C’est avec une immense tristesse que Sarah Ourahmoune, vice-championne olympique de boxe, a annoncé le retrait de sa candidature à la co-présidence de la Fédération Française de Boxe (FFB). Une décision motivée par les attaques racistes et sexistes dont elle a été la cible tout au long de sa campagne. Un constat amer qui soulève de nombreuses questions sur l’état de notre société.
Une campagne entachée d’insultes intolérables
Candidate en binôme avec le président sortant Dominique Nato pour le mandat 2024-2028, Sarah Ourahmoune avait toutes les cartes en main pour accéder à ce poste de prestige. Mais c’était sans compter sur la déferlante de haine à laquelle elle a dû faire face. Dans une lettre ouverte poignante, la boxeuse a révélé avoir été qualifiée “d’arabe de service”, de “femme de ménage de la fédération” ou encore de “chienne de…”, en plus de messages anonymes d’une violence inouïe.
Je suis scandalisée et profondément affectée. Je découvre avec une douleur sincère que mon sport, celui que j’ai tant aimé, traverse une période de souffrance qui va au-delà des simples rivalités.
Notre société est en souffrance, et je suis inquiète pour nous tous.
Sarah Ourahmoune, dans sa lettre ouverte
Un palmarès impressionnant balayé par la haine
Médaillée d’argent aux Jeux Olympiques de Rio en 2016, Sarah Ourahmoune est l’une des plus grandes championnes de l’histoire de la boxe française. Tout au long de sa carrière, elle a porté haut les couleurs de la France, récoltant de nombreux titres nationaux et internationaux. Un parcours exemplaire qui aurait dû lui ouvrir les portes de la co-présidence de la FFB.
Malheureusement, son origine algérienne et son statut de femme ont semble-t-il été des obstacles insurmontables pour certains. Les insultes racistes et sexistes dont elle a été victime témoignent d’une société malade, incapable de reconnaître et de valoriser le mérite et le talent au-delà des préjugés.
Un constat alarmant sur l’état du sport français
Le cas de Sarah Ourahmoune est loin d’être isolé. De nombreux athlètes issus de la diversité ou appartenant à des minorités font régulièrement face à des discriminations dans le milieu sportif. Un fléau qui gangrène les fédérations et les instances dirigeantes, freinant l’accès des talents aux plus hautes responsabilités.
Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle envoie un message négatif aux jeunes générations. Comment encourager la pratique sportive et l’engagement associatif quand les figures inspirantes sont systématiquement rabaissées et insultées en raison de leur origine ou de leur genre ?
Un électrochoc nécessaire pour faire bouger les lignes
Le retrait de Sarah Ourahmoune doit servir d’électrochoc pour le monde sportif et la société dans son ensemble. Il est urgent de mettre en place des actions concrètes pour lutter contre le racisme et le sexisme dans le sport :
- Renforcer les sanctions à l’encontre des auteurs d’insultes et de discriminations
- Mettre en place des formations obligatoires à la diversité et à l’inclusion pour les dirigeants et les encadrants
- Encourager la parité et la représentativité dans les instances dirigeantes des fédérations
- Valoriser les parcours exemplaires des athlètes issus de la diversité pour changer les mentalités
Il est temps que le sport redevienne un vecteur d’unité, de tolérance et de dépassement de soi, loin des dérives haineuses qui le minent aujourd’hui. Le combat de Sarah Ourahmoune ne doit pas rester vain. Son courage et sa détermination doivent nous inspirer pour construire une société plus juste et inclusive, sur les rings comme en dehors.
Médaillée d’argent aux Jeux Olympiques de Rio en 2016, Sarah Ourahmoune est l’une des plus grandes championnes de l’histoire de la boxe française. Tout au long de sa carrière, elle a porté haut les couleurs de la France, récoltant de nombreux titres nationaux et internationaux. Un parcours exemplaire qui aurait dû lui ouvrir les portes de la co-présidence de la FFB.
Malheureusement, son origine algérienne et son statut de femme ont semble-t-il été des obstacles insurmontables pour certains. Les insultes racistes et sexistes dont elle a été victime témoignent d’une société malade, incapable de reconnaître et de valoriser le mérite et le talent au-delà des préjugés.
Un constat alarmant sur l’état du sport français
Le cas de Sarah Ourahmoune est loin d’être isolé. De nombreux athlètes issus de la diversité ou appartenant à des minorités font régulièrement face à des discriminations dans le milieu sportif. Un fléau qui gangrène les fédérations et les instances dirigeantes, freinant l’accès des talents aux plus hautes responsabilités.
Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle envoie un message négatif aux jeunes générations. Comment encourager la pratique sportive et l’engagement associatif quand les figures inspirantes sont systématiquement rabaissées et insultées en raison de leur origine ou de leur genre ?
Un électrochoc nécessaire pour faire bouger les lignes
Le retrait de Sarah Ourahmoune doit servir d’électrochoc pour le monde sportif et la société dans son ensemble. Il est urgent de mettre en place des actions concrètes pour lutter contre le racisme et le sexisme dans le sport :
- Renforcer les sanctions à l’encontre des auteurs d’insultes et de discriminations
- Mettre en place des formations obligatoires à la diversité et à l’inclusion pour les dirigeants et les encadrants
- Encourager la parité et la représentativité dans les instances dirigeantes des fédérations
- Valoriser les parcours exemplaires des athlètes issus de la diversité pour changer les mentalités
Il est temps que le sport redevienne un vecteur d’unité, de tolérance et de dépassement de soi, loin des dérives haineuses qui le minent aujourd’hui. Le combat de Sarah Ourahmoune ne doit pas rester vain. Son courage et sa détermination doivent nous inspirer pour construire une société plus juste et inclusive, sur les rings comme en dehors.