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Scandale d’espionnage et Sanctions pour le Canada aux JO 2024

Rebondissement aux JO de Paris ! L'équipe féminine canadienne de football perd 6 points suite à l'affaire d'espionnage par drone. Une sanction qui compromet sa qualification pour les quarts de finale. Vanessa Gilles, joueuse canadienne, réagit : "Ce ne sont pas nos valeurs. Nous ne sommes pas des tricheuses." Coup dur à quelques jours du choc contre les Bleues...

Scoop retentissant en marge des Jeux Olympiques de Paris 2024 ! L’équipe canadienne féminine de football, championne olympique en titre, vient d’écoper d’une sévère sanction de la part de la FIFA. En cause : l’espionnage par drone d’une séance d’entraînement de la Nouvelle-Zélande, leur future adversaire. Un scandale qui n’en finit pas de faire des vagues…

Six points en moins pour le Canada, à quelques jours du choc contre la France

La sentence est tombée tel un couperet. La FIFA a décidé de retirer 6 points aux Canadiennes dans le groupe E du tournoi olympique de football. Une pénalité qui plombe sérieusement leurs chances de qualification pour les quarts de finale. Avec ce lourd handicap, les joueuses à la feuille d’érable n’ont plus leur destin entre leurs mains.

Car la tâche s’annonce ardue pour les coéquipières de Vanessa Gilles. Pour espérer voir les quarts, elles doivent impérativement s’imposer lors de leurs deux derniers matchs de poule, dont le prochain dimanche face à l’équipe de France. Un choc au parfum de revanche pour les Bleues, éliminées par le Canada en 2012 et 2016.

La sélectionneuse Beverly Priestman suspendue un an

L’affaire ne s’arrête pas là. Beverly Priestman, la sélectionneuse canadienne, écope d’une suspension d’un an “de toute activité liée au football”, en compagnie de deux membres de son staff, dont le fameux pilote du drone espion. Ce dernier a écopé de 8 mois de prison avec sursis par la justice française.

Comme Canadienne, ce ne sont pas nos valeurs, notre pays. Nous ne sommes pas des tricheuses. Cela a été très dur mais en tant que joueuses nous avons su être soudées.

Vanessa Gilles, défenseuse de l’équipe canadienne

Le Canada nie en bloc, les images accablantes

Du côté de la fédération canadienne, c’est la stupeur et le déni. Elle assure avoir respecté les règlements et n’était pas au courant des agissements de son employé. Sauf que les images extraites du drone sont sans appel.

On y voit clairement l’homme de 43 ans filmer à deux reprises les séances des Néo-Zélandaises. Selon ses aveux en garde à vue, ces vidéos devaient lui permettre “de connaître la tactique de l’équipe adverse”. Un aveu de tricherie on ne peut plus clair.

La France ne commente pas mais rêve de revanche

Contactée, la Fédération Française de Football n’a pas souhaité commenter cette affaire extra-sportive. Mais nul doute que les Bleues d’Hervé Renard ont à cœur de prendre leur revanche sur le Canada, qui les avait battues pour le bronze en 2012 puis en quart en 2016.

Malgré ce scandale et la sanction, les Canadiennes gardent un mince espoir de qualification. Mais il leur faudra réaliser un sans-faute et espérer un faux pas de leurs rivales. Réponse dans les prochains jours avec France-Canada dimanche, un match à ne pas manquer !

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