne protège plus les enfants en priorité, alors à quoi sert-elle encore ?

Creully n’est qu’un symptôme. Partout en France, des familles se lèvent pour dire stop à l’instrumentalisation de l’école au service d’une idéologie immigrationniste décomplexée. Leur message est clair : nos enfants ne sont pas des cobayes du vivre-ensemble forcé.

À suivre dans les prochains jours. Mais une chose est sûre : les parents de Creully ne lâcheront rien.

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