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Sandrine Rousseau soutient la destitution d’Emmanuel Macron

Sandrine Rousseau devient la première députée non-LFI à soutenir la procédure de destitution lancée contre Macron. Un électrochoc pour l'opposition alors que le Président refuse un gouvernement NFP. Vers une escalade de la crise politique ?

La crise politique en France prend un nouveau tournant alors que Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris, devient la première élue non-LFI à apporter son soutien à la procédure de destitution lancée par La France Insoumise contre le Président Emmanuel Macron. Un véritable coup de tonnerre sur la scène politique.

Macron refuse un gouvernement NFP, LFI riposte

Le refus d’Emmanuel Macron de nommer un gouvernement issu du Nouveau Front Populaire, pourtant majoritaire à l’Assemblée Nationale, a mis le feu aux poudres. La France Insoumise a immédiatement réagi en activant l’article 68 de la Constitution prévoyant la destitution du Président. Une menace qui prend désormais corps.

Sandrine Rousseau franchit le pas

Alors qu’elle prônait encore la prudence lundi, jugeant une telle procédure prématurée, Sandrine Rousseau a finalement décidé de rejoindre le combat de ses alliés insoumis. Un revirement spectaculaire :

Je soutiens désormais cette procédure de destitution. Quand l’option a été mise sur la table par LFI, je penchais pour la prudence. Mais face au coup de force de l’autocrate Macron, il faut riposter.

Sandrine Rousseau, députée écologiste

Un soutien inespéré pour La France Insoumise qui espère voir d’autres figures de la gauche leur emboîter le pas pour faire plier le Président. Paul Vannier, député LFI, salue cette prise de position :

La procédure de destitution sera le point de regroupement de l’ensemble des démocrates refusant le coup de force de Macron. Sandrine Rousseau ouvre la voie.

Paul Vannier, député LFI

Une procédure à l’issue incertaine

Si la procédure, qui doit franchir de nombreuses étapes dont un vote à la majorité des 2/3 à l’Assemblée et au Sénat, a peu de chances d’aboutir, elle place néanmoins la gauche dans une posture offensive. L’objectif : mettre la pression maximale sur Emmanuel Macron pour l’obliger à se plier au résultat des urnes. Une stratégie risquée.

Du côté de l’Élysée, on espère qu’une partie de la gauche finira par se détacher du mouvement initié par Jean-Luc Mélenchon pour négocier. Mais Sandrine Rousseau prévient :

Le NFP a été élu sur un mandat et un programme. Certains sont peut-être tentés de s’allier au centre ou la droite mais ce serait trahir les électeurs. Le Président ne peut pas casser le NFP.

Sandrine Rousseau, députée écologiste

Vers une escalade politique ?

Alors qu’Emmanuel Macron doit terminer ses consultations des oppositions et choisir un Premier Ministre, la tension est à son comble. Quelles seront les prochaines étapes de ce bras de fer ? Pour Sandrine Rousseau, la gauche doit maintenir la pression :

  • Adopter une motion de censure contre tout gouvernement non issu du NFP
  • Appeler à des manifestations massives

Un appel déjà suivi par LFI et plusieurs organisations syndicales et étudiantes qui appellent à une “grande manifestation” le 7 septembre prochain. La crise politique entre dans une phase décisive. Emmanuel Macron va-t-il céder ? Ou ira-t-il au bras de fer jusqu’au bout au risque d’une explosion sociale ? Les prochains jours s’annoncent déterminants pour l’avenir du pays.

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