Au cœur du Guatemala, un drame bouleversant secoue la communauté internationale. Une centaine de membres d’une secte juive ultra-orthodoxe, soupçonnée de violences sexuelles sur mineurs, se sont rassemblés dimanche pour exiger le retour de 160 enfants exfiltrés d’une propriété du groupe par les autorités deux jours plus tôt. Cette affaire sordide soulève de nombreuses questions et suscite l’indignation.
Lev Tahor, une secte controversée
La secte Lev Tahor, dont le nom signifie « Cœur pur » en hébreu, a été fondée dans les années 1980. Elle pratique une forme ultra-orthodoxe de judaïsme, imposant notamment aux femmes le port de tuniques noires les recouvrant de la tête aux pieds. Mais derrière cette apparente rigueur religieuse se cacheraient des pratiques bien plus sombres.
Des soupçons de violences sur mineurs
Vendredi dernier, les autorités guatémaltèques ont mené une perquisition dans une propriété de la secte à Oratorio, à environ 60 kilomètres au sud-ouest de la capitale. Cette opération, motivée par des soupçons de traite d’êtres humains « sous forme de grossesses forcées, de maltraitance d’enfants et de viol » selon le procureur Dimas Jiménez, a permis de porter secours à 160 enfants. Une découverte macabre a également été faite sur place : les ossements présumés d’un mineur.
Nous voulons qu’ils les laissent sortir d’ici
Uriel Goldman, représentant des familles de la secte
Des familles réclament le retour des enfants
Suite à l’intervention des autorités, les enfants ont été pris en charge dans un centre de soins spécial de la capitale Guatemala. Mais les familles de la secte n’entendent pas en rester là. Dimanche, une centaine d’entre elles se sont rassemblées devant le centre, sous surveillance policière, pour exiger le retour des 160 mineurs. Uriel Goldman, un de leurs représentants, a évoqué de « fausses dénonciations » et une « pression extérieure pour détruire la communauté ».
Un passé troublé
Ce n’est pas la première fois que la secte Lev Tahor fait parler d’elle. Arrivée au Guatemala en 2013, elle avait déjà fait l’objet de perquisitions l’année suivante, à la demande d’Israël qui recherchait une mineure disparue. En 2016, le groupe s’était finalement installé à Oratorio après avoir été expulsé d’un village en raison de différends avec les habitants.
Cette nouvelle affaire jette une lumière crue sur les dérives sectaires et les violences faites aux enfants. Si les familles clament l’innocence de la communauté, les éléments troublants mis au jour par les autorités guatémaltèques ne peuvent être ignorés. La protection des mineurs doit être une priorité absolue et la vérité devra être établie sur ce qui se tramait au sein de Lev Tahor. En attendant, 160 enfants ont été mis à l’abri. Espérons que justice leur sera rendue.
Suite à l’intervention des autorités, les enfants ont été pris en charge dans un centre de soins spécial de la capitale Guatemala. Mais les familles de la secte n’entendent pas en rester là. Dimanche, une centaine d’entre elles se sont rassemblées devant le centre, sous surveillance policière, pour exiger le retour des 160 mineurs. Uriel Goldman, un de leurs représentants, a évoqué de « fausses dénonciations » et une « pression extérieure pour détruire la communauté ».
Un passé troublé
Ce n’est pas la première fois que la secte Lev Tahor fait parler d’elle. Arrivée au Guatemala en 2013, elle avait déjà fait l’objet de perquisitions l’année suivante, à la demande d’Israël qui recherchait une mineure disparue. En 2016, le groupe s’était finalement installé à Oratorio après avoir été expulsé d’un village en raison de différends avec les habitants.
Cette nouvelle affaire jette une lumière crue sur les dérives sectaires et les violences faites aux enfants. Si les familles clament l’innocence de la communauté, les éléments troublants mis au jour par les autorités guatémaltèques ne peuvent être ignorés. La protection des mineurs doit être une priorité absolue et la vérité devra être établie sur ce qui se tramait au sein de Lev Tahor. En attendant, 160 enfants ont été mis à l’abri. Espérons que justice leur sera rendue.