C’était le choc au sommet de cette 23ème journée de Serie A. L’AC Milan, 7ème au classement, recevait dans son antre de San Siro la Juventus Turin, sa rivale de toujours, actuellement 6ème. Un duel de haute volée entre deux géants du football italien, qui rêvaient de se relancer dans la course au titre. Mais au terme d’une rencontre cadenassée et avare en occasions franches, Rossoneri et Bianconeri se sont quittés dos à dos (0-0), dans l’incompréhension générale.
Un match fermé, sans le moindre but
Malgré les attentes élevées placées dans cette affiche, le spectacle n’a jamais vraiment décollé sur la pelouse de San Siro. Dans un match tactique et fermé, aucune des deux équipes n’est parvenue à prendre l’ascendant, ni même à se procurer une occasion nette de but. La tension était certes palpable, mais la qualité technique et l’inspiration offensive ont cruellement fait défaut des deux côtés.
Le milieu français Youssouf Fofana a bien failli délivrer le Milan à la 80ème minute, mais sa frappe lointaine s’est écrasée sur la transversale de Wojciech Szczesny. Un fait de jeu isolé qui n’a pas suffi à réveiller des Rossoneri poussifs, même après l’entrée en jeu de Christian Pulisic à vingt minutes du terme. Côté Juve, l’absence du buteur serbe Dusan Vlahovic, victime d’une contracture, s’est fait lourdement ressentir.
Des conséquences au classement
Si la Vieille Dame demeure invaincue cette saison en Serie A, elle a concédé là son 7ème match nul, contre seulement 6 victoires. Un bilan famélique qui maintient la Juve à une décevante 6ème place, avec 21 points. Trop peu pour une équipe de ce standing, qui pointe déjà à 9 longueurs du leader, Naples.
Du côté du Milan, la déception est encore plus amère. Sifflés par leur public, les hommes de Stefano Pioli restent englués à la 7ème position, avec 19 points. Les voilà distancés dans la course au titre, à 10 unités de leur rival honni, l’Inter, nouveau patron de la Serie A après sa démonstration face à Vérone (5-0) en début de journée.
C’est une énorme déception. On a manqué d’allant offensif, de précision dans le dernier geste. Il va falloir vite réagir.
Stefano Pioli, entraîneur de l’AC Milan
Et maintenant ?
Avec ce score de parité, Milan et la Juve voient leurs espoirs de titre s’éloigner. Les Turinois pointent à 7 longueurs du leader napolitain, tandis que les Milanais accusent déjà un retard de 10 points sur ce même Inter. Un gouffre à l’aube du sprint final.
Pour autant, le Scudetto n’est mathématiquement pas encore perdu, les deux équipes gardent une chance de coiffer leurs rivaux sur le fil. Mais pour cela, il faudra impérativement renouer avec la victoire, et vite. Le Milan se déplacera samedi prochain à Empoli, une équipe à sa portée sur le papier. La Juventus accueillera de son côté la Lazio Rome dans un nouveau choc, avec interdiction de perdre des points.
Une chose est sûre : Stefano Pioli comme Thiago Motta seront attendus au tournant par leurs dirigeants et leurs tifosi. Car à Milan comme à Turin, un tel classement en Serie A à ce stade de la saison est intolérable au vu du standing de ces deux clubs historiques. Pour eux, chaque match sera désormais une finale.
Avec ce score de parité, Milan et la Juve voient leurs espoirs de titre s’éloigner. Les Turinois pointent à 7 longueurs du leader napolitain, tandis que les Milanais accusent déjà un retard de 10 points sur ce même Inter. Un gouffre à l’aube du sprint final.
Pour autant, le Scudetto n’est mathématiquement pas encore perdu, les deux équipes gardent une chance de coiffer leurs rivaux sur le fil. Mais pour cela, il faudra impérativement renouer avec la victoire, et vite. Le Milan se déplacera samedi prochain à Empoli, une équipe à sa portée sur le papier. La Juventus accueillera de son côté la Lazio Rome dans un nouveau choc, avec interdiction de perdre des points.
Une chose est sûre : Stefano Pioli comme Thiago Motta seront attendus au tournant par leurs dirigeants et leurs tifosi. Car à Milan comme à Turin, un tel classement en Serie A à ce stade de la saison est intolérable au vu du standing de ces deux clubs historiques. Pour eux, chaque match sera désormais une finale.