Imaginez tenir entre vos mains une dent vieille de plus de 66 millions d’années, vestige d’un lointain passé où les dinosaures régnaient en maîtres sur notre planète. C’est exactement ce qui est arrivé aux douaniers de Menton, dans les Alpes-Maritimes, lors d’un contrôle de routine fin janvier. Au milieu des centaines de colis acheminés par un camion de fret express reliant l’Espagne à l’Italie, une découverte stupéfiante les attendait : pas moins de neuf dents de dinosaures !
Des fossiles d’une valeur inestimable dissimulés dans des colis
Ces dents, d’une taille impressionnante, se trouvaient cachées dans deux colis adressés à des particuliers italiens. Mais il ne s’agissait pas de simples bibelots ou de vulgaires imitations. L’œil expert du paléontologue sollicité par les douanes a immédiatement identifié de véritables fossiles datant du Crétacé supérieur, dernière période de l’ère des dinosaures. Parmi ces trésors : une dent de Plésiosaure Zarafasaura oceanis, un reptile marin au cou démesuré, trois dents du redoutable Mosasaure, rendu célèbre par le film « Jurassic World », et cinq autres dents appartenant probablement à un cousin éloigné du crocodile, le Dyrosaurus phosphaticus.
Un patrimoine archéologique menacé par les fouilles clandestines
Mais d’où proviennent ces fossiles d’exception ? D’après les autorités, tous ces vestiges ont une origine commune : le bassin géologique marocain, réputé pour sa richesse en restes de dinosaures. Malheureusement, cette réputation attire aussi nombre de pillards peu scrupuleux, qui n’hésitent pas à mener des fouilles sauvages pour alimenter un juteux trafic. La législation est pourtant claire : ces biens archéologiques ne peuvent être détenus ou commercialisés sans justificatifs.
La France, partenaire du Maroc dans la lutte contre le trafic
Cette saisie record illustre l’ampleur du phénomène mais aussi la détermination des autorités à enrayer ce trafic qui dépouille le Maroc de son patrimoine naturel. En 2020 déjà, la France avait restitué au royaume quelque 25 000 pièces archéologiques saisies lors de contrôles douaniers. Un bel exemple de coopération internationale pour la préservation de ces vestiges inestimables.
Ces fossiles sont des trésors archéologiques qui appartiennent à l’humanité toute entière. En luttant contre leur trafic, nous œuvrons pour la protection de notre héritage commun.
Un responsable des douanes françaises
Des investigations en cours pour remonter les filières
Si cette prise est exceptionnelle, elle n’est sans doute que la partie émergée de l’iceberg. Les enquêteurs s’efforcent maintenant de remonter la piste des trafiquants pour démanteler ces réseaux qui pillent sans vergogne la mémoire de notre lointain passé. Un travail de fourmi qui exige une coopération étroite entre les douanes, la police et les experts scientifiques.
En attendant, ces dents de dinosaures saisies à Menton nous rappellent à quel point notre planète recèle encore de merveilles insoupçonnées, témoins silencieux d’un monde révolu. Et c’est notre devoir à tous de protéger cet héritage pour les générations futures, contre la convoitise des trafiquants sans scrupules.
Mais d’où proviennent ces fossiles d’exception ? D’après les autorités, tous ces vestiges ont une origine commune : le bassin géologique marocain, réputé pour sa richesse en restes de dinosaures. Malheureusement, cette réputation attire aussi nombre de pillards peu scrupuleux, qui n’hésitent pas à mener des fouilles sauvages pour alimenter un juteux trafic. La législation est pourtant claire : ces biens archéologiques ne peuvent être détenus ou commercialisés sans justificatifs.
La France, partenaire du Maroc dans la lutte contre le trafic
Cette saisie record illustre l’ampleur du phénomène mais aussi la détermination des autorités à enrayer ce trafic qui dépouille le Maroc de son patrimoine naturel. En 2020 déjà, la France avait restitué au royaume quelque 25 000 pièces archéologiques saisies lors de contrôles douaniers. Un bel exemple de coopération internationale pour la préservation de ces vestiges inestimables.
Ces fossiles sont des trésors archéologiques qui appartiennent à l’humanité toute entière. En luttant contre leur trafic, nous œuvrons pour la protection de notre héritage commun.
Un responsable des douanes françaises
Des investigations en cours pour remonter les filières
Si cette prise est exceptionnelle, elle n’est sans doute que la partie émergée de l’iceberg. Les enquêteurs s’efforcent maintenant de remonter la piste des trafiquants pour démanteler ces réseaux qui pillent sans vergogne la mémoire de notre lointain passé. Un travail de fourmi qui exige une coopération étroite entre les douanes, la police et les experts scientifiques.
En attendant, ces dents de dinosaures saisies à Menton nous rappellent à quel point notre planète recèle encore de merveilles insoupçonnées, témoins silencieux d’un monde révolu. Et c’est notre devoir à tous de protéger cet héritage pour les générations futures, contre la convoitise des trafiquants sans scrupules.
