ActualitésInternational

Russes en Détresse Appellent à l’Aide pour Sauver Proches à Koursk

Une rare campagne de protestation éclate sur les réseaux sociaux russes. Des dizaines d'utilisateurs supplient Moscou et Kiev de les aider à sauver leurs proches coincés dans la région de Koursk sous occupation ukrainienne depuis août 2024. Découvrez l'histoire poignante de ces familles désespérées qui...

C’est un cri du cœur déchirant qui résonne sur les réseaux sociaux russes. Depuis vendredi dernier, des dizaines d’utilisateurs du réseau VK ont lancé une rare campagne de protestation en ligne, suppliant les autorités russes et ukrainiennes de les aider à sauver leurs proches piégés dans la région de Koursk, occupée par l’armée de Kiev depuis août 2024.

Sous le mot-dièse « Je suis / nous sommes Soudja », du nom de la principale ville tombée aux mains des forces ukrainiennes, des photos de disparus accompagnent un message poignant : « Nous demandons aux autorités des deux pays et aux organisations internationales de nous aider à sauver les vies de nos proches. Près de 3 000 civils se trouvent sous occupation dans le district de Soudja ».

Une situation humanitaire alarmante

Alors que ce territoire pourrait servir de monnaie d’échange en cas d’éventuelles négociations de paix, le sort des civils russes pris au piège semble délaissé par Moscou. Lioubov Priloutskaïa, l’une des meneuses de cette campagne désespérée, tente en vain de retrouver ses parents disparus depuis plus de six mois.

Dans une vidéo publiée sur VK le 10 janvier, elle accuse les autorités russes de ne pas se soucier de ceux qui vivent sous occupation ukrainienne. Elle critique également l’incomplétude d’une liste officielle des citoyens russes portés disparus dans la région, publiée par la médiatrice russe pour les droits humains. Une liste si lacunaire que cette dernière a dû admettre qu’elle était « loin d’être exhaustive ».

Malheureusement, jusqu’à présent, peu de gens ont prêté attention à notre action.

Lioubov Priloutskaïa, meneuse de la campagne sur VK

Le désarroi des civils évacués

Le drame ne s’arrête pas là pour les habitants de Koursk. Selon le média russe RBK, plusieurs dizaines de civils évacués de la région après l’offensive ukrainienne ont manifesté samedi, affirmant qu’ils n’ont toujours pas de logement permanent. Une situation intenable causée par « la corruption » de fonctionnaires locaux, selon le nouveau gouverneur par intérim de la région, Alexandre Khinchtein.

Malgré une demande en ce sens, Lioubov Priloutskaïa affirme n’avoir toujours pas pu rencontrer le gouverneur Khinchtein. « Entre les lignes, on nous dit en permanence que personne n’a l’intention de sortir nos proches de cette situation », déplore-t-elle avec amertume.

Un conflit qui déchire les familles

Cette campagne de protestation en ligne, si rare en Russie, illustre le désespoir de ces familles séparées par un conflit qui semble sans fin. Pris en étau entre les belligérants, les civils russes de la région de Koursk paient un lourd tribut.

Alors que Moscou et Kiev se renvoient la responsabilité, le sort de ces hommes, femmes et enfants piégés dans la zone occupée reste plus incertain que jamais. Leur seul espoir réside désormais dans la mobilisation de la communauté internationale pour faire pression sur les autorités des deux pays et obtenir l’évacuation des civils.

Mais dans cette guerre impitoyable où la propagande et la désinformation règnent en maîtres, leur voix peine à se faire entendre. Combien de temps encore devront-ils attendre avant d’être secourus ? C’est la question lancinante qui hante chaque jour ces familles meurtries, suspendues au fragile fil de l’espoir.

Dans une vidéo publiée sur VK le 10 janvier, elle accuse les autorités russes de ne pas se soucier de ceux qui vivent sous occupation ukrainienne. Elle critique également l’incomplétude d’une liste officielle des citoyens russes portés disparus dans la région, publiée par la médiatrice russe pour les droits humains. Une liste si lacunaire que cette dernière a dû admettre qu’elle était « loin d’être exhaustive ».

Malheureusement, jusqu’à présent, peu de gens ont prêté attention à notre action.

Lioubov Priloutskaïa, meneuse de la campagne sur VK

Le désarroi des civils évacués

Le drame ne s’arrête pas là pour les habitants de Koursk. Selon le média russe RBK, plusieurs dizaines de civils évacués de la région après l’offensive ukrainienne ont manifesté samedi, affirmant qu’ils n’ont toujours pas de logement permanent. Une situation intenable causée par « la corruption » de fonctionnaires locaux, selon le nouveau gouverneur par intérim de la région, Alexandre Khinchtein.

Malgré une demande en ce sens, Lioubov Priloutskaïa affirme n’avoir toujours pas pu rencontrer le gouverneur Khinchtein. « Entre les lignes, on nous dit en permanence que personne n’a l’intention de sortir nos proches de cette situation », déplore-t-elle avec amertume.

Un conflit qui déchire les familles

Cette campagne de protestation en ligne, si rare en Russie, illustre le désespoir de ces familles séparées par un conflit qui semble sans fin. Pris en étau entre les belligérants, les civils russes de la région de Koursk paient un lourd tribut.

Alors que Moscou et Kiev se renvoient la responsabilité, le sort de ces hommes, femmes et enfants piégés dans la zone occupée reste plus incertain que jamais. Leur seul espoir réside désormais dans la mobilisation de la communauté internationale pour faire pression sur les autorités des deux pays et obtenir l’évacuation des civils.

Mais dans cette guerre impitoyable où la propagande et la désinformation règnent en maîtres, leur voix peine à se faire entendre. Combien de temps encore devront-ils attendre avant d’être secourus ? C’est la question lancinante qui hante chaque jour ces familles meurtries, suspendues au fragile fil de l’espoir.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.