Et si le soir des élections législatives du 7 juillet 2024, un scénario aussi improbable qu’explosif se jouait sur la scène politique française? C’est le pari osé que fait Samuel Fitoussi, chroniqueur pour Le Figaro, dans un exercice de politique-fiction des plus décoiffants. Préparez-vous à être scotché par cette tentative audacieuse d’imaginer les prémices d’une alliance entre François Hollande et Xavier Bertrand, au lendemain d’un scrutin qui s’annonce d’ores et déjà historique.
La sentence tombe: le choc du 7 juillet 2024
20 heures, le verdict est sans appel. Le RN et ses alliés décrochent une majorité relative avec 260 députés, tandis que le Front populaire en obtient 180 et le bloc central 120. Sur les plateaux télé, c’est la stupeur et le tremblement. Chacun, selon son bord politique, oscille entre enthousiasme et sidération, colère et peur. Les présentateurs, sonnés, laissent planer les silences.
Sur TF1, Rachida Dati accuse Ciotti d’avoir trahi son parti ; elle-même n’aurait jamais fait cela.
Pendant ce temps, David Lisnard déplore l’absence de proposition libérale en France, invoquant Hayek, Schumpeter et Bastiat… au grand dam de Bruce Toussaint qui peine à suivre.
Xavier Bertrand, le surprenant triomphateur
Sur BFMTV, Xavier Bertrand se réjouit que dans sa circonscription, le candidat marxiste du NPA, partisan de l’abolition de la propriété privée et de la suppression de la police, ait été battu. Une petite victoire personnelle dans la débâcle.
- Bertrand savoure sa revanche sur Ciotti et Les Républicains
- Il se positionne en rassembleur du bloc central
- Une alliance avec la gauche social-démocrate en ligne de mire?
Hollande, le revenant inattendu
C’est alors que surgit François Hollande, tel un diable hors de sa boîte. L’ancien président, resté en retrait pendant la campagne, sort de son silence pour appeler à un “sursaut républicain”.
Il faut réunir toutes les forces progressistes et européennes pour faire barrage à l’extrême droite.
François Hollande, le 7 juillet 2024
Un appel du pied à peine voilé en direction de Xavier Bertrand et du centre-droit, pour constituer une majorité alternative face au péril brun. La messe semble dite.
Vers la “Behollade”, l’alliance improbable?
Dans les heures qui suivent, les tractations s’engagent en coulisses. Hollande et Bertrand, malgré leurs divergences passées, seraient en passe de sceller un accord historique. Un gouvernement d’“unité nationale”, associant socialistes, ex-LR et centristes, avec le soutien sans participation de LFI.
Sur les réseaux sociaux, les commentaires fusent. Certains crient au “déni de démocratie”, d’autres saluent un “barrage républicain courageux”. Les éditorialistes s’en donnent à cœur joie, entre analyses à chaud et spéculations frénétiques.
Scénario | Probabilité | Conséquences |
Alliance Hollande-Bertrand | 50% | Gouvernement d’unité nationale |
RN minoritaire | 30% | Instabilité politique |
Dissolution et nouvelles élections | 20% | Aggravation de la crise |
Quel avenir pour la France?
Au petit matin du 8 juillet, le pays se réveille avec la gueule de bois. Que réserve cette alliance contre-nature entre deux anciennes figures de la gauche et de la droite? La France s’apprête-t-elle à vivre une cohabitation inédite, ou court-elle à sa perte dans les bras des populistes?
Une chose est sûre: cette soirée du 7 juillet 2024 restera dans les annales. Non comme un simple fait divers politique, mais comme le point de bascule d’une recomposition en profondeur du paysage partisan français. Le récit de Samuel Fitoussi, aussi délirant soit-il, a le mérite de nous faire toucher du doigt les enjeux vertigineux de ce scrutin à haut risque.
Alors, fiction ou prémonition? Réponse dans quatre ans. D’ici là, gageons que les rebondissements ne manqueront pas. Car comme le dit si bien l’adage, “en politique, tout est possible, même l’impossible”.