Le rugby sud-africain se réveille avec la gueule de bois. Selon les informations révélées par le média local Rapport, Sbu Nkosi, l’ailier des Springboks champions du monde en 2019, aurait été contrôlé positif à un test antidopage en mai dernier. Une nouvelle qui tombe comme un coup de massue pour le joueur de 28 ans, dont la carrière internationale pourrait bien connaître une fin prématurée.
Un champion du monde dans la tourmente
Sbu Nkosi, c’est l’histoire d’une ascension fulgurante suivie d’une chute tout aussi brutale. Révélé au plus haut niveau lors de la Coupe du monde 2019 au Japon, remportée par l’Afrique du Sud, l’ailier aux 16 sélections avait ébloui par ses qualités de vitesse et de finisseur. Mais depuis ce sacre mondial, plus rien. Ou presque.
Écarté petit à petit de la sélection, Nkosi a vu sa carrière internationale s’étioler au fil des mois. Et voilà que ce contrôle antidopage positif vient ternir encore un peu plus son étoile. Car si l’information venait à se confirmer, le natif de Barberton risquerait jusqu’à quatre ans de suspension. De quoi mettre un terme définitif à ses ambitions avec les Boks.
Une carrière en club également compromise
Mais au-delà de la sélection, c’est toute la carrière de Sbu Nkosi qui pourrait être remise en question par cette affaire. Formé chez les Sharks, où il a explosé entre 2017 et 2020, l’ailier était passé aux Bulls en 2021. Sans vraiment réussir à retrouver son meilleur niveau.
Si la suspension venait à être confirmée, nul doute que son contrat avec la franchise de Pretoria serait remis en cause. Et vu le climat actuel autour du dopage dans le rugby, pas sûr que beaucoup d’équipes se bousculent pour accueillir un joueur suspendu, même avec un palmarès comme le sien.
Le rugby sud-africain dans l’œil du cyclone
Plus largement, ce nouveau scandale de dopage vient entacher un peu plus l’image du rugby springbok. Ces dernières années, plusieurs joueurs majeurs sont tombés pour des contrôles positifs :
- Aphiwe Dyantyi, révélation de l’année 2018, suspendu 4 ans pour usage de stéroïdes.
- Chiliboy Ralepelle, ancien talonneur des Boks, suspendu 8 ans pour dopage à l’hormone de croissance.
- Mahlatse “Chiliboy” Ralepelle, ancien talonneur des Boks, contrôlé positif à trois reprises au cours de sa carrière.
Des cas qui viennent ternir l’image d’un rugby sud-africain réputé pour sa culture de la gagne et du dépassement de soi. Et qui posent la question des méthodes utilisées pour atteindre les sommets. Car comme le rappelle avec justesse le journaliste John Goliath dans les colonnes de Sport24 :
“Dans un pays qui dispose des meilleurs instituts sportifs au monde, il est difficile de croire que les joueurs se dopent par accident. Il est temps que les instances dirigeantes prennent des mesures fortes.”
John Goliath, journaliste pour Sport24
Des mesures fortes, c’est justement ce que risque Sbu Nkosi si l’affaire venait à être confirmée. Mais au-delà de son cas personnel, c’est tout le rugby sud-africain qui risque de trinquer. Après les succès récents des Boks, portés par une génération talentueuse, la méfiance est désormais de mise. Et chaque performance XXL des coéquipiers de Siya Kolisi sera forcément scrutée et disséquée.
Une situation délicate pour une nation qui a fait de ce sport un élément central de son identité. Et qui rêvait de briller lors de la Coupe du monde 2023 en France, 20 ans après son deuxième titre planétaire acquis dans l’Hexagone. Un rêve qui pourrait vite virer au cauchemar si d’autres affaires venaient à éclabousser ses stars du moment. Le rugby springbok est prévenu : il joue désormais gros. Très gros.
Écarté petit à petit de la sélection, Nkosi a vu sa carrière internationale s’étioler au fil des mois. Et voilà que ce contrôle antidopage positif vient ternir encore un peu plus son étoile. Car si l’information venait à se confirmer, le natif de Barberton risquerait jusqu’à quatre ans de suspension. De quoi mettre un terme définitif à ses ambitions avec les Boks.
Une carrière en club également compromise
Mais au-delà de la sélection, c’est toute la carrière de Sbu Nkosi qui pourrait être remise en question par cette affaire. Formé chez les Sharks, où il a explosé entre 2017 et 2020, l’ailier était passé aux Bulls en 2021. Sans vraiment réussir à retrouver son meilleur niveau.
Si la suspension venait à être confirmée, nul doute que son contrat avec la franchise de Pretoria serait remis en cause. Et vu le climat actuel autour du dopage dans le rugby, pas sûr que beaucoup d’équipes se bousculent pour accueillir un joueur suspendu, même avec un palmarès comme le sien.
Le rugby sud-africain dans l’œil du cyclone
Plus largement, ce nouveau scandale de dopage vient entacher un peu plus l’image du rugby springbok. Ces dernières années, plusieurs joueurs majeurs sont tombés pour des contrôles positifs :
- Aphiwe Dyantyi, révélation de l’année 2018, suspendu 4 ans pour usage de stéroïdes.
- Chiliboy Ralepelle, ancien talonneur des Boks, suspendu 8 ans pour dopage à l’hormone de croissance.
- Mahlatse “Chiliboy” Ralepelle, ancien talonneur des Boks, contrôlé positif à trois reprises au cours de sa carrière.
Des cas qui viennent ternir l’image d’un rugby sud-africain réputé pour sa culture de la gagne et du dépassement de soi. Et qui posent la question des méthodes utilisées pour atteindre les sommets. Car comme le rappelle avec justesse le journaliste John Goliath dans les colonnes de Sport24 :
“Dans un pays qui dispose des meilleurs instituts sportifs au monde, il est difficile de croire que les joueurs se dopent par accident. Il est temps que les instances dirigeantes prennent des mesures fortes.”
John Goliath, journaliste pour Sport24
Des mesures fortes, c’est justement ce que risque Sbu Nkosi si l’affaire venait à être confirmée. Mais au-delà de son cas personnel, c’est tout le rugby sud-africain qui risque de trinquer. Après les succès récents des Boks, portés par une génération talentueuse, la méfiance est désormais de mise. Et chaque performance XXL des coéquipiers de Siya Kolisi sera forcément scrutée et disséquée.
Une situation délicate pour une nation qui a fait de ce sport un élément central de son identité. Et qui rêvait de briller lors de la Coupe du monde 2023 en France, 20 ans après son deuxième titre planétaire acquis dans l’Hexagone. Un rêve qui pourrait vite virer au cauchemar si d’autres affaires venaient à éclabousser ses stars du moment. Le rugby springbok est prévenu : il joue désormais gros. Très gros.