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Roumanie : Réunion d’Urgence sur les Cyber-Risques Électoraux

La Roumanie craint l'ingérence russe dans ses élections après l'inattendue percée d'un candidat pro-Kremlin. Un Conseil de Défense d'urgence est convoqué pour évaluer les cyber-risques pesant sur le scrutin dans ce pays clé pour l'OTAN...

À quelques jours d’élections législatives et présidentielles cruciales, la Roumanie s’inquiète de possibles ingérences étrangères, en particulier russes, dans son processus démocratique. Alors qu’un candidat d’extrême droite pro-Kremlin vient de créer la surprise en arrivant en tête du premier tour de la présidentielle, la présidence roumaine a annoncé une réunion d’urgence du Conseil Suprême de Défense Nationale ce jeudi pour analyser les cyber-risques pesant sur le scrutin.

Un candidat pro-russe inattendu chamboule la donne électorale

La convocation de ce Conseil intervient dans un contexte politique tendu. Calin Georgescu, un technocrate antivax de 62 ans peu connu jusqu’alors, vient en effet de se qualifier à la surprise générale pour le second tour de l’élection présidentielle prévue le 8 décembre. Arrivé en tête avec près de 23% des voix grâce à une campagne choc sur TikTok focalisée sur l’arrêt de tout soutien à l’Ukraine, il a éjecté le Premier ministre pro-européen Marcel Ciolacu, seulement troisième.

Cette percée inattendue a créé une onde de choc dans ce pays d’Europe orientale de 19 millions d’habitants, membre de l’UE et de l’OTAN. Voisine de l’Ukraine, la Roumanie avait jusqu’ici résisté à la poussée nationaliste, se démarquant ainsi de la Hongrie ou de la Slovaquie voisines.

Les autorités redoutent des cyberattaques

Selon la présidence, le Conseil Suprême de Défense Nationale analysera jeudi « les risques possibles pour la sécurité nationale générés par les actions des cyberacteurs étatiques et non étatiques sur certaines infrastructures informatiques servant pour le processus électoral ». Le pays redoute en effet des tentatives de piratage ou de désinformation visant à influencer les deux scrutins à venir.

D’après des sources proches du dossier, les services de renseignement roumains surveilleraient de près l’activité de groupes pro-russes soupçonnés de préparer des opérations pour déstabiliser ces élections cruciales. La Russie est fréquemment accusée d’orchestrer des campagnes d’ingérence et de manipulation de l’opinion via les réseaux sociaux.

Un pays devenu un enjeu stratégique majeur

Membre de l’OTAN depuis 2004, la Roumanie est devenue ces derniers mois un acteur clé sur le flanc oriental de l’alliance atlantique face à la Russie. Le pays accueille désormais des troupes et équipements américains et de l’OTAN renforcés, en soutien à l’Ukraine voisine en guerre.

Mais la montée des prix et les craintes d’une propagation du conflit attisent les tensions dans la société roumaine. Régulièrement, des débris de drones s’écrasent sur son territoire, rappelant la proximité des combats.

Des législatives également sous haute surveillance

Dimanche, les Roumains sont aussi appelés aux urnes pour renouveler leur parlement. Dans ce climat incertain, beaucoup redoutent que ces élections n’entraînent un changement stratégique majeur pour le pays si les partis eurosceptiques et prorusses réalisaient une percée.

Alors que la guerre en Ukraine a exacerbé les fractures et les fragilités roumaines, ce double scrutin législatif et présidentiel s’annonce plus que jamais à hauts risques. En convoquant ce Conseil de défense, les autorités espèrent renforcer la cybersécurité du processus électoral et rassurer une opinion inquiète de possibles manipulations. L’enjeu : garantir la sincérité du vote et la stabilité du pays dans une période de grandes turbulences.

Selon la présidence, le Conseil Suprême de Défense Nationale analysera jeudi « les risques possibles pour la sécurité nationale générés par les actions des cyberacteurs étatiques et non étatiques sur certaines infrastructures informatiques servant pour le processus électoral ». Le pays redoute en effet des tentatives de piratage ou de désinformation visant à influencer les deux scrutins à venir.

D’après des sources proches du dossier, les services de renseignement roumains surveilleraient de près l’activité de groupes pro-russes soupçonnés de préparer des opérations pour déstabiliser ces élections cruciales. La Russie est fréquemment accusée d’orchestrer des campagnes d’ingérence et de manipulation de l’opinion via les réseaux sociaux.

Un pays devenu un enjeu stratégique majeur

Membre de l’OTAN depuis 2004, la Roumanie est devenue ces derniers mois un acteur clé sur le flanc oriental de l’alliance atlantique face à la Russie. Le pays accueille désormais des troupes et équipements américains et de l’OTAN renforcés, en soutien à l’Ukraine voisine en guerre.

Mais la montée des prix et les craintes d’une propagation du conflit attisent les tensions dans la société roumaine. Régulièrement, des débris de drones s’écrasent sur son territoire, rappelant la proximité des combats.

Des législatives également sous haute surveillance

Dimanche, les Roumains sont aussi appelés aux urnes pour renouveler leur parlement. Dans ce climat incertain, beaucoup redoutent que ces élections n’entraînent un changement stratégique majeur pour le pays si les partis eurosceptiques et prorusses réalisaient une percée.

Alors que la guerre en Ukraine a exacerbé les fractures et les fragilités roumaines, ce double scrutin législatif et présidentiel s’annonce plus que jamais à hauts risques. En convoquant ce Conseil de défense, les autorités espèrent renforcer la cybersécurité du processus électoral et rassurer une opinion inquiète de possibles manipulations. L’enjeu : garantir la sincérité du vote et la stabilité du pays dans une période de grandes turbulences.

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