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Série noire pour la démocratie mexicaine: Un 24e candidat assassiné!

Un 24e candidat politique assassiné au Mexique à la veille des élections! Les cartels font régner la terreur et défient ouvertement l'État. Le candidat abattu dans le dos alors qu'il faisait campagne... Jusqu'où ira cette violence inouïe? #ElectionsMexique2023 #ViolencePolitique #CartelsMexicains

La démocratie mexicaine vit des heures sombres alors que le pays s’apprête à aller aux urnes ce dimanche 2 juin. Dans une escalade de violence sans précédent, un 24e candidat vient d’être froidement assassiné en pleine campagne électorale, abattu dans le dos parmi ses sympathisants. Les puissants cartels de la drogue, qui étendent leur emprise sur le territoire, imposent leur loi en éliminant les candidats qui osent s’opposer à eux.

Des élections sous haute tension

Alors que les Mexicains s’apprêtent à élire leur président, leurs députés, leurs sénateurs ainsi que de nombreux élus locaux, c’est dans un climat de peur et d’intimidation sans précédent que se déroule la fin de campagne. Dans l’État du Guerrero, bastion de nombreux cartels, un candidat à la mairie d’un village, Alfredo Cabrera, a été abattu de plusieurs balles dans le dos alors qu’il faisait campagne au milieu de ses partisans.

Les criminels choisissent un candidat et font savoir aux autres qu’ils n’ont pas le droit de se présenter.

– Victor Serrato, procureur de l’État du Michoacan

Depuis le début de la campagne électorale, ce sont désormais 24 candidats qui ont été assassinés par le crime organisé selon les chiffres officiels. Les cartels cherchent à imposer leurs candidats fantoches pour garder le contrôle sur les territoires.

L’État défié et impuissant

Face à cette situation, le gouvernement semble dépassé. Il a annoncé le déploiement de 27 000 militaires et membres de la Guardia Nacional pour sécuriser les bureaux de vote dimanche. Mais beaucoup doutent de l’efficacité de cette mesure.

L’État est complètement absent dans certaines zones rurales. Ce sont les cartels qui font la loi et décident qui peut se présenter ou non.

– Anabel Hernandez, journaliste spécialiste du narcotrafic

Dans ce contexte, de nombreux candidats préfèrent jeter l’éponge, terrorisés par la perspective de subir le même sort qu’Alfredo Cabrera et les 23 autres victimes de ces élections sanglantes. C’est la démocratie mexicaine elle-même qui est prise en otage par le crime organisé.

Une crise profonde

Ces assassinats en série ne sont que la partie émergée de l’iceberg d’une crise sécuritaire et politique bien plus vaste qui ronge le Mexique. Malgré les promesses des différents gouvernements, le pays semble s’enfoncer dans une spirale de violence sans fin.

  • Près de 100 assassinats par jour en moyenne
  • Des dizaines de milliers de disparus
  • Des forces de sécurité dépassées et souvent corrompues
  • Une économie gangrenée par l’argent de la drogue

Alors que la peur et la violence règnent, de nombreux Mexicains se demandent à quoi bon voter dimanche. Au-delà du drame humain, c’est un pays qui doute de la capacité de ses institutions démocratiques à répondre aux immenses défis posés par la criminalité organisée. La mort d’Alfredo Cabrera et de ses compagnons d’infortune risque de peser lourd sur ce scrutin capital.

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