Le président élu Donald Trump vient de procéder à deux nominations majeures qui devraient imprimer une direction nouvelle à la politique étrangère américaine. Marco Rubio, sénateur républicain de Floride, a été choisi pour diriger la diplomatie en tant que secrétaire d’État. Tulsi Gabbard, ex-élue démocrate connue pour ses positions anti-interventionnistes, prend quant à elle la tête de la Direction nationale du Renseignement.
Rubio, un faucon à la diplomatie
À 53 ans, Marco Rubio est un pur produit de la politique américaine. Fils d’immigrés cubains, il s’est fait connaître comme un fervent défenseur d’une ligne dure envers la Chine et l’Iran. Donald Trump a salué en lui “un défenseur ardent de notre nation” et “un guerrier intrépide”, malgré leurs différends passés.
Partisan d’un soutien appuyé à Taïwan et à Israël, le nouveau chef de la diplomatie s’est engagé à œuvrer à “la mise en place de la politique étrangère” de Donald Trump et à “amener la paix”. Une mission qui s’annonce délicate au vu des multiples dossiers brûlants, du dossier nucléaire iranien aux tensions sino-américaines.
Gabbard, une voix dissonante au Renseignement
Le choix de Tulsi Gabbard apparaît à bien des égards comme un contrepoint aux positions va-t-en-guerre de Marco Rubio. Cette ex-militaire de 43 ans, qui a servi en Irak, s’est fait connaître pour ses critiques de l’interventionnisme américain, n’hésitant pas à fustiger les “guerres de changement de régime” menées par son pays.
Cette guerre et cette souffrance auraient pu être évitées si l’administration Biden et l’Otan avaient simplement pris en compte les inquiétudes légitimes de la Russie.
– Tulsi Gabbard au sujet de la guerre en Ukraine
Ses prises de position pro-russes au début de la guerre en Ukraine avaient suscité la polémique. Tout comme sa rencontre avec Bachar al-Assad en 2017, en pleine guerre civile syrienne. Une personnalité clivante mais “sans crainte” pour Donald Trump, qui a loué sa défense des “droits constitutionnels”.
Un tandem improbable et des arbitrages à venir
L’association entre Marco Rubio et Tulsi Gabbard a de quoi surprendre, tant leurs positions semblent difficiles à concilier. Le premier ne jure que par la fermeté, quand la seconde appelle à la retenue. Un contraste qui pourrait compliquer la tâche du futur conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz.
Mais Rubio et Gabbard pourraient finalement trouver un terrain d’entente sur l’Ukraine. Le sénateur de Floride a récemment rejoint Donald Trump pour appeler à plus de “pragmatisme” et à une désescalade plutôt qu’à une intensification de l’aide militaire. Un virage qui pourrait rapprocher les deux nouvelles figures de la politique étrangère américaine.p>
Quelle que soit l’issue, ces nominations envoient un signal fort. Elles confirment la volonté de Donald Trump d’imprimer sa marque sur la diplomatie américaine, avec son style et ses priorités. Reste à savoir comment ce duo atypique saura manœuvrer face aux défis géopolitiques de l’heure. Une nouvelle ère s’ouvre pour la politique étrangère de la première puissance mondiale.
L’association entre Marco Rubio et Tulsi Gabbard a de quoi surprendre, tant leurs positions semblent difficiles à concilier. Le premier ne jure que par la fermeté, quand la seconde appelle à la retenue. Un contraste qui pourrait compliquer la tâche du futur conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz.
Mais Rubio et Gabbard pourraient finalement trouver un terrain d’entente sur l’Ukraine. Le sénateur de Floride a récemment rejoint Donald Trump pour appeler à plus de “pragmatisme” et à une désescalade plutôt qu’à une intensification de l’aide militaire. Un virage qui pourrait rapprocher les deux nouvelles figures de la politique étrangère américaine.p>
Quelle que soit l’issue, ces nominations envoient un signal fort. Elles confirment la volonté de Donald Trump d’imprimer sa marque sur la diplomatie américaine, avec son style et ses priorités. Reste à savoir comment ce duo atypique saura manœuvrer face aux défis géopolitiques de l’heure. Une nouvelle ère s’ouvre pour la politique étrangère de la première puissance mondiale.