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Son passé meurtrier : le “tueur de DRH” condamné à perpète une fois de plus !

La France est une nouvelle fois sous le choc. Gabriel Fortin, tristement connu comme le “tueur de DRH”, vient d’être condamné en appel à la réclusion criminelle à perpétuité pour une série d’assassinats qui avaient glacé le pays en janvier 2021. Un verdict sans appel qui met un point final à cette affaire hors norme.

Un procès marqué par l’absence de l’accusé

Ce deuxième procès devant la cour d’assises de l’Isère aura été marqué par le refus catégorique de Gabriel Fortin de comparaître. Malgré une altération de son discernement au moment des faits retenue par les experts, les jurés ont décidé de ne pas appliquer de minoration de peine. La réclusion à perpétuité est assortie d’une peine de sûreté de 22 ans.

Pour les parties civiles, ce procès aura été l’occasion de dénoncer le mutisme de l’accusé, qualifié de “mur de silence inexplicable” et de “lâcheté”. Une attitude qui aura exaspéré certains proches des victimes.

Une dangerosité criminelle avérée

Les expertises psychiatriques ont été au cœur des débats durant ce procès. La dernière en date a conclu à une altération du discernement de Gabriel Fortin au moment des faits. Mais pour l’avocat général, cette circonstance ne devait entraîner aucune minoration de peine au vu de l’extrême dangerosité de l’accusé :

Nous sommes face à une paranoïa de combat, la plus dangereuse. Gabriel Fortin se caractérise par une absence totale d’empathie envers les victimes, une dangerosité criminologique et un refus catégorique de toute démarche de soins.

L’avocat général lors de son réquisitoire

Un refus de soins inquiétant

Au delà de son mutisme durant le procès, c’est le refus de se soumettre à des soins qui inquiète le plus les parties civiles. Pour elles, ce refus rend l’ancien ingénieur encore plus dangereux et fait peser un risque sur l’avenir quand il sortira de prison.

Pour l’avocat de la défense en revanche, “affirmer qu’il va recommencer quand il sortira, c’est faux”. Il a appelé les jurés à ne pas tomber dans ce “raccourci” et a dépeint un homme “hanté par ses erreurs d’appréciation et ses interprétations folles”, dont la “maladie semblait s’accélérer avant les faits”.

Un traumatisme toujours vivace pour les victimes

Plus de deux ans après les faits, le traumatisme et la peur sont toujours aussi présents chez les proches des victimes. Ces assassinats avaient profondément marqué les esprits par leur violence froide et déterminée.

En visant spécifiquement des DRH et une salariée de Pôle Emploi, Gabriel Fortin avait semblé vouloir faire payer ses échecs professionnels. Un mobile glaçant qui suscite toujours l’incompréhension.

Une peine maximale requise et confirmée

Comme en première instance, l’avocat général avait requis la peine maximale à l’encontre de Gabriel Fortin : la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 22 ans, soit la perpétuité incompressible. Un quantum de peine rarissime qui signe la gravité exceptionnelle de ce dossier.

En rendant leur verdict, les jurés ont confirmé cette peine, la plus lourde prévue par le code pénal. Un verdict exemplaire qui vient sanctionner l’un des crimes les plus choquants de ces dernières années en France. Gabriel Fortin aura le temps de méditer sur ses actes. Derrière les barreaux cette fois.

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