Vendredi soir, le Stade Brestois n’a pu obtenir mieux qu’un match nul 2-2 face à l’AJ Auxerre lors de la 22e journée de Ligue 1. Un résultat décevant pour les Finistériens, coincés entre deux confrontations de gala face au Paris Saint-Germain en huitièmes de finale aller et retour de la Ligue des Champions. Ce partage des points, seulement le deuxième de la saison pour Brest, souligne une fois de plus les lacunes défensives chroniques de l’équipe.
Une équipe émoussée punie par ses errements défensifs
Malgré la rotation opérée par l’entraîneur Éric Roy, avec pas moins de cinq changements par rapport au revers subi mardi en C1 (0-3), les Brestois n’ont pas réussi à renouer avec la victoire. Face à une formation auxerroise à la peine, restant sur une série de 9 matches sans succès, les locaux ont pourtant eu les opportunités pour l’emporter, à l’image des deux buts refusés à Mama Baldé. Mais comme souvent cette saison, c’est derrière que le bât blesse.
Si on veut gagner, il faut arrêter de prendre deux buts par match.
– Éric Roy, entraîneur de Brest
L’axe central en souffrance
Éric Roy ne s’en est pas caché après la rencontre, pestant contre les deux buts « qu’on peut largement éviter » encaissés par son équipe. La charnière centrale composée de Julien Le Cardinal et Abdoulaye Ndiaye a particulièrement souffert face aux assauts bourguignons. « C’est avec les matches qu’on apprend le haut niveau », a temporisé le technicien brestois, tout en rappelant l’impérieuse nécessité de « ne plus prendre deux buts par match » pour espérer l’emporter.
Offensivement, la réussite fait défaut
Si défensivement les progrès sont attendus, Brest peut tout de même se satisfaire de sa production offensive. Malgré un manque de réussite, symbolisé par le but splendide mais refusé à Mama Baldé, les occasions ne manquent pas. L’attaquant réunionnais Ludovic Ajorque, buteur pour la sixième fois consécutive en L1, incarne à lui seul la capacité des Ty’ Zefs à faire trembler les filets adverses.
Rebondir au Parc pour entretenir le rêve européen
Actuellement huitième du championnat, Brest ne compte que cinq points de retard sur le podium. Mais pour espérer jouer les trouble-fêtes jusqu’au bout, il faudra impérativement resserrer les boulons derrière. Dès mercredi, les Bretons auront l’occasion de montrer un tout autre visage sur la pelouse du Parc des Princes, en huitième de finale retour de la Ligue des Champions. Un gros défi qui pourrait servir de déclic dans leur quête d’une inédite qualification européenne.
