Le monde de la géopolitique vient d’être secoué par une nouvelle aussi fracassante qu’inattendue. Le 20 mai 2024, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan a requis l’émission d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de Benyamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël, pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité ». Une décision qui place le dirigeant israélien dans une position plus que délicate sur l’échiquier international.
La CPI frappe un grand coup
En réclamant l’arrestation de Netanyahou ainsi que de son ministre de la Défense Yoav Gallant, la CPI marque un tournant majeur. Les chefs d’accusation sont lourds : ils sont liés à la campagne militaire israélienne contre le Hamas à Gaza, débutée le 8 octobre 2024. Le procureur a également demandé l’arrestation de hauts responsables du Hamas, dont Yahya Sinwar, Mohammed Deïf et Ismaël Haniyeh.
Si la Cour valide la requête dans les prochains jours, cela signifie que Netanyahou et Gallant ne pourront plus se rendre dans les 124 États parties au Statut de Rome, dont l’ensemble des pays européens. En revanche, ils pourront toujours voyager aux États-Unis et en Russie, qui ont refusé de ratifier ce traité.
Israël crie au scandale
Sans surprise, la réaction israélienne ne s’est pas fait attendre. Le gouvernement a immédiatement dénoncé une décision «scandaleuse et antisémite», accusant la CPI de parti pris anti-israélien. Netanyahou lui-même a qualifié le mandat d’arrêt de «honte pour la justice internationale». Il a reçu le soutien de l’immense majorité de la classe politique israélienne, y compris de l’opposition.
C’est une tentative éhontée de nier à Israël le droit de se défendre contre le terrorisme. Nous ne nous laisserons pas faire.
– Benyamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël
Un soutien inattendu pour Netanyahou
Paradoxalement, alors que la popularité de Netanyahou était en berne ces derniers mois en raison de sa réforme très controversée de la justice, cette affaire pourrait lui offrir un second souffle. Les Israéliens, même les plus critiques envers leur Premier ministre, font désormais bloc derrière lui face à ce qu’ils perçoivent comme une attaque extérieure injustifiée.
Les sondages montrent un bond de la cote de confiance de Netanyahou, qui atteint des sommets inégalés depuis son retour au pouvoir fin 2022. Ironie du sort, la décision de la CPI pourrait s’avérer être une véritable bouée de sauvetage politique pour le dirigeant israélien, lui permettant de resserrer les rangs autour de sa personne.
Vives tensions diplomatiques en vue
Au-delà de l’impact sur la politique intérieure israélienne, ce coup de tonnerre de la CPI ne manquera pas de raviver les tensions déjà vives entre Israël et de nombreux pays, en particulier européens. Si le mandat d’arrêt est confirmé, cela placera les chancelleries dans une position très inconfortable vis-à-vis de l’État hébreu.
- Comment maintenir des relations diplomatiques normales avec un pays dont le chef de gouvernement est visé par la justice internationale ?
- Faut-il boycotter Israël ou au contraire jouer l’apaisement ?
- Quid de la coopération sécuritaire et des échanges économiques ?
Autant de questions épineuses qui risquent de provoquer de sérieux remous dans les mois à venir. Une certitude : cette affaire est loin d’avoir livré tous ses rebondissements et ses conséquences pourraient être majeures sur l’échiquier géopolitique mondial.
Sans surprise, la réaction israélienne ne s’est pas fait attendre. Le gouvernement a immédiatement dénoncé une décision «scandaleuse et antisémite», accusant la CPI de parti pris anti-israélien. Netanyahou lui-même a qualifié le mandat d’arrêt de «honte pour la justice internationale». Il a reçu le soutien de l’immense majorité de la classe politique israélienne, y compris de l’opposition.
C’est une tentative éhontée de nier à Israël le droit de se défendre contre le terrorisme. Nous ne nous laisserons pas faire.
– Benyamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël
Un soutien inattendu pour Netanyahou
Paradoxalement, alors que la popularité de Netanyahou était en berne ces derniers mois en raison de sa réforme très controversée de la justice, cette affaire pourrait lui offrir un second souffle. Les Israéliens, même les plus critiques envers leur Premier ministre, font désormais bloc derrière lui face à ce qu’ils perçoivent comme une attaque extérieure injustifiée.
Les sondages montrent un bond de la cote de confiance de Netanyahou, qui atteint des sommets inégalés depuis son retour au pouvoir fin 2022. Ironie du sort, la décision de la CPI pourrait s’avérer être une véritable bouée de sauvetage politique pour le dirigeant israélien, lui permettant de resserrer les rangs autour de sa personne.
Vives tensions diplomatiques en vue
Au-delà de l’impact sur la politique intérieure israélienne, ce coup de tonnerre de la CPI ne manquera pas de raviver les tensions déjà vives entre Israël et de nombreux pays, en particulier européens. Si le mandat d’arrêt est confirmé, cela placera les chancelleries dans une position très inconfortable vis-à-vis de l’État hébreu.
- Comment maintenir des relations diplomatiques normales avec un pays dont le chef de gouvernement est visé par la justice internationale ?
- Faut-il boycotter Israël ou au contraire jouer l’apaisement ?
- Quid de la coopération sécuritaire et des échanges économiques ?
Autant de questions épineuses qui risquent de provoquer de sérieux remous dans les mois à venir. Une certitude : cette affaire est loin d’avoir livré tous ses rebondissements et ses conséquences pourraient être majeures sur l’échiquier géopolitique mondial.