C’est un rendez-vous crucial pour l’avenir de notre planète qui s’ouvre ce lundi à Bakou en Azerbaïdjan. Pendant 12 jours, la 29ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, plus connue sous le nom de COP29, va réunir les dirigeants du monde entier avec un objectif commun : intensifier la lutte contre le réchauffement climatique. Les enjeux sont immenses et les attentes, à la hauteur de l’urgence.
Le climat, l’affaire de tous
Le dérèglement climatique n’épargne plus aucune région du globe. Sécheresses, inondations, canicules… Les catastrophes se multiplient, menaçant les populations, la biodiversité et les équilibres de nos écosystèmes. Face à ce constat alarmant, la communauté internationale n’a d’autre choix que d’agir, vite et fort. C’est tout le sens de ce grand raout climatique annuel.
Des engagements à la hauteur des défis
Depuis l’Accord de Paris en 2015, chaque COP est l’occasion pour les États de renforcer leurs engagements en faveur du climat. Réduction des émissions de gaz à effet de serre, sortie des énergies fossiles, financements pour l’adaptation des pays vulnérables… Les dossiers sont nombreux et complexes. Mais à Bakou, il va falloir accélérer le tempo. Selon les experts, le compte n’y est pas. Les efforts restent insuffisants pour contenir le réchauffement sous la barre des 2°C, seuil critique pour éviter un emballement incontrôlable du climat.
La pression monte sur les décideurs
À l’orée de ce sommet déterminant, la pression est maximale sur les chefs d’État et de gouvernement. Depuis des mois, les appels se multiplient pour qu’ils rehaussent leurs ambitions climatiques. ONG, scientifiques, citoyens, jeunes générations… Tous exhortent les dirigeants à être à la hauteur de l’enjeu historique. Car il y a urgence. Chaque dixième de degré compte pour préserver un monde vivable.
Le coût de l’inaction sera toujours plus élevé que celui des mesures que nous devons prendre dès maintenant.
Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies
Vers une transition juste et solidaire
Au-delà des objectifs climatiques, cette COP29 devra aussi poser les bases d’une transition écologique juste et équitable. Car on ne pourra pas construire un monde décarboné sur les inégalités et la pauvreté. Il faudra accompagner les populations impactées, soutenir les pays du Sud, inventer de nouveaux modèles de développement, plus sobres et résilients. Un immense chantier qui appellera la mobilisation de tous.
L’espoir d’une prise de conscience
Malgré les obstacles, beaucoup veulent croire que cette COP29 marquera un tournant dans la bataille climatique. Que face à l’ampleur de la menace, les dirigeants sauront dépasser leurs divergences pour faire cause commune. Et que de Bakou jaillira une nouvelle impulsion pour préserver ce bien commun inestimable qu’est notre planète. Les peuples du monde entier, et les générations futures, n’attendent pas moins de ce sommet de la dernière chance.