L’Olympique de Marseille entame un nouveau chapitre de son histoire avec l’arrivée de Roberto de Zerbi au poste d’entraîneur. L’Italien, qui succède à Igor Tudor, a été officiellement présenté à la presse ce mardi lors d’une conférence haute en couleurs. Ambitieux et déterminé, il a livré sa vision du football et ses objectifs pour relancer l’OM sur la scène nationale et européenne.
Un discours passionné et engagé
Dès ses premiers mots, Roberto de Zerbi a affiché sa passion débordante pour le ballon rond. Celui qui se définit comme un “malade de football” a expliqué son choix de rejoindre le club phocéen :
Il y a deux raisons : le sérieux que j’ai vu quand j’ai parlé avec Pablo Longoria et Medhi Benatia, et puis l’OM c’est l’OM. Ce public, ce stade, cette équipe à Marseille, c’est quelque chose de singulier.
Roberto de Zerbi
L’entraîneur transalpin souhaite transmettre sa grinta et son amour inconditionnel pour ce sport à son nouveau groupe. Il entend ainsi bâtir une équipe courageuse, joueuse et pleinement consciente de ses responsabilités.
Donner une identité de jeu claire
Sur le plan tactique, Roberto de Zerbi veut imposer sa patte et développer un style reconnaissable. Adepte d’un football offensif et spectaculaire, il compte exploiter au mieux le talent présent dans l’effectif marseillais.
Il est important de savoir ce qu’on doit faire sur le terrain, il faut une bonne organisation. À la fin, le résultat arrive grâce au talent du club, au travail, au sérieux des joueurs et aux idées de l’entraîneur.
Roberto de Zerbi
Le technicien de 43 ans souhaite également responsabiliser ses troupes et les pousser à donner le meilleur d’elles-mêmes à chaque instant. Un leitmotiv qui devrait rapidement trouver un écho favorable dans le vestiaire.
Reconstruire en interne
Conscient des attentes autour de son arrivée, Roberto de Zerbi se veut lucide sur le travail à accomplir. Sans faire de promesses démesurées, il s’est engagé à œuvrer main dans la main avec sa direction durant le mercato estival.
On ne m’a pas promis des choses impossibles. On travaille beaucoup sur le mercato parce qu’un entraîneur arrive avec ses envies et ses exigences. Le club me soutient depuis le début.
Roberto de Zerbi
En parallèle, le coach transalpin entend s’appuyer sur les forces vives du centre de formation. Habitué à lancer des jeunes dans le grand bain, il sera attentif aux pépites made in OM.
Déçu de l’absence européenne
Seul bémol, et non des moindres, l’absence de Coupe d’Europe la saison prochaine. Une perspective qui attriste Roberto de Zerbi, privé de ses soirées continentales.
Je suis triste car j’aurais voulu pouvoir jouer le jeudi. Le mardi ou le mercredi c’était encore mieux, mais le jeudi c’était déjà bien. J’aurais préféré jouer l’Europe, aussi pour les joueurs que l’on essaye de recruter.
Roberto de Zerbi
Malgré tout, le nouveau patron du banc phocéen garde le moral et la foi en son projet. Avec un match par semaine, il aura le temps de travailler ses principes de jeu et de préparer au mieux les échéances.
Pas un sauveur, mais un bâtisseur
Pour conclure, Roberto de Zerbi a tenu à clarifier son rôle. Loin de se prendre pour un messie, il aspire surtout à redorer le blason de l’OM sur la durée.
Je ne suis pas le Messie ou le sauveur de la patrie. Je ne promets rien sinon de tout faire pour le maillot. Je comprends les attentes et j’essaierai d’y répondre.
Roberto de Zerbi
Le successeur d’Igor Tudor sait que le chemin sera long et semé d’embûches. Mais avec sa passion communicative et ses idées novatrices, il a toutes les cartes en main pour réussir son pari. Les supporters de l’OM peuvent être rassurés : avec Roberto de Zerbi aux commandes, le spectacle et l’ambition seront au rendez-vous sur la Canebière !
