C’est une nouvelle qui va ravir les amateurs de rugby à 7. Sarah Hirini, l’emblématique capitaine de l’équipe féminine de Nouvelle-Zélande, sera bien présente aux Jeux Olympiques de Paris 2024 cet été pour défendre le titre remporté à Tokyo en 2021. Pourtant, rien n’était moins sûr il y a encore quelques mois.
Une blessure qui aurait pu tout compromettre
En décembre dernier, lors d’un tournoi à Dubaï, Sarah Hirini était victime d’une grave blessure au genou, plus précisément une rupture des ligaments croisés. Un diagnostic terrible pour n’importe quel sportif de haut niveau, mais encore plus à quelques mois d’une échéance aussi importante que les Jeux Olympiques.
À 31 ans, beaucoup pensaient que cette blessure sonnerait la fin de la carrière internationale de celle qui est considérée comme la meilleure joueuse de rugby à 7 de l’histoire. Mais c’était sans compter sur la détermination et la force de caractère hors normes de la Néo-Zélandaise.
Une rééducation intensive pour revenir à temps
Dès le diagnostic posé, Sarah Hirini s’est mise au travail pour tenter l’impossible : être rétablie pour les Jeux de Paris. Un véritable défi quand on sait qu’une telle blessure nécessite en moyenne 6 à 9 mois de rééducation.
Mais la capitaine des “Black Ferns” (surnom de la sélection néo-zélandaise) est une battante. Avec l’aide de son staff médical, elle a mis en place un programme sur-mesure, alteRNA séances de kiné intenses et renforcement musculaire ciblé.
C’est assez incroyable de voir à quel point elle a travaillé dur pour revenir.
– Cory Sweeney, sélectionneur de la Nouvelle-Zélande
Un retour gagnant pour une joueuse d’exception
Et les efforts de Sarah Hirini ont fini par payer. Seulement 6 mois après sa blessure, elle a obtenu le feu vert des médecins pour reprendre la compétition. Mieux, elle vient d’être sélectionnée pour participer à ses 3èmes Jeux consécutifs.
Un retour qui tient du miracle pour celle qui est la joueuse la plus capée de l’histoire du rugby à 7 féminin avec 240 sélections. Leader naturelle, elle a grandement contribué à la médaille d’argent décrochée par les Néo-Zélandaises à Rio en 2016 puis à l’or de Tokyo.
Un atout de poids pour Paris 2024
Nul doute que sa présence sera un immense plus pour la Nouvelle-Zélande dans sa quête d’un 2ème titre olympique consécutif. Avec une Sarah Hirini au top de sa forme, les Néo-Zélandaises partent favorites.
Mais gare à la concurrence impitoyable, à commencer par les Australiennes et les Françaises, médaillées d’argent et de bronze à Tokyo, qui rêvent également de l’or olympique à domicile. Les joueuses des Fidji ou des États-Unis seront aussi de sérieuses prétendantes.
Une chose est sûre : avec le retour de Sarah Hirini, le tournoi de rugby à 7 féminin des JO de Paris promet d’être épique. Rendez-vous du 24 au 30 juillet au Stade de France pour un spectacle à ne manquer sous aucun prétexte !