Un scandale éclate en Gironde alors qu’une femme de 44 ans, se faisant passer pour une gynécologue, est renvoyée devant la cour criminelle. Sandrine B., habitante de Cestas, est accusée de viols, d’exercice illégal de la médecine et de faux et usage de faux depuis le 24 juin. Quatre victimes présumées affirment avoir été dupées puis agressées sexuellement par celle qui se présentait comme le “Dr Georgeot”.
Des Victimes Abusées Lors de Fausses Consultations
Julie, 38 ans à l’époque des faits en 2014, et son compagnon Martin, 70 ans, cherchaient désespérément à avoir un enfant. C’est dans ce contexte de vulnérabilité que leur route aurait croisé celle de Sandrine B., soi-disant gynécologue.
Selon le récit glaçant de Julie, la fausse praticienne l’aurait soumise à de multiples examens intrusifs et dégradants, allant jusqu’à lui proposer une opération. Trois autres femmes décrivent un mode opératoire similaire : mise en confiance puis attouchements et pénétrations abusifs sous couvert de soins gynécologiques.
L’Accusée Nie En Bloc et Crie Au Complot
Face aux accusations des quatre plaignantes, Sandrine B. clame son innocence. Ancienne étudiante en école d’aide-soignante, elle nie s’être fait passer pour médecin et conteste tout geste déplacé. À l’en croire, ce procès serait une vengeance orchestrée par des femmes aux “tendances homosexuelles” dont elle serait “l’objet de désir”.
Un Procès Sous Haute Tension
Avec des versions diamétralement opposées, le procès devant la cour criminelle s’annonce tendu et délicat. Il reviendra aux juges de démêler le vrai du faux dans cette sombre affaire mêlant imposture, troubles psychologiques et possibles violences sexuelles.
Pour les victimes présumées, c’est l’occasion d’obtenir justice et réparation après des années de traumatisme. Pour l’accusée, c’est son avenir et sa crédibilité qui se joueront lors de ce procès hors norme. Affaire à suivre de près.