C’est un lundi après-midi qui a viré au cauchemar devant le lycée professionnel Jacques-Dolle d’Antibes. Selon des sources proches de l’enquête, une violente rixe au couteau a éclaté en fin de journée entre deux élèves de l’établissement, faisant au total trois blessés légers. L’altercation aurait débuté par une dispute avant de rapidement dégénérer.
D’après les premiers éléments, l’un des deux protagonistes serait parti chercher une arme blanche suite à un premier accrochage verbal. De retour sur les lieux, il aurait alors porté plusieurs coups, touchant son adversaire au dos et à la main. Ce dernier a dû être transporté à l’hôpital pour y être soigné.
Une assistante d’éducation blessée en s’interposant
Mais le bilan aurait pu être bien plus lourd. Car au plus fort de l’affrontement, une assistante d’éducation a tenté de séparer les deux jeunes. Un geste courageux qui lui a malheureusement valu d’être elle aussi blessée à la main par la lame. Plus de peur que de mal cependant, elle a pu être prise en charge sur place par les pompiers.
Interpellation rapide du suspect en fuite
Quant à l’auteur présumé des coups de couteau, il a d’abord pris la fuite à bord d’un scooter après les faits. Mais il n’aura pas couru bien loin. Lui-même légèrement blessé à la jambe, il a rapidement été rattrapé et interpellé par la police. Il devra maintenant répondre de ses actes devant la justice.
“Nous avons immédiatement mis en place une cellule psychologique pour les élèves et le personnel choqués par cet événement”
Un responsable du rectorat
Face à ce déchaînement de violence aux portes même de l’école, c’est la consternation qui prédomine. Le rectorat a d’ores et déjà annoncé l’ouverture d’une cellule d’écoute et de soutien psychologique dès ce mardi matin au sein du lycée. Histoire de permettre à chacun d’exprimer son émotion et de commencer à se reconstruire.
Des questions sur la sécurité et le climat scolaires
Mais au-delà de la sidération, cet incident soulève surtout de nombreuses questions. Comment un tel déferlement de violence a-t-il pu se produire à proximité immédiate d’un établissement scolaire ? Les mesures de sécurité en vigueur sont-elles suffisantes ? Et que révèle ce drame du climat dans certains lycées ?
Si les enquêteurs devront faire toute la lumière sur le déroulé exact et les motivations des protagonistes, une chose est sûre : ce fait divers est symptomatique d’un certain malaise chez une partie de la jeunesse. Un mal-être qui peut parfois conduire à l’irréparable, comme ce fut tristement le cas lundi à Antibes.
Quelle prévention face à la violence chez les jeunes ?
Face à ce constat alarmant, il apparaît plus que jamais nécessaire de renforcer les dispositifs de prévention et de détection des comportements à risque chez les adolescents. Mais aussi de s’interroger sur les racines de cette violence. Décrochage scolaire, difficulté d’intégration, problèmes familiaux… Les causes sont souvent multiples et complexes.
Une chose est sûre : il est urgent d’agir pour enrayer cette spirale. Avant que de nouveaux drames ne viennent endeuiller les cours d’écoles. La rixe d’Antibes doit servir de prise de conscience. Pour qu’enfin, nos enfants puissent étudier et s’épanouir dans un climat apaisé, à l’abri de la violence. Un immense défi, à l’heure où le phénomène ne cesse hélas de prendre de l’ampleur.
