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Scandale au Parlement Péruvien : L’Ex-Fonctionnaire Nie Toute Implication

Un ex-cadre du Parlement péruvien est accusé d'avoir créé un réseau de prostitution pour influencer les votes des députés. Il nie farouchement malgré le meurtre suspect d'un témoin clé. L'enquête promet de nouvelles révélations chocs sur ce scandale qui ébranle le pouvoir à Lima...

C’est une affaire qui fait trembler les murs du pouvoir à Lima. Un ancien haut responsable du Parlement péruvien, l’avocat Jorge Torres, est accusé d’avoir mis en place un réseau de prostitution au sein même de l’auguste institution. Le but ? Permettre à des députés d’échanger leurs votes contre des faveurs sexuelles. Mais devant une commission d’enquête parlementaire, l’ex-chef du Bureau juridique a catégoriquement nié toute implication.

Je rejette et nie totalement ces allégations absurdes. Il n’y a jamais eu d’embauche de travailleuses du sexe pour influencer les votes au Congrès.

a martelé Jorge Torres lors de son audition.

Pourtant, les éléments à charge s’accumulent. Tout a commencé avec le meurtre brutal d’Andrea Vidal, une avocate de 28 ans qui avait travaillé comme bras droit de Torres jusqu’à son licenciement en septembre. Criblée de balles avec son chauffeur de taxi le 17 décembre, son assassinat a mis le feu aux poudres.

Une ex-collaboratrice au cœur des soupçons

Selon des révélations fracassantes d’un programme télévisé, la jeune femme aurait été la recruteuse attitrée des prostituées pour le compte de son ancien patron. Des tueurs à gage auraient même été embauchés pour la réduire au silence. Des accusations explosives, immédiatement démenties par l’intéressé.

Mais le mal était fait. Alertés, le parquet et une commission de contrôle du Parlement ont diligenté des enquêtes pour faire la lumière sur ce qui s’apparente à un vaste système de corruption sexuelle. L’objectif : determiner si des députés ont bien monnayé leurs votes en échange de services intimes.

Un scandale qui ébranle la classe politique

Pour l’heure, aucune travailleuse du sexe ni aucun élu n’ont été identifiés. Mais ce scandale sans précédent jette une lumière crue sur les dérives de la classe politique péruvienne. Au plus haut sommet de l’État, on craint que l’affaire n’écorné durablement l’image et la crédibilité des institutions.

Déjà fragilisé par une instabilité chronique, le pays andin traverse une grave crise politique depuis la destitution en décembre de l’ex-président Pedro Castillo, accusé de tentative de coup d’État. Avec ce nouveau séisme, c’est tout l’édifice démocratique qui vacille sur ses bases.

Dans ce contexte délétère, tous les regards sont désormais braqués sur Jorge Torres. Limogé de ses fonctions dès les premières révélations, cet homme-clé est le principal suspect des enquêteurs. Ses dénégations suffiront-elles à le blanchir ? Rien n’est moins sûr. D’autant que de nouvelles langues pourraient bien se délier dans les prochains jours.

Des témoins capital sont sur le point de parler. Ils détiennent des informations fracassantes qui vont faire l’effet d’une bombe.

confie ainsi une source proche du dossier.

Corruption, prostitution, meurtres : tous les ingrédients du thriller politique sont réunis dans ce scandale à rebondissements. Avec en toile de fond, un régime péruvien plus que jamais sur la sellette. Les prochaines semaines s’annoncent agitées et décisives pour l’avenir du pays. L’enquête ne fait que commencer.

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